C'est fait. La convention tant attendue entre la Cirest, la ville de St-André, la Région, le Département et la Cosmetic Valley, prélude au lancement de la filière PAPAM (plantes à parfum et des plantes médicinales) à La Réunion, a été signée ce jeudi à la mairie de Saint-André. "Nous avons écrit en lettres d'or une nouvelle page de l'agriculture réunionnaise" assure le maire et président de l'intercommunalité de l'Est, Jean-Paul Virapoullé.
Ce dernier souhaite faire de La Réunion, grâce à ce partenariat multi-acteurs, "une Cosmetic Valley réunionnaise pépinière de production d'une nouvelle richesse". "Les choses sont claires pour les 30 prochaines années à La Réunion: ou bien on produit, on exporte et Paris et l'Europe se disent que nous sommes une terre de travailleurs, soit on reste dans notre train-train habituel et on continue à exporter 800 millions d'euros par an pour près de 10 milliards d'importation. On ne peut pas continuer comme ça", argue Jean-Paul Virapoullé.
Le maire de Saint-André parle même de "révolution silencieuse" à propos de l'agriculture réunionnaise. "En plus d'attirer de grands groupes nationaux et internationaux, ce partenariat va donner de nouveaux métiers, de nouvelles productions et l'occupation des terres en friche, tout en limitant le chômage dans l'île", ajoute-t-il.
Ce dernier souhaite faire de La Réunion, grâce à ce partenariat multi-acteurs, "une Cosmetic Valley réunionnaise pépinière de production d'une nouvelle richesse". "Les choses sont claires pour les 30 prochaines années à La Réunion: ou bien on produit, on exporte et Paris et l'Europe se disent que nous sommes une terre de travailleurs, soit on reste dans notre train-train habituel et on continue à exporter 800 millions d'euros par an pour près de 10 milliards d'importation. On ne peut pas continuer comme ça", argue Jean-Paul Virapoullé.
Le maire de Saint-André parle même de "révolution silencieuse" à propos de l'agriculture réunionnaise. "En plus d'attirer de grands groupes nationaux et internationaux, ce partenariat va donner de nouveaux métiers, de nouvelles productions et l'occupation des terres en friche, tout en limitant le chômage dans l'île", ajoute-t-il.
La convention signée ce jeudi est un accord de collaboration entre les différentes entités pour favoriser le développement de leurs acteurs (entreprises, laboratoires ou organismes de formation), créer un réseau d'échanges et d'informations sans oublier d'apporter un support à l'export aux entreprises des réseaux respectifs.
C'est dans leur recherche de cultures alternatives à la canne à sucre que la Ville de Saint-André et la Cirest ont jeté leur dévolu sur les plantes à parfum et les plantes médicinales (PAPAM). Des ressources qui ne manquent pas dans l'Est, qui possède un potentiel non négligeable à exploiter.
Des ressources qui ne sont pas assez mises en valeur alors que dans le même temps, sur le marché mondial, les patients tournent le dos aux produits chimiques pharmaceutiques pour s'orienter davantage vers les produits naturels et les plantes médicinales. De plus, le marché de la cosmétique, en plein essor à l'échelle mondiale, représente plus de 401 milliards d'euros en prix de vente distributeur selon les données d'Euromonitor International, 2016.
En France, chaque année, ce ne sont pas moins de 30 milliards d'euros de chiffre d'affaires qui sont générés, soit le second secteur exportateur de l'économie nationale derrière la construction aéronautique. "La Cosmetic Valley a un rôle national de valorisation de la cosmétique française dans le monde entier (…) Il y a une biodiversité extraordinaire à La Réunion et grâce à la cosmétopée tirée de cette biodiversité, on pourra développer de nouveaux produits traditionnels permettant aux Réunionnais de sortir des produits nouveaux en cosmétique", explique Jean-Luc Ansel, directeur général et fondateur de la Cosmetic Valley.
Et La Réunion a bien sûr un rôle à jouer au vu des richesses naturelles qu'elle renferme. En effet, en août 2013, 16 plantes médicinales péï ont été officiellement inscrites à la pharmacopée française par l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM).
Une reconnaissance qui a permis aux acteurs locaux de prendre conscience de la richesse de la pharmacopée réunionnaise et d'en faire une industrie à part entière. "Nous connaissons tous ici la tradition du zerbaz, qui nous permet de nous soigner", tient à rappeler le président du conseil départemental, Cyrille Melchior.
Le patron du Palais de la Source estime que ce savoir-faire ancestral "mérite" la reconnaissance et le soutien des collectivités locales. "Pour le Département, il est important de réunir toutes les synergies (…) La Cirest est pionnière dans ce domaine (des Papam, ndlr), mais nous souhaitons aussi accompagner tous les projets à l'échelle du Département de La Réunion", termine M.Melchior.
C'est dans leur recherche de cultures alternatives à la canne à sucre que la Ville de Saint-André et la Cirest ont jeté leur dévolu sur les plantes à parfum et les plantes médicinales (PAPAM). Des ressources qui ne manquent pas dans l'Est, qui possède un potentiel non négligeable à exploiter.
Des ressources qui ne sont pas assez mises en valeur alors que dans le même temps, sur le marché mondial, les patients tournent le dos aux produits chimiques pharmaceutiques pour s'orienter davantage vers les produits naturels et les plantes médicinales. De plus, le marché de la cosmétique, en plein essor à l'échelle mondiale, représente plus de 401 milliards d'euros en prix de vente distributeur selon les données d'Euromonitor International, 2016.
En France, chaque année, ce ne sont pas moins de 30 milliards d'euros de chiffre d'affaires qui sont générés, soit le second secteur exportateur de l'économie nationale derrière la construction aéronautique. "La Cosmetic Valley a un rôle national de valorisation de la cosmétique française dans le monde entier (…) Il y a une biodiversité extraordinaire à La Réunion et grâce à la cosmétopée tirée de cette biodiversité, on pourra développer de nouveaux produits traditionnels permettant aux Réunionnais de sortir des produits nouveaux en cosmétique", explique Jean-Luc Ansel, directeur général et fondateur de la Cosmetic Valley.
Et La Réunion a bien sûr un rôle à jouer au vu des richesses naturelles qu'elle renferme. En effet, en août 2013, 16 plantes médicinales péï ont été officiellement inscrites à la pharmacopée française par l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM).
Une reconnaissance qui a permis aux acteurs locaux de prendre conscience de la richesse de la pharmacopée réunionnaise et d'en faire une industrie à part entière. "Nous connaissons tous ici la tradition du zerbaz, qui nous permet de nous soigner", tient à rappeler le président du conseil départemental, Cyrille Melchior.
Le patron du Palais de la Source estime que ce savoir-faire ancestral "mérite" la reconnaissance et le soutien des collectivités locales. "Pour le Département, il est important de réunir toutes les synergies (…) La Cirest est pionnière dans ce domaine (des Papam, ndlr), mais nous souhaitons aussi accompagner tous les projets à l'échelle du Département de La Réunion", termine M.Melchior.