Alertée par les photos d'un lanceur d'alerte montrant tas de cochons morts en état de décomposition avancée, l'association L214 est partie enquêter dans un élevage intensif du Finistère comportant plus de 8 000 cochons (élevage adhérant au groupement de producteurs Triskalia). Il en ressort une vidéo édifiante de 46 minutes, commentée par Yann Arthus Bertrand. "Le sort que nous réservons à ces animaux, c'est tout simplement l'enfer sur terre", exprime gravement l'écologiste.
L'élevage est de type "naisseur-engraisseur". Il fait naître des porcelets (élevage de truies reproductrices), puis les engraisse. Sur les images, on peut s'apercevoir des conditions de détention sordides : "truies en cage, mutilations systématiques, animaux non soignés, cannibalisme, cadavres non ramassés…", énumère l'association de protection animale, qui dresse un rapport de 50 pages.
Conséquence de la promiscuité, les animaux se dévorent entre eux
"Des centaines de truies passeront toute leur vie dans ces sombres bâtiments (...). Une fois en âge de procréer, elles sont emprisonnées dans ces cages de gestation (...). Elles sont littéralement enserrées entre des barreaux", commente la voix de Yann Arthus Bertrand sur de douloureuses images. Les animaux vivent sur un sol bétonné et ajouré pour laisser passer leurs déjection, sans paille ni accès à l’extérieur.
"Les plus petits se coincent les pattes et éprouvent toutes les difficultés du monde pour rejoindre les mamelles de leur mère, mère qui ne pourra pas leur venir en aide, coincée par les barreaux de sa cage, sans possibilité même de se retourner", décrit encore le réalisateur. Beaucoup des nouveaux-nés meurent dès le premiers jours. Les autres vont être castrés à vifs, avoir les dents meulées et la queue coupée.
L'élevage est de type "naisseur-engraisseur". Il fait naître des porcelets (élevage de truies reproductrices), puis les engraisse. Sur les images, on peut s'apercevoir des conditions de détention sordides : "truies en cage, mutilations systématiques, animaux non soignés, cannibalisme, cadavres non ramassés…", énumère l'association de protection animale, qui dresse un rapport de 50 pages.
Conséquence de la promiscuité, les animaux se dévorent entre eux
"Des centaines de truies passeront toute leur vie dans ces sombres bâtiments (...). Une fois en âge de procréer, elles sont emprisonnées dans ces cages de gestation (...). Elles sont littéralement enserrées entre des barreaux", commente la voix de Yann Arthus Bertrand sur de douloureuses images. Les animaux vivent sur un sol bétonné et ajouré pour laisser passer leurs déjection, sans paille ni accès à l’extérieur.
"Les plus petits se coincent les pattes et éprouvent toutes les difficultés du monde pour rejoindre les mamelles de leur mère, mère qui ne pourra pas leur venir en aide, coincée par les barreaux de sa cage, sans possibilité même de se retourner", décrit encore le réalisateur. Beaucoup des nouveaux-nés meurent dès le premiers jours. Les autres vont être castrés à vifs, avoir les dents meulées et la queue coupée.

On y voit aussi à plusieurs reprises des cochons en état de détresse, affaiblis, présentant des blessures sévères. "Ils n’ont pas été isolés des autres cochons, et ceux qui présentent des plaies ouvertes sont cannibalisés par leurs congénères, ce qui conduit à l’aggravation de leur état d’infection", dénonce encore l'association. À la place des soins, de grandes quantités d'antibiotiques sont administrées, pour limiter les pertes. Pas moins de 8 infractions routinières aux réglementations en vigueur ont été constatées, auxquelles s'ajoutent deux suspicions.
95 % des cochons issus d'élevages intensifs en France
Le plus inquiétant, c'est que ces animaux sont élevés selon le mode d’élevage dit "standard" qui concerne en France 95 % des cochons d’élevage. Des animaux qui sont pourtant reconnus comme étant des êtres intelligents et sensibles mais dont l'environnement se restreint à du béton, des barreaux métalliques et du plastique, affectant leur santé et leur comportement.
La viande de porc étant la plus consommée par les Français, (33 kg par habitant et par an), ce sont environ 24 millions de cochons sont tués dans les abattoirs chaque année pour satisfaire cette demande.
Un appel lancé aux futurs maires
Alors que plusieurs centaines de millions de repas sont servis tous les ans dans les cantines des écoles, "le plus souvent avec des produits issus d’élevages comme celui-ci", L214 demande aux candidats et futurs maires "de s’engager à ne plus servir aux enfants de la viande et d’autres produits animaux issus d’élevages intensifs". Mais aussi "d’augmenter la fréquence des repas sans viande ni poisson. Car lutter contre l’élevage intensif, c’est aussi diminuer le nombre d’animaux élevés et envoyés à l’abattoir".
Un sondage réalisé par l'Ifop commandé par L214 révèle d'ailleurs que 72% des Français trouvent "important que dans leur commune, les candidats aux élections municipales de mars 2020 s’engagent sur des mesures concrètes en matière de protection animale".
95 % des cochons issus d'élevages intensifs en France
Le plus inquiétant, c'est que ces animaux sont élevés selon le mode d’élevage dit "standard" qui concerne en France 95 % des cochons d’élevage. Des animaux qui sont pourtant reconnus comme étant des êtres intelligents et sensibles mais dont l'environnement se restreint à du béton, des barreaux métalliques et du plastique, affectant leur santé et leur comportement.
La viande de porc étant la plus consommée par les Français, (33 kg par habitant et par an), ce sont environ 24 millions de cochons sont tués dans les abattoirs chaque année pour satisfaire cette demande.
Un appel lancé aux futurs maires
Alors que plusieurs centaines de millions de repas sont servis tous les ans dans les cantines des écoles, "le plus souvent avec des produits issus d’élevages comme celui-ci", L214 demande aux candidats et futurs maires "de s’engager à ne plus servir aux enfants de la viande et d’autres produits animaux issus d’élevages intensifs". Mais aussi "d’augmenter la fréquence des repas sans viande ni poisson. Car lutter contre l’élevage intensif, c’est aussi diminuer le nombre d’animaux élevés et envoyés à l’abattoir".
Un sondage réalisé par l'Ifop commandé par L214 révèle d'ailleurs que 72% des Français trouvent "important que dans leur commune, les candidats aux élections municipales de mars 2020 s’engagent sur des mesures concrètes en matière de protection animale".