Aujourd'hui, encore plus de 100 000 personnes sont illettrées à La Réunion, soit près de 23% de la population. Selon les derniers chiffres de l'INSEE de 2012, le constat est alarmant pour les Outre-mer en comparaison avec la métropole. Les difficultés de lecture sur les territoires ultramarins sont très inquiétantes. Sur le territoire national, 7% de la population est illettrée, à La Réunion, c'est 21%, soit trois fois plus de personnes enregistrées.
C'est pourquoi le Rectorat, la Préfecture, la Région et le Département de La Réunion s'unissent, tout au long de l'année, accompagnés de l'ensemble des porteurs de projet, pour lutter contre ce fléau. À l'occasion de ces Journées Nationales d'action contre l'Illettrisme (JNAI), qui auront lieu du 8 au 15 septembre, plus de cinquante actions seront organisées sur le territoire réunionnais.
"Il faut agir sur tous les fronts, en complémentarité, car ce n'est pas une fatalité, il est possible d'agir à tout âge", confie le Recteur de La Réunion. En effet, du plus jeune âge, à l'âge adulte, de l'école, à la formation, il existe des dispositifs pour aider les personnes illettrées dans leur combat quotidien. Des dispositifs mis en place à l'échelle nationale, mais qui résonnent de manière plus importante à La Réunion.
L'académie souhaite notamment faire de la maternelle, l'école du langage. Ainsi, dès l'école primaire, l'objectif est renforcé afin d'agir plus précocement. Au total, pour les JNAI, le Rectorat a mis en place 7 opérations afin d'éviter la déscolarisation et la mauvaise scolarisation.
Dans la continuité de ce travail en milieu scolaire, l'État travaille étroitement avec le RSMA, qui recense chaque année 35% de leurs jeunes en situation d'illettrisme. Le Régiment a ainsi mis en place un module de lutte renforcée, afin de les remettre à niveau.
La Région, quant à elle, est notamment en charge de la réinsertion professionnelle des personnes illettrées. Elle a donc notamment financé un PIC (Plan d'Investissements dans les Compétences) mais a aussi créé, depuis 2011, des "cases à lire", où des animateurs accompagnent les Réunionnais vers une meilleure maîtrise de la lecture et du chiffrage. Près de 750 personnes par an utilisent cet outil.
C'est pourquoi le Rectorat, la Préfecture, la Région et le Département de La Réunion s'unissent, tout au long de l'année, accompagnés de l'ensemble des porteurs de projet, pour lutter contre ce fléau. À l'occasion de ces Journées Nationales d'action contre l'Illettrisme (JNAI), qui auront lieu du 8 au 15 septembre, plus de cinquante actions seront organisées sur le territoire réunionnais.
"Il faut agir sur tous les fronts, en complémentarité, car ce n'est pas une fatalité, il est possible d'agir à tout âge", confie le Recteur de La Réunion. En effet, du plus jeune âge, à l'âge adulte, de l'école, à la formation, il existe des dispositifs pour aider les personnes illettrées dans leur combat quotidien. Des dispositifs mis en place à l'échelle nationale, mais qui résonnent de manière plus importante à La Réunion.
L'académie souhaite notamment faire de la maternelle, l'école du langage. Ainsi, dès l'école primaire, l'objectif est renforcé afin d'agir plus précocement. Au total, pour les JNAI, le Rectorat a mis en place 7 opérations afin d'éviter la déscolarisation et la mauvaise scolarisation.
Dans la continuité de ce travail en milieu scolaire, l'État travaille étroitement avec le RSMA, qui recense chaque année 35% de leurs jeunes en situation d'illettrisme. Le Régiment a ainsi mis en place un module de lutte renforcée, afin de les remettre à niveau.
La Région, quant à elle, est notamment en charge de la réinsertion professionnelle des personnes illettrées. Elle a donc notamment financé un PIC (Plan d'Investissements dans les Compétences) mais a aussi créé, depuis 2011, des "cases à lire", où des animateurs accompagnent les Réunionnais vers une meilleure maîtrise de la lecture et du chiffrage. Près de 750 personnes par an utilisent cet outil.
Chacune de ces 29 cases à lire essaie de mettre la lumière sur un point en particulier. Celle de Sainte-Clotilde par exemple tend à aider les Réunionnais dans leurs démarches sur internet. Mais au-delà des cases à lire aux quatre coins de l'île, d'autres actions sont en place et notamment à l'occasion de ces JNAI.
Nous avons fait la rencontre de Claudine Serre, chargée de mission pour l'association La Réunion des livres, et son projet "Liv'la kaz". "C'est une opération à destination de familles qui sont loin du livre ou qui sont en difficultés avec la langue française", précise-t-elle. Des livres jeunesse, pour lesquels savoir lire n'est pas impératif, vont leur être proposés pour découvrir la richesse de la littérature et pouvoir partager de nouveaux moments avec leurs enfants.
Pour terminer, l'IEDOM participe pour la première fois à ces JNAI. "On propose des ateliers qui ont pour but de mettre à disposition des outils du public, des outils à destination de la gestion du budget et du compte bancaire", précise Nicolas Aulezy, de l'IEDOM.
Nous avons fait la rencontre de Claudine Serre, chargée de mission pour l'association La Réunion des livres, et son projet "Liv'la kaz". "C'est une opération à destination de familles qui sont loin du livre ou qui sont en difficultés avec la langue française", précise-t-elle. Des livres jeunesse, pour lesquels savoir lire n'est pas impératif, vont leur être proposés pour découvrir la richesse de la littérature et pouvoir partager de nouveaux moments avec leurs enfants.
Pour terminer, l'IEDOM participe pour la première fois à ces JNAI. "On propose des ateliers qui ont pour but de mettre à disposition des outils du public, des outils à destination de la gestion du budget et du compte bancaire", précise Nicolas Aulezy, de l'IEDOM.