"Le bébé est né, il faut maintenant le faire grandir". Jean-Paul Virapoullé ne manque pas d'ambition pour son projet d'éco-technoport de Bois-Rouge, après le rendu final ce mercredi de l'étude stratégique du développement portuaire du pôle énergétique de Bois-Rouge, présentés par les bureaux Naval Énergie et Artelia.
Très attendu, le rendu de cette synthèse s'est fait à la mairie de Saint-André en présence du maire et président de la Cirest et du GIP de Bois-Rouge Jean-Paul Virapoullé, de partenaires institutionnels (La SPL Energie, le Grand Port maritime de La Réunion, la fondation Sophia Antipolis) et des industriels locaux comme Albioma.
Très attendu, le rendu de cette synthèse s'est fait à la mairie de Saint-André en présence du maire et président de la Cirest et du GIP de Bois-Rouge Jean-Paul Virapoullé, de partenaires institutionnels (La SPL Energie, le Grand Port maritime de La Réunion, la fondation Sophia Antipolis) et des industriels locaux comme Albioma.
Ce projet d'éco-technoport, estimé à plus d'un milliard d'euros, verra dans un premier temps sa partie terrestre (on shore) prendre forme pour accueillir notamment une centrale électrique utilisant la différence de température entre l'eau de mer profonde et celle de surface, mais également un entrepôt de ravitaillement et de stockage de gaz naturel liquéfié (GNL). Par ailleurs, Jean-Paul Virapoullé a également annoncé la construction dès 2020 sur le site d'un centre de traitement logistique de containers.
La partie off shore, sur mer, est elle attendue au mieux aux alentours de 2040 selon les prévisions les plus optimistes.
Un port qui sera "complémentaire et non en concurrence" avec celui du Port martèle JPV, en se spécialisant notamment dans le refroidissement de data center ou de l'usine d'Albioma, la production d'eau en bouteille ou encore la cosmétique. Sur ce dernier point, une convention sera signée entre le GIP Bois-Rouge et la Cosmetic Valley la semaine prochaine.
Ces infrastructures sur la partie on shore du pôle portuaire, industriel et énergétique de Bois-Rouge (PPIEBR) sont estimées à environ 250 millions d'euros.