Première plénière de l'année au Département, avec à l'ordre du jour le débat sur les orientations budgétaires de la collectivité.
Une année 2019 "charnière" a rappelé son président Cyrille Melchior, avec la prise en compte des mouvements sociaux de fin 2018 mais aussi avec une réduction "sans précédent" de ses marges de manoeuvre. Le conseil départemental a dû faire face en 2018 à une très forte hausse des dépenses d'allocations individuelles de solidarité, à hauteur de 37 millions d'euros, et à la perte de 46 millions d'euros au titre de la taxe sur le tabac.
"Malgré ces épreuves, nous pouvons être fiers d'avoir respecté les engagements pris dans le cadre du contrat de confiance", se félicite le locataire du Palais de la Source. En effet, le conseil départemental a réussi à contenir ses dépenses de fonctionnement sous le seuil préconisé par l'État de +1,32%. De plus, sa capacité de désendettement reste bien en-deçà de la cible des 10 années. Des résultats qui illustrent "la rigueur et le sens des responsabilités" de l'actuelle mandature "dans un contexte particulièrement contraint", souligne Cyrille Melchior.
Néanmoins, malgré ces résultats, ce dernier tire la sonnette d'alarme : "notre collectivité ne pourra pas supporter un deuxième cataclysme financier à la hauteur de celui qui s'est abattu en 2018". Dans son viseur : le RSA, dont la gestion passe par une "nécessaire recentralisation" du dispositif vers l'État.
Une demande réitérée par Cyrille Melchior lors de ses dernières entrevues avec Emmanuel Macron et Edouard Philippe. Une mission interministérielle, pilotée par Agnès Buzyn, ministre de la Santé et des Solidarités, se rendra prochainement en Guadeloupe et à La Réunion afin d'étudier les conditions et modalités de la recentralisation de ce dispositif.
Une année 2019 "charnière" a rappelé son président Cyrille Melchior, avec la prise en compte des mouvements sociaux de fin 2018 mais aussi avec une réduction "sans précédent" de ses marges de manoeuvre. Le conseil départemental a dû faire face en 2018 à une très forte hausse des dépenses d'allocations individuelles de solidarité, à hauteur de 37 millions d'euros, et à la perte de 46 millions d'euros au titre de la taxe sur le tabac.
"Malgré ces épreuves, nous pouvons être fiers d'avoir respecté les engagements pris dans le cadre du contrat de confiance", se félicite le locataire du Palais de la Source. En effet, le conseil départemental a réussi à contenir ses dépenses de fonctionnement sous le seuil préconisé par l'État de +1,32%. De plus, sa capacité de désendettement reste bien en-deçà de la cible des 10 années. Des résultats qui illustrent "la rigueur et le sens des responsabilités" de l'actuelle mandature "dans un contexte particulièrement contraint", souligne Cyrille Melchior.
Néanmoins, malgré ces résultats, ce dernier tire la sonnette d'alarme : "notre collectivité ne pourra pas supporter un deuxième cataclysme financier à la hauteur de celui qui s'est abattu en 2018". Dans son viseur : le RSA, dont la gestion passe par une "nécessaire recentralisation" du dispositif vers l'État.
Une demande réitérée par Cyrille Melchior lors de ses dernières entrevues avec Emmanuel Macron et Edouard Philippe. Une mission interministérielle, pilotée par Agnès Buzyn, ministre de la Santé et des Solidarités, se rendra prochainement en Guadeloupe et à La Réunion afin d'étudier les conditions et modalités de la recentralisation de ce dispositif.
"Le rôle du @departement974 n'est pas de faire un chèque mensuel de 50 millions € à la #CAF à la place de l'État. Nous voulons sortir d'une politique de guichet pour être un acteur du développement de notre territoire et de l'intelligence institutionnelle" #RSA #LaReunion
— Samuel Irlepenne (@samzinfos974) 6 mars 2019
Sur les orientations budgétaires à proprement parler, Cyrille Melchior a indiqué qu'elles seront axées autour d'un triptyque "qui fonde la solidarité réunionnaise" : social, économique et territorial.
Sur le premier point, la collectivité départementale a indiqué que les dispositifs actuels (aide alimentaire dans les épiceries solidaires, aide sociale à l'enfance, aux jeunes en quête d'insertion, aux familles, aux gramounes et aux personnes en situation de handicap) seront maintenus et plus adaptés aux réalités et aux problématiques des Réunionnais. Dans le domaine du logement, les parcours résidentiels adaptés, cohérents et sécurisés seront privilégiés par le Département, qui maintiendra son fonds de solidarité pour le logement.
Après la tournée des communes, le PST entre en action en 2019
Sur la solidarité économique, le Département continuera à investir massivement (plus de 150 millions d'euros l'an dernier) dans l'économie locale, en particulier dans le BTP, sans oublier son soutien à la filière agricole. Cyrille Melchior a tenu à souligner "la grande qualité" du stand de La Réunion au Salon international de l'Agriculture: "une fois de plus, La Réunion de l'excellence s'est démarquée et s'est valorisée aux yeux du monde (…) Avec 8 médailles dont 4 en or, nous pouvons être fiers du savoir-faire péï et de l'excellence agricole réunionnaise".
Dernier axe de ces OB, la solidarité territoriale. L'année 2019 sera l'année "de la pleine mise en action et application" des Pactes de solidarité territoriale (PST) signés l'an dernier avec les 24 communes de l'île. "75 millions d'euros seront injectés dans l'économie locale et pour le bien-être de la population réunionnaise", a rappelé le président du Département.
Dans le cadre de la modernisation de son offre de services, la nouvelle organisation des services sociaux et médico-sociaux, visant à plus de proximité avec le public et expérimentée dans l'Est et le Nord, sera étendue à toute l'île. Une enveloppe de cinq millions d'euros sera également débloquée pour la rénovation des bâtiments des services départementaux et à l'amélioration du cadre de travail des agents. Une somme qui permettra également d'accompagner l'activité des TPE/PME locales.
Si dans l'ensemble, les élus, qu'ils soient de la majorité ou de l'opposition, ont salué le travail effectué par l'actuelle mandature, la question de la rémunération du directeur de la toute nouvelle SPL EDDEN (Ecologie, Développement durable des espaces naturels), dont le salaire avoisinerait 14000 euros par mois, ne pouvait pas ne pas être abordée au cours de cette séance plénière (voir la réaction du conseiller départemental Jean-Jacques Morel dans un article à paraître).
Sur le premier point, la collectivité départementale a indiqué que les dispositifs actuels (aide alimentaire dans les épiceries solidaires, aide sociale à l'enfance, aux jeunes en quête d'insertion, aux familles, aux gramounes et aux personnes en situation de handicap) seront maintenus et plus adaptés aux réalités et aux problématiques des Réunionnais. Dans le domaine du logement, les parcours résidentiels adaptés, cohérents et sécurisés seront privilégiés par le Département, qui maintiendra son fonds de solidarité pour le logement.
Après la tournée des communes, le PST entre en action en 2019
Sur la solidarité économique, le Département continuera à investir massivement (plus de 150 millions d'euros l'an dernier) dans l'économie locale, en particulier dans le BTP, sans oublier son soutien à la filière agricole. Cyrille Melchior a tenu à souligner "la grande qualité" du stand de La Réunion au Salon international de l'Agriculture: "une fois de plus, La Réunion de l'excellence s'est démarquée et s'est valorisée aux yeux du monde (…) Avec 8 médailles dont 4 en or, nous pouvons être fiers du savoir-faire péï et de l'excellence agricole réunionnaise".
Dernier axe de ces OB, la solidarité territoriale. L'année 2019 sera l'année "de la pleine mise en action et application" des Pactes de solidarité territoriale (PST) signés l'an dernier avec les 24 communes de l'île. "75 millions d'euros seront injectés dans l'économie locale et pour le bien-être de la population réunionnaise", a rappelé le président du Département.
Dans le cadre de la modernisation de son offre de services, la nouvelle organisation des services sociaux et médico-sociaux, visant à plus de proximité avec le public et expérimentée dans l'Est et le Nord, sera étendue à toute l'île. Une enveloppe de cinq millions d'euros sera également débloquée pour la rénovation des bâtiments des services départementaux et à l'amélioration du cadre de travail des agents. Une somme qui permettra également d'accompagner l'activité des TPE/PME locales.
Si dans l'ensemble, les élus, qu'ils soient de la majorité ou de l'opposition, ont salué le travail effectué par l'actuelle mandature, la question de la rémunération du directeur de la toute nouvelle SPL EDDEN (Ecologie, Développement durable des espaces naturels), dont le salaire avoisinerait 14000 euros par mois, ne pouvait pas ne pas être abordée au cours de cette séance plénière (voir la réaction du conseiller départemental Jean-Jacques Morel dans un article à paraître).