L'économie circulaire "plus que jamais" au coeur des priorités de la Cinor. À l'occasion de la Semaine du Développement durable, l'intercommunalité du Nord de l'île a présenté en effet ce lundi sur le site du Grand Prado son Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET), un dispositif qui se déclinera en plusieurs actions concrètes dans tous les domaines de la transition énergétique, aussi bien dans celui de l'énergie que dans celui de l'économie circulaire.
Présidée par Gérald Maillot, Président de la Cinor, cette présentation s'est déroulée en présence de Frédédric Joram, secrétaire général de Préfecture, de la députée Ericka Bareigts, de Jean-Michel Bordage, directeur de l'Ademe, Olivier Duhagon, directeur régional d'EDF, de Geoffroy Mercier, directeur général de runéo, d’Eric Jeuffrault directeur régional du Cirad et d'invités divers.
Après s'être engagée en 2017 dans la réalisation d'un PCAET, la Cinor -devenue coordinatrice de la transition énergétique- conclut la première étape dans sa réflexion sur la problématique de l'énergie, du climat et de l'économie circulaire.
Ce PCAET, approuvé le 21 février dernier par la communauté d'agglomération, définit autour de six axes les actions à venir sur le court et moyen terme: engager la transition énergétique, disposer de bâtiments performants en énergie, encourager la mobilité durable, adapter le territoire aux changements climatiques et à l'amélioration de la qualité de vie, préserver les milieux naturels et les ressources hydriques, sans oublier la mobilisation des territoires pour sensibiliser le grand public.
Au cours de cette même rencontre, la collectivité a présenté l'autorisation de mise sur le marché d’un engrais issu du recyclage de l’eau, appelé Fertilpéi, une première dans les Outre-Mer. Ce dispositif vient concrétiser un des volets de la stratégie d'économie circulaire de la Cinor.
Comme l'explique Yvette Duchemann, vice-présidente de la Cinor et membre de la commission environnement et développement durable, ce Fertilpéi est le fruit d'un travail collaboratif de quatre années entre la Cinor, le Cirade (Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement) et Runéo, expert des métiers de l'eau et de l’assainissement à La Réunion.
Cet engrais ou plutôt fertilisant est fabriqué à partir des boues produites par la station d'épuration du Grand Prado. Ces boues passent dans un méthaniseur et sont cuites dans un four pour en retirer ensuite des pellets semblables aux engrais en vente dans le commerce. "Ce Fertilpéi peut-être ensuite utilisé en fertilisant sur les champs de canne, sur les fleurs ou dans les jardins, avec l'assurance de disposer d'un produit sain puisque ce Fertilpéi a fait l'objet d'analyses pendant de longues années auprès de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation. Un produit qu'elle a récemment certifié", se félicite Yvette Duchemann.
Présidée par Gérald Maillot, Président de la Cinor, cette présentation s'est déroulée en présence de Frédédric Joram, secrétaire général de Préfecture, de la députée Ericka Bareigts, de Jean-Michel Bordage, directeur de l'Ademe, Olivier Duhagon, directeur régional d'EDF, de Geoffroy Mercier, directeur général de runéo, d’Eric Jeuffrault directeur régional du Cirad et d'invités divers.
Après s'être engagée en 2017 dans la réalisation d'un PCAET, la Cinor -devenue coordinatrice de la transition énergétique- conclut la première étape dans sa réflexion sur la problématique de l'énergie, du climat et de l'économie circulaire.
Ce PCAET, approuvé le 21 février dernier par la communauté d'agglomération, définit autour de six axes les actions à venir sur le court et moyen terme: engager la transition énergétique, disposer de bâtiments performants en énergie, encourager la mobilité durable, adapter le territoire aux changements climatiques et à l'amélioration de la qualité de vie, préserver les milieux naturels et les ressources hydriques, sans oublier la mobilisation des territoires pour sensibiliser le grand public.
Au cours de cette même rencontre, la collectivité a présenté l'autorisation de mise sur le marché d’un engrais issu du recyclage de l’eau, appelé Fertilpéi, une première dans les Outre-Mer. Ce dispositif vient concrétiser un des volets de la stratégie d'économie circulaire de la Cinor.
Comme l'explique Yvette Duchemann, vice-présidente de la Cinor et membre de la commission environnement et développement durable, ce Fertilpéi est le fruit d'un travail collaboratif de quatre années entre la Cinor, le Cirade (Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement) et Runéo, expert des métiers de l'eau et de l’assainissement à La Réunion.
Cet engrais ou plutôt fertilisant est fabriqué à partir des boues produites par la station d'épuration du Grand Prado. Ces boues passent dans un méthaniseur et sont cuites dans un four pour en retirer ensuite des pellets semblables aux engrais en vente dans le commerce. "Ce Fertilpéi peut-être ensuite utilisé en fertilisant sur les champs de canne, sur les fleurs ou dans les jardins, avec l'assurance de disposer d'un produit sain puisque ce Fertilpéi a fait l'objet d'analyses pendant de longues années auprès de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation. Un produit qu'elle a récemment certifié", se félicite Yvette Duchemann.
L'avantage du Fertilpéi est double pour la vice-présidente de la Cinor : une empreinte carbone réduite puisque fabriqué localement, sans oublier un gain financier pour les usagers et producteurs car le Fertipéi, dès sa commercialisation, "coûtera moins cher que les engrais importés dans l'île':
A titre expérimental, et en concertation avec les services de la DEAL, le Fertilpéi est utilisé depuis quelques années par un petit nombre de pépiniéristes, satisfaits de ses propriétés fertilisantes, comme en témoigne Pépinières de Bourbon qui l’utilise pour sa production de gazon en plaques. En 2019, le potentiel de production est estimé à près de 2 000 tonnes d’engrais sur l’année.