Contrairement, à la métropole, ça fait une semaine que les enfants ont effectué leur rentrée à la Réunion. Mais il y a de fortes chances que la situation soit la même ici que là-bas.
Selon un sondage effectué par la Banque des enseignants, et reconnu par l’Education nationale, jamais les relations entre les directeurs d’écoles et les parents d’élèves n’ont été aussi mauvaises.
Un chiffre éloquent : Plus de la moitié des directeurs d’écoles font état d’insultes reçues au cours de la dernière année scolaire. Et pour 78% des cas, ces insultes étaient le fait, tenez-vous bien, des parents !
Pire encore : Dans un quart des cas, les faits vont même jusqu’au harcèlement, de la part des parents une fois encore dans la majorité des cas.
Globalement, près de la moitié des directeurs d’écoles, 48% très exactement, trouvent que leurs relations avec les parents sont moins bonnes qu’avant, contre 30% en 2004 et 40% en 2013, lors des précédentes enquêtes.
Comment expliquer une telle dégradation ?
En fait, l’école n’est que le reflet de notre société. Aujourd’hui, les gens ne prennent plus la peine de discuter, ils éructent, ils insultent. Et parfois même ils frappent.
J’entendais le témoignage d’une femme sur une radio nationale l’autre jour. Elle affirmait qu’elle avait peur aujourd’hui quand elle sortait en ville, même la journée. Qu’elle constatait avec regret que son comportement avait changé, qu’elle n’osait plus regarder les gens dans les yeux de peur que son regard ne soit mal interprété... Mon Dieu, mais dans quel monde vivons-nous ???
L’explication vient aussi du fait qu’aujourd’hui, l’enfant est roi. Il a toujours raison, il ne faut surtout pas le brusquer, l’engueuler et encore moins lui donner une claque, de peur de le traumatiser.
Sont aujourd’hui parents les enfants des soixantuitards. Vous vous souvenez ? Il est interdit d’interdire ! Voilà le résultat !
Moi quand j’avais fait une connerie à l’école ou que je ramenais une mauvaise note, d’abord je me ramassais une bonne engueulade en rentrant à la maison. Et d’ailleurs, j’étais heureux quand ça en restait au stade de l’engueulade. Mes jambes se souviennent encore des coups brûlants de « fouet filaos ». Non seulement je n’en suis pas mort, mais j’ai même la faiblesse de penser que ça m’a plutôt bien réussi.
Aujourd’hui, mes parents -paix à leur âme- risqueraient la prison s’ils m’administraient le même traitement...
Et ensuite, ma mère m’emmenait illico voir l’enseignant et je me reprenais une deuxième engueulade, parfois même devant mes camarades de classe. Croyez-moi, ça vous passait l’envie de recommencer !
Je suis atterré de voir l’éducation que donnent certaines mamans à leurs enfants. En leur passant tous leurs caprices, elles croient acheter leur amour. Elles le paieront très cher plus tard...
Selon un sondage effectué par la Banque des enseignants, et reconnu par l’Education nationale, jamais les relations entre les directeurs d’écoles et les parents d’élèves n’ont été aussi mauvaises.
Un chiffre éloquent : Plus de la moitié des directeurs d’écoles font état d’insultes reçues au cours de la dernière année scolaire. Et pour 78% des cas, ces insultes étaient le fait, tenez-vous bien, des parents !
Pire encore : Dans un quart des cas, les faits vont même jusqu’au harcèlement, de la part des parents une fois encore dans la majorité des cas.
Globalement, près de la moitié des directeurs d’écoles, 48% très exactement, trouvent que leurs relations avec les parents sont moins bonnes qu’avant, contre 30% en 2004 et 40% en 2013, lors des précédentes enquêtes.
Comment expliquer une telle dégradation ?
En fait, l’école n’est que le reflet de notre société. Aujourd’hui, les gens ne prennent plus la peine de discuter, ils éructent, ils insultent. Et parfois même ils frappent.
J’entendais le témoignage d’une femme sur une radio nationale l’autre jour. Elle affirmait qu’elle avait peur aujourd’hui quand elle sortait en ville, même la journée. Qu’elle constatait avec regret que son comportement avait changé, qu’elle n’osait plus regarder les gens dans les yeux de peur que son regard ne soit mal interprété... Mon Dieu, mais dans quel monde vivons-nous ???
L’explication vient aussi du fait qu’aujourd’hui, l’enfant est roi. Il a toujours raison, il ne faut surtout pas le brusquer, l’engueuler et encore moins lui donner une claque, de peur de le traumatiser.
Sont aujourd’hui parents les enfants des soixantuitards. Vous vous souvenez ? Il est interdit d’interdire ! Voilà le résultat !
Moi quand j’avais fait une connerie à l’école ou que je ramenais une mauvaise note, d’abord je me ramassais une bonne engueulade en rentrant à la maison. Et d’ailleurs, j’étais heureux quand ça en restait au stade de l’engueulade. Mes jambes se souviennent encore des coups brûlants de « fouet filaos ». Non seulement je n’en suis pas mort, mais j’ai même la faiblesse de penser que ça m’a plutôt bien réussi.
Aujourd’hui, mes parents -paix à leur âme- risqueraient la prison s’ils m’administraient le même traitement...
Et ensuite, ma mère m’emmenait illico voir l’enseignant et je me reprenais une deuxième engueulade, parfois même devant mes camarades de classe. Croyez-moi, ça vous passait l’envie de recommencer !
Je suis atterré de voir l’éducation que donnent certaines mamans à leurs enfants. En leur passant tous leurs caprices, elles croient acheter leur amour. Elles le paieront très cher plus tard...