Un collectif s'est créé, composé de malades, accompagnants et de collectifs existants (collectif974, fier d'être St-paulois), avec le soutien de Télé Kréol. L'objectif de "Plus jamais ça" est de regrouper tous les acteurs de la santé et les institutions afin de créer un guichet unique concernant les aides au départ et au séjour des patients nécessitant une hospitalisation en hexagone. Le collectif réclame par ailleurs que la de continuité territoriale sanitaire soit inscrite dans la Constitution française.
On se souvient que le principe du guichet unique pour accueillir et guider les malades et leurs familles en partance vers l'hexagone avait été pieusement et unanimement validé par les nombreux élus réunis en 2017 par Aurélien Centon. Depuis, aucun acte en ce sens n'a été effectué, rappelle Jonathan Bima, à l'origine du projet. Il n'est pas question de faire concurrence à Aurélien Centon sur le sujet, car Jonathan Bima affirme être conseillé par le président de l'association P'tit coeur, ancien candidat à la législative partielle de la 7ème circonscription.
Samuel Mouen, membre du collectif l'affirme, le collectif est ouvert à tous et se veut non partisan: "il s'agit de dépasser les clivages, qui font que n'existe toujours pas de continuité territoriale sanitaire. Le droit à la santé est inscrit dans la constitution, nous voulons que la continuité territoriale sanitaire le soit aussi." Samuel Mouen précise deux revendications du collectif: la mise en place d'un guichet unique d'information et d'aide, ainsi que celle d'un fonds départemental solidaire d'accompagnement d'urgence.
En effet, les cas sont nombreux de familles en grande difficulté face à la maladie non prise en charge par les hôpitaux de La Réunion. Les cas nécessitant des soins en métropole sont les plus complexes, et les soins de suite sont souvent très longs, aussi les patients doivent-ils rester en métropole longtemps, ainsi que leurs accompagnants. En témoignent ce jour Lydia, la soeur de Raïssa, dont nous vous avons relaté l'histoire précédemment, Lucinda, qui a dû accompagner son bébé d'un mois dans un hôpital à Paris, mais aussi Annabelle, qui doit partir demain à Nantes pour se faire greffer un rein et un pancréas, avec ses deux petites filles.
Annabelle regrette de n'avoir trouvé aucune aide de la part ni de la région, ni du département, ni de la mairie de Saint-Paul. C'est une femme originaire de La Réunion qui viendra la chercher à l'aéroport de Nantes, et l'hébergera quelques jours, en attendant que la jeune femme trouve un hébergement pérenne. Annabelle s'est vu refuser toute aide pour que ses deux fillettes de 5 et 7 ans, qu'elle élève seule, puissent l'accompagner à Nantes. Mais elle ne peut imaginer être séparée durant un an de ses enfants: "Mes enfants sont mon Tout, mon réconfort, ce sont elles qui me tiennent debout".
Dimanche prochain 21 juillet, le collectif "Plus jamais ça" organise un tour de l'île avec une caravane solidaire, au départ de Saint-Paul à 8H sur le front de mer. La caravane s'arrêtera tout d'abord à Saint-Leu, puis à Saint-Pierre, à Saint-Philippe où sera organisé un pique-nique avec concert et animations. Après une halte à Bras-Panon, la caravane s'arrêtera à la pyramide inversée, au département (en charge de l'action sociale), puis enfin à la préfecture.
On se souvient que le principe du guichet unique pour accueillir et guider les malades et leurs familles en partance vers l'hexagone avait été pieusement et unanimement validé par les nombreux élus réunis en 2017 par Aurélien Centon. Depuis, aucun acte en ce sens n'a été effectué, rappelle Jonathan Bima, à l'origine du projet. Il n'est pas question de faire concurrence à Aurélien Centon sur le sujet, car Jonathan Bima affirme être conseillé par le président de l'association P'tit coeur, ancien candidat à la législative partielle de la 7ème circonscription.
Samuel Mouen, membre du collectif l'affirme, le collectif est ouvert à tous et se veut non partisan: "il s'agit de dépasser les clivages, qui font que n'existe toujours pas de continuité territoriale sanitaire. Le droit à la santé est inscrit dans la constitution, nous voulons que la continuité territoriale sanitaire le soit aussi." Samuel Mouen précise deux revendications du collectif: la mise en place d'un guichet unique d'information et d'aide, ainsi que celle d'un fonds départemental solidaire d'accompagnement d'urgence.
En effet, les cas sont nombreux de familles en grande difficulté face à la maladie non prise en charge par les hôpitaux de La Réunion. Les cas nécessitant des soins en métropole sont les plus complexes, et les soins de suite sont souvent très longs, aussi les patients doivent-ils rester en métropole longtemps, ainsi que leurs accompagnants. En témoignent ce jour Lydia, la soeur de Raïssa, dont nous vous avons relaté l'histoire précédemment, Lucinda, qui a dû accompagner son bébé d'un mois dans un hôpital à Paris, mais aussi Annabelle, qui doit partir demain à Nantes pour se faire greffer un rein et un pancréas, avec ses deux petites filles.
Annabelle regrette de n'avoir trouvé aucune aide de la part ni de la région, ni du département, ni de la mairie de Saint-Paul. C'est une femme originaire de La Réunion qui viendra la chercher à l'aéroport de Nantes, et l'hébergera quelques jours, en attendant que la jeune femme trouve un hébergement pérenne. Annabelle s'est vu refuser toute aide pour que ses deux fillettes de 5 et 7 ans, qu'elle élève seule, puissent l'accompagner à Nantes. Mais elle ne peut imaginer être séparée durant un an de ses enfants: "Mes enfants sont mon Tout, mon réconfort, ce sont elles qui me tiennent debout".
Dimanche prochain 21 juillet, le collectif "Plus jamais ça" organise un tour de l'île avec une caravane solidaire, au départ de Saint-Paul à 8H sur le front de mer. La caravane s'arrêtera tout d'abord à Saint-Leu, puis à Saint-Pierre, à Saint-Philippe où sera organisé un pique-nique avec concert et animations. Après une halte à Bras-Panon, la caravane s'arrêtera à la pyramide inversée, au département (en charge de l'action sociale), puis enfin à la préfecture.