Les transporteurs remettent le couvert. Après avoir été reçus lundi par Cyrille Melchior au Département, ces derniers ont été reçus ce mercredi par le préfet. Ils rencontreront dans la foulée Dominique Fournel, le conseiller régional chargé des Grands Chantiers.
Après l'ultimatum posé en début de semaine à la Région, ils rencontreront finalement le président de la collectivité régionale, Didier Robert lundi prochain, pour évoquer avec lui le possible arrêt du chantier de la Nouvelle route du Littoral (NRL). Une rencontre décisive avant d'éventuelles actions.
Depuis la semaine dernière, les transporteurs ne cachent plus leur inquiétude concernant l'arrêt du chantier de la NRL. Ces derniers avaient été informés fin septembre par le groupement NRL (SBTPC-GTOI-Vinci) que le chantier risquait d'être totalement à l'arrêt "à compter de mars 2020" pour une reprise possible "début 2023". Un scénario catastrophique -même momentané- pour la plateforme syndicale des transporteurs, composée de Jean-Gaël Rivière et de Jean-Bernard Caroupaye (Fédération nationale des transports routiers-FNTR), Joël Mongin (Fédération des transports de l'océan Indien-FTOI), Didier Hoareau (Organisation des transporteurs indépendants-OTI), Johnny Lagarrigue (CFDT BTP), Ritou Sandarssen (Coopérative des transporteurs et terrassiers de La Réunion-CTTR) et de Bruno Robert (Confédération des Jeunes agriculteurs-CDJA). En effet, la plateforme craint la faillite de nombreuses sociétés qui avaient investi dans des camions spécifiques et le licenciement massif des salariés travaillant sur le chantier par manque de travail.
Les transporteurs mais aussi les agriculteurs demandent à l'État de prendre ses responsabilités en assouplissant le protocole d'enlèvement des andains car il est inconcevable pour eux de faire venir des andains mauriciens pour terminer le chantier. "Les roches ne manquent pas à La Réunion", avaient-ils rappelé vendredi dernier lors d'un point presse donné à Saint-André.
"Si ça bloque, c’est une question de pognon"
"La réunion a été très constructive, le préfet est prêt à rassembler tous les acteurs pour trouver une solution alternative pour sortir de cette crise", réagit ce mercredi Jean Gaël Rivière, président de la FNTR, à l'issue de la rencontre en préfecture. "Il y a des andains, il faut finir cette route avec les andains", poursuit Joël Mongin, président de la FTOI. "Si ça bloque, c’est une question de pognon. Aujourd’hui tout le monde a peur parce que des écologistes sont montés au créneau", s'exclame-t-il. "Ce qui peut nous coûter plus cher, c’est de voir tout le monde dans les rues", note-t-il, avant de prévenir : "Nous faisons tout pour le dialogue. Quand le dialogue termine, vous savez où on est…"
"Le but c’est de trouver la solution pour qu’on ne ferme pas nos entreprises, qu’on ne licencie pas nos personnels, que les salariés du BTP puissent travailler", commente Didier Hoarau, président de l'OTI. Il faut tout mettre en place pour que ce chantier se termine assez rapidement parce qu’on a assez de retard et qu’on a une épée de Damoclès au-dessus de la tête".
De son côté, le préfet a rappelé "le soutien constant de l'État à la construction de la Nouvelle route du littoral" .En réponse à la demande de la relance des prélèvements d'andains sur des terres agricoles, Jacques Billant a affirmé "la pleine mobilisation des services de l'État pour instruire dans les meilleurs délais tout dossier permettant de mobiliser des matériaux sur le territoire réunionnais". Et donné son accord à l'organisation prochaine d'une réunion de l'ensemble des acteurs concernés par le chantier.
À lire également: "Nous profiterons de la venue de Macron pour nous mettre en action"
Après l'ultimatum posé en début de semaine à la Région, ils rencontreront finalement le président de la collectivité régionale, Didier Robert lundi prochain, pour évoquer avec lui le possible arrêt du chantier de la Nouvelle route du Littoral (NRL). Une rencontre décisive avant d'éventuelles actions.
Depuis la semaine dernière, les transporteurs ne cachent plus leur inquiétude concernant l'arrêt du chantier de la NRL. Ces derniers avaient été informés fin septembre par le groupement NRL (SBTPC-GTOI-Vinci) que le chantier risquait d'être totalement à l'arrêt "à compter de mars 2020" pour une reprise possible "début 2023". Un scénario catastrophique -même momentané- pour la plateforme syndicale des transporteurs, composée de Jean-Gaël Rivière et de Jean-Bernard Caroupaye (Fédération nationale des transports routiers-FNTR), Joël Mongin (Fédération des transports de l'océan Indien-FTOI), Didier Hoareau (Organisation des transporteurs indépendants-OTI), Johnny Lagarrigue (CFDT BTP), Ritou Sandarssen (Coopérative des transporteurs et terrassiers de La Réunion-CTTR) et de Bruno Robert (Confédération des Jeunes agriculteurs-CDJA). En effet, la plateforme craint la faillite de nombreuses sociétés qui avaient investi dans des camions spécifiques et le licenciement massif des salariés travaillant sur le chantier par manque de travail.
Les transporteurs mais aussi les agriculteurs demandent à l'État de prendre ses responsabilités en assouplissant le protocole d'enlèvement des andains car il est inconcevable pour eux de faire venir des andains mauriciens pour terminer le chantier. "Les roches ne manquent pas à La Réunion", avaient-ils rappelé vendredi dernier lors d'un point presse donné à Saint-André.
"Si ça bloque, c’est une question de pognon"
"La réunion a été très constructive, le préfet est prêt à rassembler tous les acteurs pour trouver une solution alternative pour sortir de cette crise", réagit ce mercredi Jean Gaël Rivière, président de la FNTR, à l'issue de la rencontre en préfecture. "Il y a des andains, il faut finir cette route avec les andains", poursuit Joël Mongin, président de la FTOI. "Si ça bloque, c’est une question de pognon. Aujourd’hui tout le monde a peur parce que des écologistes sont montés au créneau", s'exclame-t-il. "Ce qui peut nous coûter plus cher, c’est de voir tout le monde dans les rues", note-t-il, avant de prévenir : "Nous faisons tout pour le dialogue. Quand le dialogue termine, vous savez où on est…"
"Le but c’est de trouver la solution pour qu’on ne ferme pas nos entreprises, qu’on ne licencie pas nos personnels, que les salariés du BTP puissent travailler", commente Didier Hoarau, président de l'OTI. Il faut tout mettre en place pour que ce chantier se termine assez rapidement parce qu’on a assez de retard et qu’on a une épée de Damoclès au-dessus de la tête".
De son côté, le préfet a rappelé "le soutien constant de l'État à la construction de la Nouvelle route du littoral" .En réponse à la demande de la relance des prélèvements d'andains sur des terres agricoles, Jacques Billant a affirmé "la pleine mobilisation des services de l'État pour instruire dans les meilleurs délais tout dossier permettant de mobiliser des matériaux sur le territoire réunionnais". Et donné son accord à l'organisation prochaine d'une réunion de l'ensemble des acteurs concernés par le chantier.
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