La nouvelle est tombée hier : ce n’est désormais plus un crime d'avoir des relations sexuelles avec une personne du même sexe en Inde. La Cour suprême a dépénalisé l’homosexualité hier. L’article 377 du code pénal interdisait tout "rapport charnel contre l’ordre de la nature" depuis 2013, alors que l’homosexualité avait déjà été dépénalisée en 2009.
"Enfin"… C’est le sentiment pour beaucoup d’Indiens qui vivent cachés ou persécutés. Et pour Viken Joshi, exilé depuis un an à La Réunion, c’est une première victoire. "Les lois et libertés de la Constitution ne peuvent pas venir des opinions ou préjudices populaires", affirme-t-il. Selon lui, "c’est maintenant au gouvernement de sensibiliser la population indienne à ce jugement et faire savoir que ce n’est pas un crime mais un phénomène naturel, comme l’a précisé un des cinq juges de la Cour Suprême". Selon un autre, "l’histoire doit des excuses à cette communauté". Un premier pas aussi pour les Indiens, ajoute le jeune homme, de "montrer qui ils sont et s’exprimer librement".
Pour Viken Joshi, 20 ans, l’espoir de pouvoir rentrer chez lui grandit. Originaire de Bombay, le jeune homme, homosexuel, a été violé par un policier il y a deux ans. Ne pouvant porter plainte, il a préféré oublier. Mais la police n’a cessé de la menacer de mort, chez lui et sur son lieu de travail, de peur qu’il ne révèle l’incident. Rejeté par sa famille, il avait alors entamé un périple en Asie, à la recherche d’un asile. Mais c’est à La Réunion qu’il a pu obtenir la protection dont il avait besoin, il y a un an. "La France m’a permis de grandir et d’évoluer et c’est la contribution la plus importante de ce pays à qui je suis, reconnaît-il. J’ai appris la patience aussi". Car il n’a pas eu le choix : attendre de l’aide, un logement, du soutien et enfin l’asile, qu’il a obtenu il y a quelques mois.
Mais ce n’est pas fini pour Viken qui souhaite poursuivre des études en école de commerce en France. Pas évident pour un jeune réfugié sans revenus. Mais il y croit. Vu son parcours, sa détermination et la dernière actualité en Inde, difficile de ne pas y croire aussi.
"Enfin"… C’est le sentiment pour beaucoup d’Indiens qui vivent cachés ou persécutés. Et pour Viken Joshi, exilé depuis un an à La Réunion, c’est une première victoire. "Les lois et libertés de la Constitution ne peuvent pas venir des opinions ou préjudices populaires", affirme-t-il. Selon lui, "c’est maintenant au gouvernement de sensibiliser la population indienne à ce jugement et faire savoir que ce n’est pas un crime mais un phénomène naturel, comme l’a précisé un des cinq juges de la Cour Suprême". Selon un autre, "l’histoire doit des excuses à cette communauté". Un premier pas aussi pour les Indiens, ajoute le jeune homme, de "montrer qui ils sont et s’exprimer librement".
Pour Viken Joshi, 20 ans, l’espoir de pouvoir rentrer chez lui grandit. Originaire de Bombay, le jeune homme, homosexuel, a été violé par un policier il y a deux ans. Ne pouvant porter plainte, il a préféré oublier. Mais la police n’a cessé de la menacer de mort, chez lui et sur son lieu de travail, de peur qu’il ne révèle l’incident. Rejeté par sa famille, il avait alors entamé un périple en Asie, à la recherche d’un asile. Mais c’est à La Réunion qu’il a pu obtenir la protection dont il avait besoin, il y a un an. "La France m’a permis de grandir et d’évoluer et c’est la contribution la plus importante de ce pays à qui je suis, reconnaît-il. J’ai appris la patience aussi". Car il n’a pas eu le choix : attendre de l’aide, un logement, du soutien et enfin l’asile, qu’il a obtenu il y a quelques mois.
Mais ce n’est pas fini pour Viken qui souhaite poursuivre des études en école de commerce en France. Pas évident pour un jeune réfugié sans revenus. Mais il y croit. Vu son parcours, sa détermination et la dernière actualité en Inde, difficile de ne pas y croire aussi.