Annick Girardin a officiellement installé le nouveau président du Haut conseil à la commande publique ce jeudi après-midi à Saint-Denis.
Au siège de la Chambre de commerce et d’industrie, Dominique Vienne a été intronisé président du HCCP, une instance présidée il y a quelques années par Margie Sudre.
Comme l'a rappelé le nouveau président du HCCP, ce conseil avait été installé en septembre 2009 par le préfet Maccioni juste après les évènements du COSPAR pour traiter trois grandes priorités à savoir le financement de la commande publique et le financement des entreprises, la formation des acheteurs publiques, sans oublier la programmation de la commande publique. "Peut-être qu'avec le temps, on s'est trop concentré sur un axe, la programmation, en oubliant que la programmation n'est qu'une conséquence de la commande publique qui a été lancée (…). J'ai souhaité régénérer les axes originels de la HCCP et créer des groupes de travail thématiques pour mettre de l'intelligence collective", explique-t-il.
Pour Dominique Vienne, le Haut conseil de la commande publique "n'est pas une norme" mais une "volonté" des acteurs privés/publics pour former des alliances. "La première convention 'stratégie bon achat' a été signée en octobre 2009. Il m'a semblé que les gens étaient réceptifs à cette feuille de route, c'est-à-dire trouver des espaces de travail sur la performance et l'anticipation de la commande publique, sur la formation des acheteurs ou encore sur les délais de paiement", poursuit-il.
S'il reconnaît que ce conseil ne va pas tout régler du jour au lendemain, Dominique Vienne espère néanmoins "transformer la relation" entre les différents acteurs, prenant exemple de la "première rencontre" entre l'ADIR et la société aéroportuaire Roland-Garros. "Sur un territoire tout petit, l'ADIR et l'aéroport ne se connaissait pas et l'ADIR a pris la parole pour féliciter l'aéroport d'avoir créé un alotissement qui a été rendu vertueux puisque l'aéroport a discuté avec les filières réunionnaises pour voir quel était l'alotissement possible. On est passé d'un macrolot en couverture bardage à six lots. On voit bien que ce n'est pas la coopération entre les acteurs qui créé de la valeur pour le territoire", ajoute le président du HCCP.
Au siège de la Chambre de commerce et d’industrie, Dominique Vienne a été intronisé président du HCCP, une instance présidée il y a quelques années par Margie Sudre.
Comme l'a rappelé le nouveau président du HCCP, ce conseil avait été installé en septembre 2009 par le préfet Maccioni juste après les évènements du COSPAR pour traiter trois grandes priorités à savoir le financement de la commande publique et le financement des entreprises, la formation des acheteurs publiques, sans oublier la programmation de la commande publique. "Peut-être qu'avec le temps, on s'est trop concentré sur un axe, la programmation, en oubliant que la programmation n'est qu'une conséquence de la commande publique qui a été lancée (…). J'ai souhaité régénérer les axes originels de la HCCP et créer des groupes de travail thématiques pour mettre de l'intelligence collective", explique-t-il.
Pour Dominique Vienne, le Haut conseil de la commande publique "n'est pas une norme" mais une "volonté" des acteurs privés/publics pour former des alliances. "La première convention 'stratégie bon achat' a été signée en octobre 2009. Il m'a semblé que les gens étaient réceptifs à cette feuille de route, c'est-à-dire trouver des espaces de travail sur la performance et l'anticipation de la commande publique, sur la formation des acheteurs ou encore sur les délais de paiement", poursuit-il.
S'il reconnaît que ce conseil ne va pas tout régler du jour au lendemain, Dominique Vienne espère néanmoins "transformer la relation" entre les différents acteurs, prenant exemple de la "première rencontre" entre l'ADIR et la société aéroportuaire Roland-Garros. "Sur un territoire tout petit, l'ADIR et l'aéroport ne se connaissait pas et l'ADIR a pris la parole pour féliciter l'aéroport d'avoir créé un alotissement qui a été rendu vertueux puisque l'aéroport a discuté avec les filières réunionnaises pour voir quel était l'alotissement possible. On est passé d'un macrolot en couverture bardage à six lots. On voit bien que ce n'est pas la coopération entre les acteurs qui créé de la valeur pour le territoire", ajoute le président du HCCP.
Au sortir de cette réunion, les élus qui y étaient conviés ont salué les avancées obtenues.
C’est le cas d’Erika Bareigts qui estime qu’"il s’agit d’une belle feuille de route car on revient sur l’essentiel de ce qu’on a fait ces dernières années : comment fait-on ensemble de la richesse locale avec nos entreprises locales, notre production locale, notre savoir-faire local. Eh donc c’est important de former les collectivités publiques à la commande publique, pour que les marchés publics soient adaptés aux petites entreprises. Vous savez que la Stratégie du Bon Achat 'SBA' qui est dans la loi Egalité réelle, a été réaffirmée comme axe stratégique très fort dans cette feuille de route", s'en est elle félicitée.
La ministre des Outre-mer est également venue avec un engagement ferme vis-à-vis de la collectivité départementale.
Cette fois, c’est au titre de l’élimination des radiers sur le réseau routier qu’une enveloppe de 8 millions d’euros a été débloquée par le gouvernement.
"C’est donc deux fois plus de travaux en clair"
"La ministre vient d’annoncer que l’État allait accompagner le Département dans son plan d’élimination des radiers. Il y a près de 160 radiers sur les routes départementales. Nous avons un programme de rénovation chaque année mais nous allons aller plus vite avec ces 8 millions d’euros. Nous allons utiliser ces financements pour mener les études et bien sûr réaliser les travaux dans des délais convenables", affirme Cyrille Melchior.
Il évoque quelques cas prioritaires comme celui du "radier de Bellemène Saint-Paul ou du Ouaki à Saint-Louis et à plusieurs radiers qui pénalisent la vie dans les hauts", cadre-t-il.
Le Département consacre 25 millions d’euros pour ses routes dont 7 millions dédiés aux seuls radiers. "Nous allons donc passer de 7 à 15, c’est donc deux fois plus de travaux en clair", s’en réjouit le président du Département 974. Objectif affiché : traiter la moitié des 160 radiers dans les 5 ans qui viennent.
La députée de la 1ère circonscription, Ericka Bareigts et le président du Conseil départemental Cyrille Melchior, ont fait le bilan des avancées à notre micro :
C’est le cas d’Erika Bareigts qui estime qu’"il s’agit d’une belle feuille de route car on revient sur l’essentiel de ce qu’on a fait ces dernières années : comment fait-on ensemble de la richesse locale avec nos entreprises locales, notre production locale, notre savoir-faire local. Eh donc c’est important de former les collectivités publiques à la commande publique, pour que les marchés publics soient adaptés aux petites entreprises. Vous savez que la Stratégie du Bon Achat 'SBA' qui est dans la loi Egalité réelle, a été réaffirmée comme axe stratégique très fort dans cette feuille de route", s'en est elle félicitée.
La ministre des Outre-mer est également venue avec un engagement ferme vis-à-vis de la collectivité départementale.
Cette fois, c’est au titre de l’élimination des radiers sur le réseau routier qu’une enveloppe de 8 millions d’euros a été débloquée par le gouvernement.
"C’est donc deux fois plus de travaux en clair"
"La ministre vient d’annoncer que l’État allait accompagner le Département dans son plan d’élimination des radiers. Il y a près de 160 radiers sur les routes départementales. Nous avons un programme de rénovation chaque année mais nous allons aller plus vite avec ces 8 millions d’euros. Nous allons utiliser ces financements pour mener les études et bien sûr réaliser les travaux dans des délais convenables", affirme Cyrille Melchior.
Il évoque quelques cas prioritaires comme celui du "radier de Bellemène Saint-Paul ou du Ouaki à Saint-Louis et à plusieurs radiers qui pénalisent la vie dans les hauts", cadre-t-il.
Le Département consacre 25 millions d’euros pour ses routes dont 7 millions dédiés aux seuls radiers. "Nous allons donc passer de 7 à 15, c’est donc deux fois plus de travaux en clair", s’en réjouit le président du Département 974. Objectif affiché : traiter la moitié des 160 radiers dans les 5 ans qui viennent.
La députée de la 1ère circonscription, Ericka Bareigts et le président du Conseil départemental Cyrille Melchior, ont fait le bilan des avancées à notre micro :