Avant d'aborder l'épineuse question des projets ferrés dionysiens, Gilbert Annette est tout d'abord revenu sur les dernières mesures prises par la municipalité pour améliorer le transport et les déplacements dans le chef-lieu, et notamment dans le centre-ville. La mairie a récemment obtenu un permis de construire pour la réalisation dès le premier trimestre 2020 d'un parking de 300 places rue Ha-Sam. "Du concret" se félicite Gilbert Annette, qui se veut être le "porte-parole des Dionysiens" sur la thématique des déplacements.
Depuis 2014 et la mise en place de son projet global de nouveaux moyens de transports et de déplacements RITMO (Réseau intégré de transport moderne), la mairie a ainsi réalisé des travaux sur son TCSP "avec des travaux réalisés dans les secteurs de Champ-Fleuri et de Bertin pour fluidifier la circulation". Un TCSP que Gilbert Annette voit comme étant "le plus performant de l'île" car dit-il, "il y à Saint-Denis plus de personnes transportées quotidiennement que sur l'ensemble des réseaux de l'île réunis", affirme-t-il. La mairie a également lancé une nouvelle navette dans le centre-ville destinée dans un premier temps aux personnes âgées et/ou à mobilité réduite.
Un système de vélo en libre-service en projet
En outre, la municipalité dionysienne souhaite dans le futur libérer et faciliter le déplacement des cyclistes. "Nous sommes en train de faire des aménagements pour faciliter ce type de déplacement et envisager un système de vélo en libre-service", explique Gilbert Annette, à l'image du Vélib' parisien. Un appel à projet est en cours pour la création de stations dont certaines seront équipées de vélos à assistance électrique.
Depuis 2014 et la mise en place de son projet global de nouveaux moyens de transports et de déplacements RITMO (Réseau intégré de transport moderne), la mairie a ainsi réalisé des travaux sur son TCSP "avec des travaux réalisés dans les secteurs de Champ-Fleuri et de Bertin pour fluidifier la circulation". Un TCSP que Gilbert Annette voit comme étant "le plus performant de l'île" car dit-il, "il y à Saint-Denis plus de personnes transportées quotidiennement que sur l'ensemble des réseaux de l'île réunis", affirme-t-il. La mairie a également lancé une nouvelle navette dans le centre-ville destinée dans un premier temps aux personnes âgées et/ou à mobilité réduite.
Un système de vélo en libre-service en projet
En outre, la municipalité dionysienne souhaite dans le futur libérer et faciliter le déplacement des cyclistes. "Nous sommes en train de faire des aménagements pour faciliter ce type de déplacement et envisager un système de vélo en libre-service", explique Gilbert Annette, à l'image du Vélib' parisien. Un appel à projet est en cours pour la création de stations dont certaines seront équipées de vélos à assistance électrique.
"Le Run Rail ne répond pas aux besoins des Dionysiens"
Les dossiers les plus épineux demeurent, pour Gilbert Annette, les projets ferrés, portés aussi bien par la Région avec son Run Rail (Run Rail: une mise en service attendue pour fin 2023) que la Cinor avec son TAO (Cinor: le coût du futur tramway urbain estimé entre 300 et 400 millions d'euros). Après plusieurs mois de tractations et de bluff, de l'eau a coulé sous les ponts. Face à l'urgence et à l'incompréhension que pourrait entraîner le démarrage simultané de ces deux grands projets dans le chef-lieu, une co-maîtrise d'ouvrage a été actée en septembre dernier entre l'intercommunalité et la collectivité régionale. Une réunion qui a permis aux uns et aux autres de se pencher sur la partie technique de cette co-maîtrise et comment elle pourrait se mettre en place au vu des projets avancés (Projets ferrés à Saint-Denis: une co-maîtrise d'ouvrage actée entre la Cinor et la Région).
Pour autant, le projet régional ne reçoit toujours l'aval de la mairie de Saint-Denis, qui ne veut toujours entendre parler du Run Rail dans le chef-lieu. Pour rappel, les élus de la majorité municipale s'étaient déjà prononcés contre le Run Rail lors du conseil municipal du 22 juin dernier (Saint-Denis: les élus de la majorité municipale se prononcent contre le projet Run Rail de la Région). Pour Gilbert Annette, le projet régional ne répond pas à son objectif initial, à savoir de contourner le chef-lieu, puisque celui-ci est "incomplet", notamment dans le secteur du Jardin de l'Etat/Bertin. "Le Run Rail, du fait de TAO, ne répond plus aux besoins des Dionysiens (...) De plus, il n'est pas conçu pour le moment pour être connecté sur le TCSP Ouest aux abords de la Caserne Lambert. Nous considérons que ce projet sur Saint-Denis n'est pas opportun", estime-t-il.
Ce dernier reproche à la Région de ne pas avoir pris en compte le nouveau projet TAO (tramway aéroport Ouest) de la Cinor, "qui dans sa conception prévoit déjà la création de trois parkings positionnés à Duparc, au Butor et dans le Bas de La Rivière". Autre reproche fait au projet régional: les études portant sur la clientèle attendue et le taux de remplissage des tramways qui seraient "insuffisantes". "Le projet Run Rail sera forcément déficitaire", assure par ailleurs Gilbert Annette qui estime avec ses équipes "qu'il y a mieux à faire" pour régler en partie les bouchons dans Sin Dni.
Lors de dernière commission permanente de la Région qui s'est tenue ce mardi, Gilbert Annette a demandé au président de Région Didier Robert de redéployer les "300/400 millions d'euros" du Run Rail non pas dans le chef-lieu mais dans l'Est pour réaliser une liaison Saint-Benoît/St-Denis. Pour rappel, près de 70 000 automobilistes arrivent de l'Est quotidiennement faisant de la zone de la Jamaïque un enfer pour les automobilistes aux heures de pointe. "Le Run Rail de l'Est permettra de développer l'Est mais aussi d'avoir dans le prolongement de TAO une ligne dans l'Est de 5h à 1h du matin (...) À partir de là, ce sera fluide et surtout, les habitants de l'Est auront un transport moderne", argue l'édile dionysien, qui en tant qu'aménageur de la ville, "s'opposera" à la réalisation du Run Rail à Saint-Denis.
Les dossiers les plus épineux demeurent, pour Gilbert Annette, les projets ferrés, portés aussi bien par la Région avec son Run Rail (Run Rail: une mise en service attendue pour fin 2023) que la Cinor avec son TAO (Cinor: le coût du futur tramway urbain estimé entre 300 et 400 millions d'euros). Après plusieurs mois de tractations et de bluff, de l'eau a coulé sous les ponts. Face à l'urgence et à l'incompréhension que pourrait entraîner le démarrage simultané de ces deux grands projets dans le chef-lieu, une co-maîtrise d'ouvrage a été actée en septembre dernier entre l'intercommunalité et la collectivité régionale. Une réunion qui a permis aux uns et aux autres de se pencher sur la partie technique de cette co-maîtrise et comment elle pourrait se mettre en place au vu des projets avancés (Projets ferrés à Saint-Denis: une co-maîtrise d'ouvrage actée entre la Cinor et la Région).
Pour autant, le projet régional ne reçoit toujours l'aval de la mairie de Saint-Denis, qui ne veut toujours entendre parler du Run Rail dans le chef-lieu. Pour rappel, les élus de la majorité municipale s'étaient déjà prononcés contre le Run Rail lors du conseil municipal du 22 juin dernier (Saint-Denis: les élus de la majorité municipale se prononcent contre le projet Run Rail de la Région). Pour Gilbert Annette, le projet régional ne répond pas à son objectif initial, à savoir de contourner le chef-lieu, puisque celui-ci est "incomplet", notamment dans le secteur du Jardin de l'Etat/Bertin. "Le Run Rail, du fait de TAO, ne répond plus aux besoins des Dionysiens (...) De plus, il n'est pas conçu pour le moment pour être connecté sur le TCSP Ouest aux abords de la Caserne Lambert. Nous considérons que ce projet sur Saint-Denis n'est pas opportun", estime-t-il.
Ce dernier reproche à la Région de ne pas avoir pris en compte le nouveau projet TAO (tramway aéroport Ouest) de la Cinor, "qui dans sa conception prévoit déjà la création de trois parkings positionnés à Duparc, au Butor et dans le Bas de La Rivière". Autre reproche fait au projet régional: les études portant sur la clientèle attendue et le taux de remplissage des tramways qui seraient "insuffisantes". "Le projet Run Rail sera forcément déficitaire", assure par ailleurs Gilbert Annette qui estime avec ses équipes "qu'il y a mieux à faire" pour régler en partie les bouchons dans Sin Dni.
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