Le gouvernement réfléchirait-il à revenir sur une dégressivité de l'allocation chômage ? La question peut se poser depuis que la ministre du Travail Muriel Pénicaud a déclaré dimanche dans l'émission Le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI n'avoir "aucun tabou" sur la nouvelle réforme de l'assurance chômage. À La Réunion, le patronat, en premier lieu le Medef, dont la branche nationale milite pour un retour à cette dégressivité, salue l'ouverture de la ministre sur cette épineuse question…
Actuellement, une personne qui perçoit une allocation de retour à l'emploi (ARE) touche de manière fixe et jusqu'à épuisement de ses droits, 57% (ou 40,4% et 11,72 euros par jour si ce calcul lui est plus favorable) de son ancien salaire journalier de référence, qui correspond à la moyenne des salaires bruts des 12 derniers mois sans compter les absences maladie.
Mais l'idée d'une dégressivité de l'allocation chômage n'est pas nouvelle. Ainsi, à l'échelle européenne, de nombreux pays l'ont déjà mise en place et ce principe était même en vigueur en France de 1986 à 2001. Mais comme le relève le journal Le Monde, si la dégressivité de l'allocation chômage "ne semble pas jouer un rôle significatif sur le niveau du chômage ou son évolution", revenir à ce système permettrait au gouvernement de faire des économies et garantir la survie même du régime d'assurance chômage.
"Il ne faut pas bien sûr généraliser l'ensemble des personnes qui sont à la recherche d'un emploi mais nous constatons aujourd'hui dans certaines professions un manque de main d'oeuvre. Des personnes au chômage travaillent et ont leur business à côté, ce qui se fait au détriment des effectifs et de la lutte contre le travail au noir", lance Bernard Siriex, vice-président du Medef Réunion.
Selon lui, outre une dégressivité de l'assurance-chômage, la réforme de l'apprentissage et de la formation doit être également revue "pour être adaptée aux besoins des entreprises": "il faut bien sûr engager un dialogue sérieux avec les partenaires sociaux mais mais prendre aussi des mesures plus drastiques et nécessaires car le système actuel ne permet pas de résorber le chômage".
En cause pour M.Siriex: "plein" de systèmes mis en place "avec beaucoup de personnes formées mais pas forcément aux besoins de nos entreprises aujourd'hui". "Il faut qu'on pousse tous les moyens pour que les gens puissent retourner au travail. Toutes les solutions doivent être envisagées pour redonner de la dignité à nos travailleurs", assure-t-il.
Pour illustrer ses propos, Bernard Siriex prend l'exemple du BTP, un secteur qu'il connaît bien en sa qualité de président de la FRBTP. "Nous avons signé avec tous les partenaires qu'ils soient une charte sur le travail illégal. L'ouverture de la ministre sur la question de la dégressivité de l'assurance chômage va dans un sens qui aujourd'hui doit créer de l'activité à La Réunion", conclut-il.
Actuellement, une personne qui perçoit une allocation de retour à l'emploi (ARE) touche de manière fixe et jusqu'à épuisement de ses droits, 57% (ou 40,4% et 11,72 euros par jour si ce calcul lui est plus favorable) de son ancien salaire journalier de référence, qui correspond à la moyenne des salaires bruts des 12 derniers mois sans compter les absences maladie.
Mais l'idée d'une dégressivité de l'allocation chômage n'est pas nouvelle. Ainsi, à l'échelle européenne, de nombreux pays l'ont déjà mise en place et ce principe était même en vigueur en France de 1986 à 2001. Mais comme le relève le journal Le Monde, si la dégressivité de l'allocation chômage "ne semble pas jouer un rôle significatif sur le niveau du chômage ou son évolution", revenir à ce système permettrait au gouvernement de faire des économies et garantir la survie même du régime d'assurance chômage.
"Il ne faut pas bien sûr généraliser l'ensemble des personnes qui sont à la recherche d'un emploi mais nous constatons aujourd'hui dans certaines professions un manque de main d'oeuvre. Des personnes au chômage travaillent et ont leur business à côté, ce qui se fait au détriment des effectifs et de la lutte contre le travail au noir", lance Bernard Siriex, vice-président du Medef Réunion.
Selon lui, outre une dégressivité de l'assurance-chômage, la réforme de l'apprentissage et de la formation doit être également revue "pour être adaptée aux besoins des entreprises": "il faut bien sûr engager un dialogue sérieux avec les partenaires sociaux mais mais prendre aussi des mesures plus drastiques et nécessaires car le système actuel ne permet pas de résorber le chômage".
En cause pour M.Siriex: "plein" de systèmes mis en place "avec beaucoup de personnes formées mais pas forcément aux besoins de nos entreprises aujourd'hui". "Il faut qu'on pousse tous les moyens pour que les gens puissent retourner au travail. Toutes les solutions doivent être envisagées pour redonner de la dignité à nos travailleurs", assure-t-il.
Pour illustrer ses propos, Bernard Siriex prend l'exemple du BTP, un secteur qu'il connaît bien en sa qualité de président de la FRBTP. "Nous avons signé avec tous les partenaires qu'ils soient une charte sur le travail illégal. L'ouverture de la ministre sur la question de la dégressivité de l'assurance chômage va dans un sens qui aujourd'hui doit créer de l'activité à La Réunion", conclut-il.