Le PS local en mode reconquête. Hier, pas moins de 500 militants ont répondu présent pour le pique-nique de rentrée du parti à la rose qui s'est déroulé au Parc de la Trinité à Saint-Denis. L'occasion pour son premier secrétaire fédéral, Philippe Naillet, de réaffirmer l'ancrage à gauche du PS et de passer en revue la politique menée au niveau national par Emmanuel Macron et au niveau local par Didier Robert, président de Région.
"Le mot résignation ne fait pas partie du vocabulaire des socialistes réunionnais", lance d'emblée Philippe Naillet, qui compte sur la "mobilisation" des sympathisants pour porter le PS, notamment contre la politique d'Emmanuel Macron. Le responsable socialiste estime en effet que la politique du chef de l'Etat "fragilise les plus démunis". "On l'a vu sur l'augmentation de la CSG sur les petites retraites, sur la suppression des contrats aidés ou encore sur la suppression de l'aide accession à la propriété. Dans le même temps, il fait cadeau de cinq milliards d'euros aux plus riches ! Il faut dénoncer cela, défendre les Réunionnais et les plus fragiles", dénonce Philippe Naillet.
Sur le plan local, ce dernier critique également la politique de Didier Robert, "une politique de communication" qui ne "prépare pas l'avenir". Pour illustrer son propos, Philippe Naillet prend pour exemple le cas de l'illettrisme dans l'île, qui concerne pas moins de 22% de la population réunionnaise. "Ce qui est grave là-dessus c'est que ce chiffre ne diminue pas. La Région n'a pas de vraie stratégie: elle donne 820 000 euros aux associations notamment aux Cases à Lire mais cela ne touche que 800 personnes. De l'autre côté, vous avez 116 000 personnes qui sont en situation d'illettrisme: Didier Robert vide l'océan avec une cuillère à café", glisse-t-il.
"Didier Robert n'a que le mot 'émancipation' à la bouche"
Autre reproche fait au président de Région: "lorsqu'il s'érige en parangon du développement écologique". "La part des énergies renouvelables dans notre mix énergétique a diminué de quatre points en trois ans, passant de 36% à 32%", poursuit le secrétaire fédéral.
"De plus, Didier Robert n'a que le mot 'émancipation' à la bouche", reprend Philippe Naillet. "Sauf qu'il est contre la suppression de l'amendement Virapoullé. D'un côté on parle d'émancipation, de l'autre on ne fait pas confiance aux Réunionnais, on souhaite qu'ils continuent à vivre sous tutelle en les considérant comme des incapables", ajoute-t-il.
Après avoir relevé les mauvais points des politiques locales et nationales, Philippe Naillet conçoit malgré tout que le PS ne doit pas "juste dénoncer" pour exister. "Ce que les Réunionnais attendent du Parti socialiste c'est qu'il soit uni, rassemblé mais surtout qu'il travaille et propose. C'est pour cela que dès les prochaines semaines, nous allons mettre en place un certain nombre d'ateliers dans les différentes régions de l'île", explique-t-il. Le but: "entendre et faire le bilan de la politique européenne à La Réunion mais aussi faire des propositions pour les futures échéances".
"Le mot résignation ne fait pas partie du vocabulaire des socialistes réunionnais", lance d'emblée Philippe Naillet, qui compte sur la "mobilisation" des sympathisants pour porter le PS, notamment contre la politique d'Emmanuel Macron. Le responsable socialiste estime en effet que la politique du chef de l'Etat "fragilise les plus démunis". "On l'a vu sur l'augmentation de la CSG sur les petites retraites, sur la suppression des contrats aidés ou encore sur la suppression de l'aide accession à la propriété. Dans le même temps, il fait cadeau de cinq milliards d'euros aux plus riches ! Il faut dénoncer cela, défendre les Réunionnais et les plus fragiles", dénonce Philippe Naillet.
Sur le plan local, ce dernier critique également la politique de Didier Robert, "une politique de communication" qui ne "prépare pas l'avenir". Pour illustrer son propos, Philippe Naillet prend pour exemple le cas de l'illettrisme dans l'île, qui concerne pas moins de 22% de la population réunionnaise. "Ce qui est grave là-dessus c'est que ce chiffre ne diminue pas. La Région n'a pas de vraie stratégie: elle donne 820 000 euros aux associations notamment aux Cases à Lire mais cela ne touche que 800 personnes. De l'autre côté, vous avez 116 000 personnes qui sont en situation d'illettrisme: Didier Robert vide l'océan avec une cuillère à café", glisse-t-il.
"Didier Robert n'a que le mot 'émancipation' à la bouche"
Autre reproche fait au président de Région: "lorsqu'il s'érige en parangon du développement écologique". "La part des énergies renouvelables dans notre mix énergétique a diminué de quatre points en trois ans, passant de 36% à 32%", poursuit le secrétaire fédéral.
"De plus, Didier Robert n'a que le mot 'émancipation' à la bouche", reprend Philippe Naillet. "Sauf qu'il est contre la suppression de l'amendement Virapoullé. D'un côté on parle d'émancipation, de l'autre on ne fait pas confiance aux Réunionnais, on souhaite qu'ils continuent à vivre sous tutelle en les considérant comme des incapables", ajoute-t-il.
Après avoir relevé les mauvais points des politiques locales et nationales, Philippe Naillet conçoit malgré tout que le PS ne doit pas "juste dénoncer" pour exister. "Ce que les Réunionnais attendent du Parti socialiste c'est qu'il soit uni, rassemblé mais surtout qu'il travaille et propose. C'est pour cela que dès les prochaines semaines, nous allons mettre en place un certain nombre d'ateliers dans les différentes régions de l'île", explique-t-il. Le but: "entendre et faire le bilan de la politique européenne à La Réunion mais aussi faire des propositions pour les futures échéances".