
Le commissaire Vincent Dariet, chef de la Sûreté départementale et Caroline Calbo, procureure de la république
Le parquet de Saint-Pierre fait le point cet après-midi sur la suite donnée aux gardes à vue des protagonistes suspectés d'avoir participé à une fraude électorale à Saint-Pierre.
Les deux premières personnes placées en garde à vue dès mardi ont reconnu avoir participé à la fraude, viennent de confirmer la nouvelle procureure de Saint-Pierre, Caroline Calbo, et le commissaire Vincent Dariet, chef de la sûreté départementale dont le service était en charge de l'enquête lancée en juin dernier suite à une plainte déposée au commissariat de Saint-Pierre.
Les deux fraudeurs présumés ont été mis en examen pour "délit de modification de résultat d’un scrutin". Ils ont reconnu les faits mais ont minimisé leur participation. Ces deux mis en cause ont été présentés à un juge d’instruction ce vendredi. Leur placement sous contrôle judiciaire a également été demandé. Pour ces faits, ils encourent une peine de 2 ans de prison et 30.000 euros d’amende.
Durant leur garde à vue, ils ont impliqué une troisième personne. Mais la garde à vue de cette troisième personne a été levée ce vendredi matin, "les confrontations n’ayant pas établi la participation active de cette personne pour fraude dans ce bureau", soutient la procureure de Saint-Pierre.
Le ou les commanditaires prochainement convoqués ?
Sur l'ampleur de la fraude, la procureure a estimé à "entre 19 et 38 bulletins [qui ont été] substitués dans l’urne, plus l’ajout de 2 bulletins, sans concordance avec la liste d’émargement. Il y a donc eu des différences constatées avec les signatures."
Concernant cette fois le profil des fraudeurs à l'élection, le parquet de Saint-Pierre révèle qu'il s'agit d'agents municipaux. Plus précisément, ce sont des fonctionnaires titulaires. Parmi eux, il y a un employé d’entretien et un conducteur d'engin. Leur statut d'agent public constitue d'ailleurs une circonstance aggravante.
Cette affaire de fraude électorale dans la capitale du sud jette un doute sur la réelle ampleur des votes en faveur de la liste les Républicains dont le patron local est Michel Fontaine, maire de Saint-Pierre. Justement, à la question de savoir si le maire de Saint-Pierre pourrait être convoqué dans le cadre de cette enquête, la procureure s'est évidemment contentée d'une communication maîtrisée en affirmant que "l’instruction judiciaire devrait permettre de délimiter le périmètre de cette fraude".
Rappelons que deux personnes avaient été filmées bourrant allègrement une urne dans l'un des bureaux de vote de Saint-Pierre durant les élections européennes du 26 mai 2019.
Les deux premières personnes placées en garde à vue dès mardi ont reconnu avoir participé à la fraude, viennent de confirmer la nouvelle procureure de Saint-Pierre, Caroline Calbo, et le commissaire Vincent Dariet, chef de la sûreté départementale dont le service était en charge de l'enquête lancée en juin dernier suite à une plainte déposée au commissariat de Saint-Pierre.
Les deux fraudeurs présumés ont été mis en examen pour "délit de modification de résultat d’un scrutin". Ils ont reconnu les faits mais ont minimisé leur participation. Ces deux mis en cause ont été présentés à un juge d’instruction ce vendredi. Leur placement sous contrôle judiciaire a également été demandé. Pour ces faits, ils encourent une peine de 2 ans de prison et 30.000 euros d’amende.
Durant leur garde à vue, ils ont impliqué une troisième personne. Mais la garde à vue de cette troisième personne a été levée ce vendredi matin, "les confrontations n’ayant pas établi la participation active de cette personne pour fraude dans ce bureau", soutient la procureure de Saint-Pierre.
Le ou les commanditaires prochainement convoqués ?
Sur l'ampleur de la fraude, la procureure a estimé à "entre 19 et 38 bulletins [qui ont été] substitués dans l’urne, plus l’ajout de 2 bulletins, sans concordance avec la liste d’émargement. Il y a donc eu des différences constatées avec les signatures."
Concernant cette fois le profil des fraudeurs à l'élection, le parquet de Saint-Pierre révèle qu'il s'agit d'agents municipaux. Plus précisément, ce sont des fonctionnaires titulaires. Parmi eux, il y a un employé d’entretien et un conducteur d'engin. Leur statut d'agent public constitue d'ailleurs une circonstance aggravante.
Cette affaire de fraude électorale dans la capitale du sud jette un doute sur la réelle ampleur des votes en faveur de la liste les Républicains dont le patron local est Michel Fontaine, maire de Saint-Pierre. Justement, à la question de savoir si le maire de Saint-Pierre pourrait être convoqué dans le cadre de cette enquête, la procureure s'est évidemment contentée d'une communication maîtrisée en affirmant que "l’instruction judiciaire devrait permettre de délimiter le périmètre de cette fraude".
Rappelons que deux personnes avaient été filmées bourrant allègrement une urne dans l'un des bureaux de vote de Saint-Pierre durant les élections européennes du 26 mai 2019.
Veuillez nous excuser pour les micro-coupures perceptibles à la fin de la vidéo survenues en raison d'une mauvaise connexion réseau
Pour Me Frédéric Hoarau, avocat de l'un des deux mis en examen, "on est face à un règlement de compte politique" :