
Poursuivis pour "détournements de fonds publics" et recel du même chef d’accusation au sein du Centre de gestion, Thierry Vaïtilingom et Sandra Sinimalé ont été condamnés ce jeudi par le tribunal correctionnel de Saint-Pierre.
Sandra Sinimalé a été condamnée à 6 mois de sursis, 30000 euros d'amende et 5 ans d'inéligibilité.
Thierry Vaïtilingom écope de 10 mois avec sursis et une amende 40.000 euros. Il a été déclaré inéligible pendant 5 ans également.
Les deux anciens dirigeants du CDG sont également condamnés à payer solidairement au Centre de Gestion 974, qui était partie civile dans l'affaire, 111.227 € pour le recrutement de Sandra Sinimalé. Thierry Vaïtilingom a quant à lui été condamné à payer, seul cette fois-ci, 26000 € pour le recrutement de deux autres personnes au sein du CDG.
Les faits reprochés remontent à la période de 2014 à 2016 alors que Thierry Vaïtilingom est à la tête du Centre de gestion, établissement public local en charge de la carrière des fonctionnaires des collectivités locales.
L’embauche d’un directeur de cabinet pour 1600 euros net par mois puis celle de Sandra Sinimalé pour 6000 euros mensuel posent question. L’un et l’autre n’ont laissé que peu de traces durant leur passage, accusés d’occuper des emplois fictifs.
Me Stéphanie Panurge, avocate de Thierry Vaïtilingom, réagit à cette condamnation au micro de Prisca Bigot :
Sandra Sinimalé a été condamnée à 6 mois de sursis, 30000 euros d'amende et 5 ans d'inéligibilité.
Thierry Vaïtilingom écope de 10 mois avec sursis et une amende 40.000 euros. Il a été déclaré inéligible pendant 5 ans également.
Les deux anciens dirigeants du CDG sont également condamnés à payer solidairement au Centre de Gestion 974, qui était partie civile dans l'affaire, 111.227 € pour le recrutement de Sandra Sinimalé. Thierry Vaïtilingom a quant à lui été condamné à payer, seul cette fois-ci, 26000 € pour le recrutement de deux autres personnes au sein du CDG.
Les faits reprochés remontent à la période de 2014 à 2016 alors que Thierry Vaïtilingom est à la tête du Centre de gestion, établissement public local en charge de la carrière des fonctionnaires des collectivités locales.
L’embauche d’un directeur de cabinet pour 1600 euros net par mois puis celle de Sandra Sinimalé pour 6000 euros mensuel posent question. L’un et l’autre n’ont laissé que peu de traces durant leur passage, accusés d’occuper des emplois fictifs.
Me Stéphanie Panurge, avocate de Thierry Vaïtilingom, réagit à cette condamnation au micro de Prisca Bigot :