En début de semaine prochaine, les établissements de la plage de l'Hermitage devront être tous détruits. La fin des paillotes signe l'acte de décès de plus d'une centaine d'emplois, alors que les patrons des fameuses enseignes attendent d'avoir enfin l'accord de reculer leurs établissements en arrière-plage.
Ce jeudi, les salariés et quelques gérants de paillotes tenaient un barrage filtrant, distribuant aux automobilistes un tract d'explication. Ils y rappellent que la question du recul des paillotes en arrière-plage est sur la table des négociations depuis 1991, lorsque Alain Bénard était maire de Saint-Paul, et Karl Bellon un de ses adjoints. Le même Karl Bellon, à l'origine de la plainte qui mène à la disparition des paillotes, habite tout près du barrage tenu ce matin. Il est, nous raconte Morgan Mnémonide, gérant de Locaplage, passé sur le barrage en moto, "avec un sourire tranche papaye", visiblement réjoui de l'épilogue d'une histoire qui aura duré près de 30 ans.
Les salariés demandent au préfet un sursis jusqu'en février, et surtout l'application des accords concernant le recul des paillotes. Une salariée, mère de famille d'une cinquantaine d'années nous a confié, au bord des larmes et en créole, son inquiétude quant à son avenir et celui de ses enfants, qu'elle élève seule.
Ce jeudi, les salariés et quelques gérants de paillotes tenaient un barrage filtrant, distribuant aux automobilistes un tract d'explication. Ils y rappellent que la question du recul des paillotes en arrière-plage est sur la table des négociations depuis 1991, lorsque Alain Bénard était maire de Saint-Paul, et Karl Bellon un de ses adjoints. Le même Karl Bellon, à l'origine de la plainte qui mène à la disparition des paillotes, habite tout près du barrage tenu ce matin. Il est, nous raconte Morgan Mnémonide, gérant de Locaplage, passé sur le barrage en moto, "avec un sourire tranche papaye", visiblement réjoui de l'épilogue d'une histoire qui aura duré près de 30 ans.
Les salariés demandent au préfet un sursis jusqu'en février, et surtout l'application des accords concernant le recul des paillotes. Une salariée, mère de famille d'une cinquantaine d'années nous a confié, au bord des larmes et en créole, son inquiétude quant à son avenir et celui de ses enfants, qu'elle élève seule.