Le diabète de type 1, c’est quoi ? Non, il ne s’agit pas du diabète de type 2 qui touche un Réunionnais sur 10. Le traitement du type 1 est bien plus contraignant et si on ne le prend pas, c’est la mort assurée. Et pire encore, les enfants sont touchés. À La Réunion, 350 d’entre eux souffrent du diabète de type 1. Selon l’ADJ 974 (Association des diabétiques junior), cette maladie auto-immune est très peu connue et mal prise en charge. "Les conséquences sont dramatiques", déclare Edwige Le Gac, présidente de l’association.
8 à 10 hémoglucotests (mesure du taux de sucre dans le sang) par jour doivent être effectués sur l’enfant, ainsi que plus de six injections d’insuline. "C’est un traitement qui nécessite souvent qu’un des parents arrête de travailler, explique Edwige Le Gac, et parfois que les enfants quittent l’école". L’ADJ, avec le soutien de la Mutualité de La Réunion, dénonce le manque d’assistance pour ces familles.
Attention aux symptômes et réaction rapide
"Les symptômes sont une grande fatigue, perte de poids, des pipis au lit et beaucoup de soif", indique-t-elle avant d’insister : "Il ne faut pas attendre les résultats de la prise de sang prescrite par le médecin traitant mais effectuer un dextro (hémogulcotest, ndlr) immédiatement. Trop souvent les enfants sont emmenés aux urgences trop tard et arrivent dans un état grave avec un risque vital engagé".
L’enfant est alors hospitalisé une semaine, le temps que la famille apprenne comment analyser les taux de sucre et les injections adaptés. "Les parents deviennent médecins et infirmiers et parfois c’est trop. Ça finit souvent en séparation". C’est pour cela que l’ADJ et la Mutualité de La Réunion demandent à ce qu’une conférence de consensus soit établie pour que des protocoles soient mis en place. La Mutualité a aussi pour objectif de créer une cellule d’assistance aux familles ouverte, si possible, 24h sur 24. Un rendez-vous est d’ailleurs prévu avec l’ARS ce mercredi.
Qu’est ce que le diabète de type 1 ?
À la différence du diabète de type 2 (l’insuline, la protéine qui contrôle le taux de sucre, est produite mais le corps est résistant) qui est maîtrisé par une amélioration du mode de vie et des comprimés, dans le cas du diabète de type 1, le système immunitaire ne reconnaît plus les cellules qui fabriquent l’insuline et les détruit. Les enfants touchés connaissent un taux de mortalité deux fois supérieur à la norme souvent à cause d’un non-diagnostic ou la rupture de traitement (notamment chez les adolescents).
8 à 10 hémoglucotests (mesure du taux de sucre dans le sang) par jour doivent être effectués sur l’enfant, ainsi que plus de six injections d’insuline. "C’est un traitement qui nécessite souvent qu’un des parents arrête de travailler, explique Edwige Le Gac, et parfois que les enfants quittent l’école". L’ADJ, avec le soutien de la Mutualité de La Réunion, dénonce le manque d’assistance pour ces familles.
Attention aux symptômes et réaction rapide
"Les symptômes sont une grande fatigue, perte de poids, des pipis au lit et beaucoup de soif", indique-t-elle avant d’insister : "Il ne faut pas attendre les résultats de la prise de sang prescrite par le médecin traitant mais effectuer un dextro (hémogulcotest, ndlr) immédiatement. Trop souvent les enfants sont emmenés aux urgences trop tard et arrivent dans un état grave avec un risque vital engagé".
L’enfant est alors hospitalisé une semaine, le temps que la famille apprenne comment analyser les taux de sucre et les injections adaptés. "Les parents deviennent médecins et infirmiers et parfois c’est trop. Ça finit souvent en séparation". C’est pour cela que l’ADJ et la Mutualité de La Réunion demandent à ce qu’une conférence de consensus soit établie pour que des protocoles soient mis en place. La Mutualité a aussi pour objectif de créer une cellule d’assistance aux familles ouverte, si possible, 24h sur 24. Un rendez-vous est d’ailleurs prévu avec l’ARS ce mercredi.
Qu’est ce que le diabète de type 1 ?
À la différence du diabète de type 2 (l’insuline, la protéine qui contrôle le taux de sucre, est produite mais le corps est résistant) qui est maîtrisé par une amélioration du mode de vie et des comprimés, dans le cas du diabète de type 1, le système immunitaire ne reconnaît plus les cellules qui fabriquent l’insuline et les détruit. Les enfants touchés connaissent un taux de mortalité deux fois supérieur à la norme souvent à cause d’un non-diagnostic ou la rupture de traitement (notamment chez les adolescents).