Qui aurait cru cette scène possible il y a une semaine ? A peine arrivés sur le sol français le 14 décembre dernier, les 62 migrants sri-lankais étaient voués à un retour quasi immédiat dans leur pays, comme les huit migrants du mois d'octobre, renvoyés sans fard vers leur pays d'origine.
Mais la mobilisation de quatre avocats dès les premières heures de ce samedi 15 décembre a permis de les maintenir sur le sol français au-delà des 96 heures réglementaires, avant un dénouement favorable la veille du 20 décembre devant le juge des libertés. Un juge qui mettra au jour les approximations de l'autorité préfectorale dans le respect des règles administratives.
En attendant que leur demande d'asile soit désormais instruite par le bureau local de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides, les 62 migrants, dont 7 femmes et 9 enfants, sont reçus ce lundi soir, depuis 19H30, dans une célèbre salle de réception de Sainte-Clotilde.
Des semaines voire des mois d'instruction de leur dossier
C'est à l'espace Candin que les migrants se voient offrir un repas de fête par la Fédération tamoule, en ce soir de réveillon de Noël. Ce moment de réjouissance ne doit pas faire oublier que, ce lundi matin, les membres de la fédération, accompagnés d'autres bénévoles d'associations humanitaires et religieuses, ont appelé à la générosité des réunionnais, tout en formulant des critiques vis-à-vis de l'Etat.
Si selon eux, la note à régler à l'égard des hôtels - déjà 5000 € - qui accueillent les migrants depuis une semaine continue de s'alourdir, c'est en partie à cause de l'Etat dont le service de l'OFPRA ne peut traiter que douze demandes d'asile par jour.
Sans compter le délai avec lequel les associations et les migrants devront composer puisque, à titre indicatif, les six migrants qui ont débarqué à La Réunion en mars dernier sur un radeau de survie, ont encore leur dossier en cours d'instruction comme nous le confirmait leur avocat en septembre dernier. A ce jour, leur futur sur le territoire français était toujours entre parenthèses, tout comme les 62 nouveaux migrants de ce mois de décembre.
Mais la mobilisation de quatre avocats dès les premières heures de ce samedi 15 décembre a permis de les maintenir sur le sol français au-delà des 96 heures réglementaires, avant un dénouement favorable la veille du 20 décembre devant le juge des libertés. Un juge qui mettra au jour les approximations de l'autorité préfectorale dans le respect des règles administratives.
En attendant que leur demande d'asile soit désormais instruite par le bureau local de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides, les 62 migrants, dont 7 femmes et 9 enfants, sont reçus ce lundi soir, depuis 19H30, dans une célèbre salle de réception de Sainte-Clotilde.
Des semaines voire des mois d'instruction de leur dossier
C'est à l'espace Candin que les migrants se voient offrir un repas de fête par la Fédération tamoule, en ce soir de réveillon de Noël. Ce moment de réjouissance ne doit pas faire oublier que, ce lundi matin, les membres de la fédération, accompagnés d'autres bénévoles d'associations humanitaires et religieuses, ont appelé à la générosité des réunionnais, tout en formulant des critiques vis-à-vis de l'Etat.
Si selon eux, la note à régler à l'égard des hôtels - déjà 5000 € - qui accueillent les migrants depuis une semaine continue de s'alourdir, c'est en partie à cause de l'Etat dont le service de l'OFPRA ne peut traiter que douze demandes d'asile par jour.
Sans compter le délai avec lequel les associations et les migrants devront composer puisque, à titre indicatif, les six migrants qui ont débarqué à La Réunion en mars dernier sur un radeau de survie, ont encore leur dossier en cours d'instruction comme nous le confirmait leur avocat en septembre dernier. A ce jour, leur futur sur le territoire français était toujours entre parenthèses, tout comme les 62 nouveaux migrants de ce mois de décembre.