"Nous n'avons pas été cigale, nous avons été fourmi". Belle formule de Jean-Paul Virapoullé pour qualifier les comptes 2018 de la Cirest. Hier, lors du conseil communautaire de l'intercommunalité, son président et ses élus se sont félicités des chiffres présentés, en amélioration par rapport à 2017.
S’agissant du budget principal, le résultat de clôture au 31 décembre 2018 s’élève à plus de 11,7 millions d'euros toutes sections confondues, en tenant compte du résultat antérieur et des restes à réaliser.
Les résultats de la Cirest connaissent une nette amélioration, notamment dans la section fonctionnement, "qui s'explique par la poursuite des efforts de gestion sur la période avec un gain de 3,17 millions d'euros. En investissement, le solde négatif d’investissement découle de l’absence de recours à l’emprunt justifié par le solde excédentaire de restes à réaliser, de 2,19 millions d'euros, non intégrés au résultat comptable, mais permettant la couverture de ce déficit et l’obtention d’un résultat de clôture excédentaire", explique la Cirest.
Après une diminution de 2% en 2017, les dépenses de fonctionnement ont légèrement augmenté de 1% en 2018 et se sont élevées précisément à 62,6 millions d' euros. Les charges à caractère général représentent quant à elles 42% des dépenses de fonctionnement. Sur les 26,5 millions €, les principales charges ont concerné les transports (14,85 M€ soit 56%) et l’environnement (9.85 M€ soit 37%).
68% des recettes de fonctionnement proviennent de la fiscalité
Les charges de personnel, elles, se sont élevées à 8,6 M€ en 2018, soit 14% du budget de fonctionnement de l’EPCI "et sont restées stables par rapport à 2017". Comme expliqué par la Cirest, cela s’explique par le non-renouvellement de 9 contrats à durée déterminée (CDD) et la réorganisation de leurs missions en interne ou encore la diminution d'une vingtaine de recrutements de contrats aidés Parcours emploi compétence (PEC).
Du côté de la fiscalité, celle-ci a constitué 68% des recettes de fonctionnement de la Cirest, en hausse de 2% en 2018, "sans augmentation de taux, soit moins que sur les deux exercices précédents", explique la gouvernance.
Concernant la partie investissement, les dépenses pour l'exercice 2018 s'élèvent à 8,6 millions d'euros, en augmentation de 10%. On constate également une hausse du remboursement du capital de la dette (1,96 million d'euros), en raison du remboursement au budget annexe dédié, de la quote-part de l’emprunt perçu à tort sur le budget principal en 2015 pour financer le rachat des panneaux photovoltaïques du siège de la Cirest (471 406 euros).
Sur les recettes d'investissement de l'exercice 2018, hors "restes à réaliser" (2,5 millions d'euros), elles se sont élevées à 7,2 millions d'euros, en hausse de 7%.
Ratios financiers de la Cirest comparés aux autres intercommunalités de l'île (chiffres Cirest):
S’agissant du budget principal, le résultat de clôture au 31 décembre 2018 s’élève à plus de 11,7 millions d'euros toutes sections confondues, en tenant compte du résultat antérieur et des restes à réaliser.
Les résultats de la Cirest connaissent une nette amélioration, notamment dans la section fonctionnement, "qui s'explique par la poursuite des efforts de gestion sur la période avec un gain de 3,17 millions d'euros. En investissement, le solde négatif d’investissement découle de l’absence de recours à l’emprunt justifié par le solde excédentaire de restes à réaliser, de 2,19 millions d'euros, non intégrés au résultat comptable, mais permettant la couverture de ce déficit et l’obtention d’un résultat de clôture excédentaire", explique la Cirest.
Après une diminution de 2% en 2017, les dépenses de fonctionnement ont légèrement augmenté de 1% en 2018 et se sont élevées précisément à 62,6 millions d' euros. Les charges à caractère général représentent quant à elles 42% des dépenses de fonctionnement. Sur les 26,5 millions €, les principales charges ont concerné les transports (14,85 M€ soit 56%) et l’environnement (9.85 M€ soit 37%).
68% des recettes de fonctionnement proviennent de la fiscalité
Les charges de personnel, elles, se sont élevées à 8,6 M€ en 2018, soit 14% du budget de fonctionnement de l’EPCI "et sont restées stables par rapport à 2017". Comme expliqué par la Cirest, cela s’explique par le non-renouvellement de 9 contrats à durée déterminée (CDD) et la réorganisation de leurs missions en interne ou encore la diminution d'une vingtaine de recrutements de contrats aidés Parcours emploi compétence (PEC).
Du côté de la fiscalité, celle-ci a constitué 68% des recettes de fonctionnement de la Cirest, en hausse de 2% en 2018, "sans augmentation de taux, soit moins que sur les deux exercices précédents", explique la gouvernance.
Concernant la partie investissement, les dépenses pour l'exercice 2018 s'élèvent à 8,6 millions d'euros, en augmentation de 10%. On constate également une hausse du remboursement du capital de la dette (1,96 million d'euros), en raison du remboursement au budget annexe dédié, de la quote-part de l’emprunt perçu à tort sur le budget principal en 2015 pour financer le rachat des panneaux photovoltaïques du siège de la Cirest (471 406 euros).
Sur les recettes d'investissement de l'exercice 2018, hors "restes à réaliser" (2,5 millions d'euros), elles se sont élevées à 7,2 millions d'euros, en hausse de 7%.
Ratios financiers de la Cirest comparés aux autres intercommunalités de l'île (chiffres Cirest):
"Ces ratios montrent qu’en 2018, le niveau de dépenses de la Cirest est plus faible que celui de la moyenne des autres agglomérations de l’île, tant en fonctionnement qu’en investissement, tout en se plaçant avant la Casud", explique la collectivité de l'Est. Autre élément de satisfaction pour Jean-Paul Virapoullé, le taux d'endettement de l'EPCI, "qui reste stable et demeure l'un des plus faibles de l'île après celui de la Casud qui est très bas en comparaison avec les autres agglomérations de l'île dont le taux est a minima de 52%".
"Engager en 2020 les grands projets structurants"
Après la séance, au cours de laquelle tous les rapports ont été votés à l'unanimité, Jean-Paul Virapoullé a rendu hommage au travail effectué par ses services. "On affiche un excédent de recettes par rapport aux dépenses de 11 millions d'euros. Cela signifie que nous avons mené une politique de bon père de famille et mis en place des finances saines", affiche le président de la Cirest.
Des "bons chiffres", poursuit-il, qui permettront à l'EPCI d'engager en 2020 "les grands projets structurants qui vont faire de l'Est le territoire d'avenir". Il s'explique dans la vidéo ci-dessous :
"Engager en 2020 les grands projets structurants"
Après la séance, au cours de laquelle tous les rapports ont été votés à l'unanimité, Jean-Paul Virapoullé a rendu hommage au travail effectué par ses services. "On affiche un excédent de recettes par rapport aux dépenses de 11 millions d'euros. Cela signifie que nous avons mené une politique de bon père de famille et mis en place des finances saines", affiche le président de la Cirest.
Des "bons chiffres", poursuit-il, qui permettront à l'EPCI d'engager en 2020 "les grands projets structurants qui vont faire de l'Est le territoire d'avenir". Il s'explique dans la vidéo ci-dessous :