Depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes, les commerces de Saint-Gilles doivent baisser le rideau. La journée, sous les menaces de représailles, le soir, sous l'interdiction de travailler liée au couvre-feu. Le chiffre d'affaire des commerçants chute vertigineusement, les salariés risquent de perdre leur emploi.
Pourtant, les restaurateurs et tenanciers de bars et boîtes de nuit rencontrés vendredi après-midi l'affirment d'une seule voix: ils sont favorables au mouvement des Gilets Jaunes. Les revendications quant à la cherté de la vie, la précarisation de la jeunesse, la difficulté d'avoir une vie décente, ils les font leurs. Aussi, se sentent-ils parfaitement incompris, délaissés par les autorités et stigmatisés par une partie de la population.
S'ils sont favorables au mouvement populaire, ils estiment néanmoins que la méthode n'est pas la bonne: "Ils se trompent de cible, c'est le gouvernement qu'il faut bloquer", clame l'un des restaurateurs. S'ils comprennent les causes de la colère, ils estiment son expression violente insupportable. "Ces jeunes sont en déshérence, exclus du système, mais il est inadmissible que nous soyons menacés", dit un patron de boîte de nuit.
Les menaces sont quotidiennes, les scènes surréalistes: "Tous les jours, en début d'après-midi, un groupe de quinze à vingt personnes arpente Saint-Gilles avec un mégaphone et une sirène", raconte la patronne d'un bar-discothèque."Première sommation, Saint-Gilles ville morte, fermez tous les commerces", tel est le mot d'ordre quotidien que subissent les commerçants de Saint-Gilles. Le groupe de "manifestants" fait ensuite du porte à porte, menaçant les commerçants de "tout brûler" s'ils n'obtempèrent pas.
Les commerçants de Saint-Gilles se sont donc regroupés en collectif, ils appellent tous les commerçants de l'île victimes de chantage à se joindre à eux et réclament "le rétablissement de l'état de droit", avec une présence policière supplémentaire. "Des renforts sont arrivés, mais pas à Saint-Gilles, nous nous sentons abandonnés par les autorités", déplore l'un des patrons.
Soutenus par le syndicat des hôteliers et restaurateurs UMIH, les commerçants réclament l'annulation des taxes liées à leur activité sur toute la période du couvre-feu, ainsi que la sécurisation par les forces de l'ordre. Par ailleurs, ils demandent au préfet de décréter l'état de force majeure, afin de pouvoir mettre les employés en chômage technique, condition sine qua non à une indemnisation des employés.
Pourtant, les restaurateurs et tenanciers de bars et boîtes de nuit rencontrés vendredi après-midi l'affirment d'une seule voix: ils sont favorables au mouvement des Gilets Jaunes. Les revendications quant à la cherté de la vie, la précarisation de la jeunesse, la difficulté d'avoir une vie décente, ils les font leurs. Aussi, se sentent-ils parfaitement incompris, délaissés par les autorités et stigmatisés par une partie de la population.
S'ils sont favorables au mouvement populaire, ils estiment néanmoins que la méthode n'est pas la bonne: "Ils se trompent de cible, c'est le gouvernement qu'il faut bloquer", clame l'un des restaurateurs. S'ils comprennent les causes de la colère, ils estiment son expression violente insupportable. "Ces jeunes sont en déshérence, exclus du système, mais il est inadmissible que nous soyons menacés", dit un patron de boîte de nuit.
Les menaces sont quotidiennes, les scènes surréalistes: "Tous les jours, en début d'après-midi, un groupe de quinze à vingt personnes arpente Saint-Gilles avec un mégaphone et une sirène", raconte la patronne d'un bar-discothèque."Première sommation, Saint-Gilles ville morte, fermez tous les commerces", tel est le mot d'ordre quotidien que subissent les commerçants de Saint-Gilles. Le groupe de "manifestants" fait ensuite du porte à porte, menaçant les commerçants de "tout brûler" s'ils n'obtempèrent pas.
Les commerçants de Saint-Gilles se sont donc regroupés en collectif, ils appellent tous les commerçants de l'île victimes de chantage à se joindre à eux et réclament "le rétablissement de l'état de droit", avec une présence policière supplémentaire. "Des renforts sont arrivés, mais pas à Saint-Gilles, nous nous sentons abandonnés par les autorités", déplore l'un des patrons.
Soutenus par le syndicat des hôteliers et restaurateurs UMIH, les commerçants réclament l'annulation des taxes liées à leur activité sur toute la période du couvre-feu, ainsi que la sécurisation par les forces de l'ordre. Par ailleurs, ils demandent au préfet de décréter l'état de force majeure, afin de pouvoir mettre les employés en chômage technique, condition sine qua non à une indemnisation des employés.