Contre toute attente, la fermeture de leur enseigne le dimanche ne leur convient pas. Pour faire valoir leur point de vue, les salariés de Mr Bricolage (groupe Hayot), avec surtout de nombreux étudiants qui y travaillent sous forme de petit job permettant de financer leurs études, indiquent qu'à aucun moment ils n'ont été consultés par le syndicat CGTR. Celui a mené le bras de fer devant les juridictions de façon cavalière, sans même les avoir consultés, déplorent-ils.
Ces manifestants ne réclament ni plus ni moins que l'annulation de l'arrêté préfectoral de 1966 sur lequel s'est appuyée la décision du tribunal de grande instance de Saint-Denis.
Ces manifestants ne réclament ni plus ni moins que l'annulation de l'arrêté préfectoral de 1966 sur lequel s'est appuyée la décision du tribunal de grande instance de Saint-Denis.
Les manifestants annoncent avoir adressé, avant ce sit-in devant la préfecture, une lettre au représentant de l'État pour qu'il prenne en compte leur point de vue. Rappelons qu'il y a une semaine, le 18 novembre, une décision du TGI de Saint-Denis est venue remettre en cause l'ouverture de l'enseigne les dimanches. Une ouverture rendue possible depuis un décret de juin 2016 qui prévoyait une dérogation pour autoriser l’ouverture le dimanche de tous les magasins de bricolage sur le territoire national.
Ils respectent le choix de leurs collègues qui souhaitent ne pas travailler les dimanches
Dans le courrier adressé à Jacques Billant, ils ajoutent néanmoins respecter le choix de leurs collègues qui souhaitent ne pas travailler les dimanches, mais pourvu que leur choix à eux soit aussi pris en considération. Un drôle de revirement en ce jour de Black friday.
Dans un communiqué adressé à la presse, la direction de Mr Bricolage regrettait la décision de justice en ces termes : "Mr Bricolage regrette vivement la décision du tribunal qui aura des impacts sociaux inévitables (...) Les 47 étudiants embauchés dans nos magasins ne pourront plus bénéficier de leur rémunération à hauteur de 600€ brut/mensuels en moyenne, revenu d’appoint qui leur permet de faciliter le financement de leurs études et d’aider leurs familles qui les soutiennent" ou encore que "35% des salariés qui travaillent le dimanche le font sous la base du volontariat", détaillait la direction locale de ce grand commerce.
Ils respectent le choix de leurs collègues qui souhaitent ne pas travailler les dimanches
Dans le courrier adressé à Jacques Billant, ils ajoutent néanmoins respecter le choix de leurs collègues qui souhaitent ne pas travailler les dimanches, mais pourvu que leur choix à eux soit aussi pris en considération. Un drôle de revirement en ce jour de Black friday.
Dans un communiqué adressé à la presse, la direction de Mr Bricolage regrettait la décision de justice en ces termes : "Mr Bricolage regrette vivement la décision du tribunal qui aura des impacts sociaux inévitables (...) Les 47 étudiants embauchés dans nos magasins ne pourront plus bénéficier de leur rémunération à hauteur de 600€ brut/mensuels en moyenne, revenu d’appoint qui leur permet de faciliter le financement de leurs études et d’aider leurs familles qui les soutiennent" ou encore que "35% des salariés qui travaillent le dimanche le font sous la base du volontariat", détaillait la direction locale de ce grand commerce.