Ibrahim Dindar, président du Cnarm (Comité national d'accueil et d'actions pour les Réunionnais en mobilité) a tenu à réagir publiquement suite à différentes parutions dans la presse au sujet de Réunionnais exprimant de vives critiques envers l'organisme. "On ne peut pas se laisser écraser, voire même insulter comme cela alors que nous faisons tout simplement notre job", a-t-il déclaré.
"Le Cnarm est considéré comme un génocide par substitution, qui déporte les Réunionnais", déclare, dépassé, Ibrahim Dindar. "Or ces Réunionnais sont des demandeurs d'emploi qui souhaitent de leur plein gré partir en métropole". Le Cnarm a souhaité ce lundi donner sa version des faits en s'appuyant sur le parcours parfois tumultueux des deux Réunionnais mécontents.
Parmi les deux cas qui ont fait l'actualité, l'un accuse le Cnarm de "déportation". Selon le Cnarm, Laurent est parti une première fois en 2010 puis est rentré et en 2015, avant de demander à repartir. "Aujourd'hui, alors qu'il a un travail et qu'il avait supplié en 2015 de repartir, il crie haut et fort "ne partez pas là-bas avec le Cnarm !", s'exclame le président qui met par ailleurs en avant des incidents impliquant le jeune homme alors qu'il était encore à La Réunion.
Des problèmes de comportement sont aussi relevés pour Anthony, le second. Embauché par Disney, il avait "mis fin à sa période d'essai au bout d'une semaine", indique le Cnarm. Relogé par la structure, un billet retour pour La Réunion lui a été proposé, mais impossible de voyager, il s'était fait voler sa carte d'identité. Le Cnarm assure avoir "fait son possible pour traiter en urgence son cas".
Suite à la polémique, de nombreux témoignages ont émergé sur les réseaux sociaux. Des Réunionnais qui, de leur côté, défendent l'organisme.
"Le Cnarm est considéré comme un génocide par substitution, qui déporte les Réunionnais", déclare, dépassé, Ibrahim Dindar. "Or ces Réunionnais sont des demandeurs d'emploi qui souhaitent de leur plein gré partir en métropole". Le Cnarm a souhaité ce lundi donner sa version des faits en s'appuyant sur le parcours parfois tumultueux des deux Réunionnais mécontents.
Parmi les deux cas qui ont fait l'actualité, l'un accuse le Cnarm de "déportation". Selon le Cnarm, Laurent est parti une première fois en 2010 puis est rentré et en 2015, avant de demander à repartir. "Aujourd'hui, alors qu'il a un travail et qu'il avait supplié en 2015 de repartir, il crie haut et fort "ne partez pas là-bas avec le Cnarm !", s'exclame le président qui met par ailleurs en avant des incidents impliquant le jeune homme alors qu'il était encore à La Réunion.
Des problèmes de comportement sont aussi relevés pour Anthony, le second. Embauché par Disney, il avait "mis fin à sa période d'essai au bout d'une semaine", indique le Cnarm. Relogé par la structure, un billet retour pour La Réunion lui a été proposé, mais impossible de voyager, il s'était fait voler sa carte d'identité. Le Cnarm assure avoir "fait son possible pour traiter en urgence son cas".
Suite à la polémique, de nombreux témoignages ont émergé sur les réseaux sociaux. Des Réunionnais qui, de leur côté, défendent l'organisme.
Des jeunes partant en connaissance de cause
Les jeunes réunionnais qui décident de franchir le cap de l'emploi en métropole, "partent en connaissance de cause". Selon le président du Cnarm, chaque personne signe un "contrat de mobilité". Salaire, conditions de travail ou de logement... Le Cnarm estime jouer "la totale transparence sur ce qui les attend".
"On nous reproche de proposer des offres d'emploi majoritairement en Île-de-France, mais ce qu'il faut savoir c'est que les Réunionnais sont demandeurs de cette destination. Donc quand nous recevons de telles offres, que dois-je faire, ne pas les proposer?" ironise-t-il, bien qu'il confie espérer trouver d'avantage d'offres d'emploi en province.
80% des Réunionnais envoyés en métropole réussissent
Ibrahim Dindar juge les critiques émises contre l'organisme et ses services "injustes". "Chaque année ce sont plus de 2 000 Réunionnais qui partent avec le Cnarm, et ce sont également pus de 80% personnes qui réussissent et qui se disent satisfaits", argumente le président, témoignages positifs de Réunionnais ayant bénéficié du Cnarm à l'appui.
Des questionnaires sont envoyés afin d'établir un suivi de chaque Réunionnais parti en métropole. "Mais tout le monde ne prend pas la peine de répondre... et après ça vient crier ' l'assassin' sur internet", s'exclame-t-il.
Ibrahim Dindar admet que la traçabilité n'est pas toujours évidente. "Nous nous adressons à des personnes majeures, volontaires et responsables, qui se doivent ainsi de prendre leurs responsabilités", explique-t-il. "Il nous est arrivé de nous tromper et d'envoyer des personnes que nous n'aurions pas dû envoyer. C'est pourquoi je tiens à améliorer la capacité à juger le sérieux des personnes qui se présentent à nous", conclut-il.
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"On nous reproche de proposer des offres d'emploi majoritairement en Île-de-France, mais ce qu'il faut savoir c'est que les Réunionnais sont demandeurs de cette destination. Donc quand nous recevons de telles offres, que dois-je faire, ne pas les proposer?" ironise-t-il, bien qu'il confie espérer trouver d'avantage d'offres d'emploi en province.
80% des Réunionnais envoyés en métropole réussissent
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