Dans le monde, déjà plus de 20 millions de véhicules circulent au gaz naturel pour véhicules. En France métropolitaine, il y en a près de 20.000. C'est pourquoi, bien qu'elle ait conscience du retard accumulé, la Chambre de Commerce et d'Industrie de La Réunion souhaite lancer la réflexion pendant qu'il est encore temps et ainsi proposer la mise en place du bio GNV sur l'île.
"C'est produire propre et moins consommer. Aujourd'hui nous sommes quand même dépendants énergétiquement", affirme Ibrahim Patel, président de la CCIR. Geoffrey Buot, du bureau d'études Akajoule, ajoute que "c'est une bonne chose pour La Réunion d'un point de vue du développement durable, puisque ça va permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre, ce qui impacte le réchauffement climatique du secteur des transports". Geoffrey Buot est venu présenter ce mardi au président Ibrahim Patel et aux membres de la commission transport les pistes d’évolution pour un transport utilisant un carburant alternatif.
"On se donne un délai de 5 à 6 ans"
Ce gaz serait également une solution pour l'économie circulaire. En effet "on a rencontré la chambre d'agriculture, qui est intéressée par le projet", annonce Geoffrey Buot. Cette dernière cherche des alternatives et le bio carburant pourrait être une solution.
"A La Réunion, on produit déjà 3600 tonnes de méthane, rien n'empêche aujourd'hui qu'on se serve de cette production pour l'amener à l'expérimenter sur les voitures professionnelles, comme les bus, les tracteurs ou les utilitaires", explique Ibrahim Patel.
Après les véhicules professionnels, la deuxième partie de l'étude portera sur l'évolution de ce gaz. Elle va être présentée au mois de novembre, à la Région, au Département ainsi qu'aux communautés de communes pour en arriver à l'expérimentation qui est de "faire rouler nos véhicules avec du gaz qui est beaucoup plus propre, plus économique et moins polluant", explique Ibrahim Patel.
Et c'est à ce moment-là qu'il faudra être le plus convaincant sur le réel intérêt de ce gaz, afin qu'il puisse être intégré à la prochaine PPE (Programmation Pluriannuelle de l'Energie), dont sa réactualisation doit se faire en 2021. "On se donne un délai de 5 à 6 ans pour dire que les premiers véhicules au gaz peuvent se retrouver sur les routes réunionnaises", programme le président de la Chambre de commerce.
"C'est produire propre et moins consommer. Aujourd'hui nous sommes quand même dépendants énergétiquement", affirme Ibrahim Patel, président de la CCIR. Geoffrey Buot, du bureau d'études Akajoule, ajoute que "c'est une bonne chose pour La Réunion d'un point de vue du développement durable, puisque ça va permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre, ce qui impacte le réchauffement climatique du secteur des transports". Geoffrey Buot est venu présenter ce mardi au président Ibrahim Patel et aux membres de la commission transport les pistes d’évolution pour un transport utilisant un carburant alternatif.
"On se donne un délai de 5 à 6 ans"
Ce gaz serait également une solution pour l'économie circulaire. En effet "on a rencontré la chambre d'agriculture, qui est intéressée par le projet", annonce Geoffrey Buot. Cette dernière cherche des alternatives et le bio carburant pourrait être une solution.
"A La Réunion, on produit déjà 3600 tonnes de méthane, rien n'empêche aujourd'hui qu'on se serve de cette production pour l'amener à l'expérimenter sur les voitures professionnelles, comme les bus, les tracteurs ou les utilitaires", explique Ibrahim Patel.
Après les véhicules professionnels, la deuxième partie de l'étude portera sur l'évolution de ce gaz. Elle va être présentée au mois de novembre, à la Région, au Département ainsi qu'aux communautés de communes pour en arriver à l'expérimentation qui est de "faire rouler nos véhicules avec du gaz qui est beaucoup plus propre, plus économique et moins polluant", explique Ibrahim Patel.
Et c'est à ce moment-là qu'il faudra être le plus convaincant sur le réel intérêt de ce gaz, afin qu'il puisse être intégré à la prochaine PPE (Programmation Pluriannuelle de l'Energie), dont sa réactualisation doit se faire en 2021. "On se donne un délai de 5 à 6 ans pour dire que les premiers véhicules au gaz peuvent se retrouver sur les routes réunionnaises", programme le président de la Chambre de commerce.
Ce gaz est utilisé depuis plus de 20 ans, notamment sur les bus. "C'est l'un des marchés les plus dynamiques au niveau européen et en termes de véhicules lourds, les immatriculations sont de plus en plus importantes", confie Geoffrey Buot.
Le but, à terme, est que l'ensemble des véhicules réunionnais circulent avec ce gaz car "notre dépendance nous amène à une pénurie demain et en cas de pénurie à La Réunion tout est paralysé car nous ne connaissons que le tout voiture", rappelle Ibrahim Patel.
Pour ce faire, il faudra que La Réunion définisse une taxe, "et si possible lui apporter un avantage par rapport au gazole pour le rendre pertinent économiquement pour les différents acteurs du territoire", explique Geoffrey Buot. En métropole, qui dispose déjà de GNV, un avantage fiscal est offert sur ce carburant.
Geoffrey Buot précise que ce gaz est une solution alternative et n'est en aucun cas une solution concurrente aux véhicules électriques, mais peut être complémentaire. "Contrairement à des véhicules électriques, où il faudra des capacités de production électrique importantes pour ravitailler les véhicules, on ne va pas générer des besoins de production électrique supplémentaires. De plus, à La Réunion on a un mix électrique qui est encore de manière assez importante fossile avec notamment du charbon et du fioul, ce qui fait que l'impact environnemental des véhicules électriques n'est pas parfait", déclare-t-il.
Le but, à terme, est que l'ensemble des véhicules réunionnais circulent avec ce gaz car "notre dépendance nous amène à une pénurie demain et en cas de pénurie à La Réunion tout est paralysé car nous ne connaissons que le tout voiture", rappelle Ibrahim Patel.
Pour ce faire, il faudra que La Réunion définisse une taxe, "et si possible lui apporter un avantage par rapport au gazole pour le rendre pertinent économiquement pour les différents acteurs du territoire", explique Geoffrey Buot. En métropole, qui dispose déjà de GNV, un avantage fiscal est offert sur ce carburant.
Geoffrey Buot précise que ce gaz est une solution alternative et n'est en aucun cas une solution concurrente aux véhicules électriques, mais peut être complémentaire. "Contrairement à des véhicules électriques, où il faudra des capacités de production électrique importantes pour ravitailler les véhicules, on ne va pas générer des besoins de production électrique supplémentaires. De plus, à La Réunion on a un mix électrique qui est encore de manière assez importante fossile avec notamment du charbon et du fioul, ce qui fait que l'impact environnemental des véhicules électriques n'est pas parfait", déclare-t-il.