Un groupe de transporteurs a été reçu ce matin par le président du Département Cyrille Melchior pour évoquer avec ce dernier un arrêt possible du chantier de la Nouvelle Route du Littoral.
Vendredi, plusieurs syndicats de transporteurs, inquiets de ce scénario, avaient souligné que les roches massives ne manquaient pas à La Réunion et que suffisamment d'andains pourraient être prélevés dans les champs pour terminer les travaux de la digue.
Cyrille Melchior a indiqué ce lundi jouer le rôle de "facilitateur", bien que la collectivité n'est pas "directement concernée par le dossier", a-t-il précisé. "J'ai vu les transporteurs remontés mais également dans un esprit de dialogue. Il faut rester dans cet état d'esprit, a expliqué le président du Département, "cette route du Littoral doit se terminer".
Vers un nouveau blocage de l'île dès lundi ?
"Aujourd'hui il reste environ 30% du chantier digue à réaliser. Les roches ne manquent pas à La Réunion et il n'est pas question d'enrichir les pays voisins. Près de 200 hectares ont déjà été valorisés en foncier agricole. Les agriculteurs sont unanimes, l'enlèvement des andains a été une aubaine pour leurs champs. On ne comprend pas pourquoi on va chercher ailleurs. On va valoriser le foncier mauricien alors que des agriculteurs ont en besoin ici. Le monde marche à l'envers ! Sur la seule région Sainte-Anne, nous pourrions encore fournir pour 2 ans le chantier", avait déclaré Jean-Gaël Rivière, le président de la FNTR.
Les transporteurs avaient déclaré que si aucune solution n'était trouvée à l'arrêt programmé du chantier de la NRL, ces derniers se disaient prêts à bloquer l'Etat, la Région ainsi que le Département.
Les transporteurs veulent rencontrer le président de Région, "le seul qui a un pouvoir décisionnaire", explique Didier Hoareau. S'ils n'obtiennent pas de réponses de Didier Robert avant mardi soir, ils annoncent qu'ils seront dans la rue dès mercredi.
Au niveau des actions envisagées en cas d'échec des négociations, les transporteurs ont réaffirmé qu'il n'y aurait pas de blocage des routes. Ils envisagent néanmoins de paralyser quelques points stratégiques de l'île s'ils ne sont pas entendus."Nous ne souhaitons pas prendre la population en otage, nous ne cherchons pas à créer un énième conflit social", clament-ils.
À lire également : Transporteurs: "Nous profiterons de la venue de Macron pour nous mettre en action"
Vendredi, plusieurs syndicats de transporteurs, inquiets de ce scénario, avaient souligné que les roches massives ne manquaient pas à La Réunion et que suffisamment d'andains pourraient être prélevés dans les champs pour terminer les travaux de la digue.
Cyrille Melchior a indiqué ce lundi jouer le rôle de "facilitateur", bien que la collectivité n'est pas "directement concernée par le dossier", a-t-il précisé. "J'ai vu les transporteurs remontés mais également dans un esprit de dialogue. Il faut rester dans cet état d'esprit, a expliqué le président du Département, "cette route du Littoral doit se terminer".
Vers un nouveau blocage de l'île dès lundi ?
"Aujourd'hui il reste environ 30% du chantier digue à réaliser. Les roches ne manquent pas à La Réunion et il n'est pas question d'enrichir les pays voisins. Près de 200 hectares ont déjà été valorisés en foncier agricole. Les agriculteurs sont unanimes, l'enlèvement des andains a été une aubaine pour leurs champs. On ne comprend pas pourquoi on va chercher ailleurs. On va valoriser le foncier mauricien alors que des agriculteurs ont en besoin ici. Le monde marche à l'envers ! Sur la seule région Sainte-Anne, nous pourrions encore fournir pour 2 ans le chantier", avait déclaré Jean-Gaël Rivière, le président de la FNTR.
Les transporteurs avaient déclaré que si aucune solution n'était trouvée à l'arrêt programmé du chantier de la NRL, ces derniers se disaient prêts à bloquer l'Etat, la Région ainsi que le Département.
Les transporteurs veulent rencontrer le président de Région, "le seul qui a un pouvoir décisionnaire", explique Didier Hoareau. S'ils n'obtiennent pas de réponses de Didier Robert avant mardi soir, ils annoncent qu'ils seront dans la rue dès mercredi.
Au niveau des actions envisagées en cas d'échec des négociations, les transporteurs ont réaffirmé qu'il n'y aurait pas de blocage des routes. Ils envisagent néanmoins de paralyser quelques points stratégiques de l'île s'ils ne sont pas entendus."Nous ne souhaitons pas prendre la population en otage, nous ne cherchons pas à créer un énième conflit social", clament-ils.
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