Le PS se tient prêt pour dimanche. La fédération locale du Parti socialiste a présenté ce mercredi les grandes lignes de son programme à l'occasion des élections européennes. Le premier secrétaire fédéral du parti à la rose, Philippe Naillet, présent sur la liste Envie d'Europe de Raphaël Glucksmann (PS/Place Publique/Nouvelle Donne/Les Radicaux de gauche) , appelle les électeurs à se mobiliser pour ce scrutin et à ne pas tomber dans le piège des listes portées par le Rassemblement national ou La République en Marche.
S'il est élu, le premier combat à mener pour Philippe Naillet sera celui de la défense des crédits alloués par l'UE à La Réunion pour la prochaine période. "La deuxième chose bien sûr c'est de monter au front pour faire en sorte que dans les accords commerciaux négociés par Bruxelles ne soient pas préjudiciables pour notre production locale. Je pense notamment à la filière agro-alimentaire qu'on a bâti en 40 ans et qu'il faut la protéger", assure-t-il.
Les produits de dégagement, ces très controversés produits congelés qui inondent les étals des grandes surfaces réunionnaises et qui font concurrence à l'élevage péi, sont également dans le viseur du patron du PS local. Philippe Naillet souhaite stopper leur importation dans l'île et demande "plus de moyens" pour la production locale afin qu'elle couvre "100% des besoins".
Mais pour Philippe Naillet, le grand enjeu de ce scrutin européen est est bel et bien la transition énergétique. "Nous sommes une île, et à ce titre, nous serons les premières victimes de la montée des eaux et de la disparition de notre biodiversité. La course contre la montre est lancée", alerte le candidat. Pour réussir cette transition écologique, le ticket Glucksmann/Naillet table sur un budget européen de 500 milliards d'euros sur cinq ans. Un budget financé via la création d'une banque européenne "pour le climat et la biodiversité", mais aussi par le relèvement du taux d'impôt des sociétés en Europe. "Aux Etats-Unis, le taux moyen est de 24%, alors que nous sommes à 19%. Cela permettra de financer cette transition mais aussi des moyens importants pour La Réunion pour la préservation de notre biodiversité ou la production des énergies propres dans notre mix énergétique", explique M.Naillet.
Pour ce dernier, la transition énergétique englobe aussi bien la promotion de carburants propres issues d'énergies renouvelables que la protection de la biodiversité mais aussi et surtout "sécuriser les personnes et les biens". Une transition énergétique qui ne pourra se faire "sans l'insertion des jeunes Réunionnais". "Si on fait la transition énergétique et qu'on ne met pas le paquet sur la formation des jeunes Réunionnais pour que demain ils occupent les emplois, on aura fait la moitié du travail", prévient-il.
S'il est élu, le premier combat à mener pour Philippe Naillet sera celui de la défense des crédits alloués par l'UE à La Réunion pour la prochaine période. "La deuxième chose bien sûr c'est de monter au front pour faire en sorte que dans les accords commerciaux négociés par Bruxelles ne soient pas préjudiciables pour notre production locale. Je pense notamment à la filière agro-alimentaire qu'on a bâti en 40 ans et qu'il faut la protéger", assure-t-il.
Les produits de dégagement, ces très controversés produits congelés qui inondent les étals des grandes surfaces réunionnaises et qui font concurrence à l'élevage péi, sont également dans le viseur du patron du PS local. Philippe Naillet souhaite stopper leur importation dans l'île et demande "plus de moyens" pour la production locale afin qu'elle couvre "100% des besoins".
Mais pour Philippe Naillet, le grand enjeu de ce scrutin européen est est bel et bien la transition énergétique. "Nous sommes une île, et à ce titre, nous serons les premières victimes de la montée des eaux et de la disparition de notre biodiversité. La course contre la montre est lancée", alerte le candidat. Pour réussir cette transition écologique, le ticket Glucksmann/Naillet table sur un budget européen de 500 milliards d'euros sur cinq ans. Un budget financé via la création d'une banque européenne "pour le climat et la biodiversité", mais aussi par le relèvement du taux d'impôt des sociétés en Europe. "Aux Etats-Unis, le taux moyen est de 24%, alors que nous sommes à 19%. Cela permettra de financer cette transition mais aussi des moyens importants pour La Réunion pour la préservation de notre biodiversité ou la production des énergies propres dans notre mix énergétique", explique M.Naillet.
Pour ce dernier, la transition énergétique englobe aussi bien la promotion de carburants propres issues d'énergies renouvelables que la protection de la biodiversité mais aussi et surtout "sécuriser les personnes et les biens". Une transition énergétique qui ne pourra se faire "sans l'insertion des jeunes Réunionnais". "Si on fait la transition énergétique et qu'on ne met pas le paquet sur la formation des jeunes Réunionnais pour que demain ils occupent les emplois, on aura fait la moitié du travail", prévient-il.
L'ex-parlementaire (1ère circonscription) compte également se battre au Parlement européen pour que le FSE (Fonds social européen) soit plus accessibles aux associations. "Aujourd'hui, c'est compliqué pour les associations de monter un dossier. Il faut simplifier les choses et dans le même temps, limiter les engagements financiers pour les associations. En gros, on leur demande d'avancer les fonds et après elles se retrouvent sur la paille. Nous avons besoin de nos associations, notamment dans le domaine de la formation", maintient le responsable socialiste.
Autre combat porté par le ticket Naillet/Glucksmann : l'agriculture. Un secteur qui doit être "le pivot dans la transition énergétique". Il demande par exemple plus de moyens mis dans le domaine de la recherche et que l'Europe accompagne les agriculteurs vers une "agriculture raisonnée et sans pesticides". Dans le domaine de la pêche, Philippe Naillet réclame de Bruxelles la fin des aides aux gros chalutiers "qui pillent nos océans".
Philippe Naillet l'assure, la liste Envie d'Europe "est la seule à gauche à porter une liste de rassemblement", rappelant que quand la gauche est éparpillée, "elle n'a aucune chance et fait le jeu de Macron et de Le Pen". "Si on tombe dans ce piège là en mettant une voix pour Emmanuel Macron c'est encourager sa politique libérale qu'il mène depuis deux ans. Voter pour Mme Le Pen, c'est voter pour une voie sans issue: il y avait des eurodéputés du Rassemblement national (ex-FN, ndlr) à Strasbourg, quels sont leurs bilans ?", s'interroge Philippe Naillet.
Autre combat porté par le ticket Naillet/Glucksmann : l'agriculture. Un secteur qui doit être "le pivot dans la transition énergétique". Il demande par exemple plus de moyens mis dans le domaine de la recherche et que l'Europe accompagne les agriculteurs vers une "agriculture raisonnée et sans pesticides". Dans le domaine de la pêche, Philippe Naillet réclame de Bruxelles la fin des aides aux gros chalutiers "qui pillent nos océans".
Philippe Naillet l'assure, la liste Envie d'Europe "est la seule à gauche à porter une liste de rassemblement", rappelant que quand la gauche est éparpillée, "elle n'a aucune chance et fait le jeu de Macron et de Le Pen". "Si on tombe dans ce piège là en mettant une voix pour Emmanuel Macron c'est encourager sa politique libérale qu'il mène depuis deux ans. Voter pour Mme Le Pen, c'est voter pour une voie sans issue: il y avait des eurodéputés du Rassemblement national (ex-FN, ndlr) à Strasbourg, quels sont leurs bilans ?", s'interroge Philippe Naillet.