Quatre heures après son arrivée sur notre île, Emmanuel Macron a pris la direction de la Nordev pour le lancement de "Choose La Réunion", en ouverture du forum NxSe (salon de start-up de la French Tech de l'Indo-Pacifique).
"Choose La Réunion" est un sommet économique organisé en présence de chefs d'entreprises, d'investisseurs et de responsables gouvernementaux issus de nombreux pays de la zone, y compris du sous-continent indien. Comme cet anglicisme l'indique, ce format 'Choose Réunion" vise notamment à "renforcer l'attractivité du territoire" et "projeter les acteurs économiques réunionnais" vers l'extérieur, que ce soit vers le sous-continent indien ou vers l'Afrique australe.
Avec le retard accumulé depuis son passage par Mayotte ce midi, le discours d’Emmanuel Macron a commencé à 20h10 pour se conclure à 21H.
"Je le dis franchement : la connectivité de La Réunion ce n’est pas la French Tech Paris..."
Le Président de la République n’a eu de cesse de répéter l’ambition qu’il porte pour La Réunion dans sa géographie immédiate. "Nous pouvons être dans cette région une puissance stabilisatrice. Il s'agit d'assumer un destin commun (…) La région indo-pacifique est l’épicentre du commerce mondial. Cette région est en train d’être le carrefour maritime du monde. Nous souhaitons faire de La Réunion un hub économique", a-t-il plaidé pour l’intégration de notre département dans cet espace économique de l’hémisphère sud.
A de nombreuses reprises, le chef de l’Etat a balayé le discours lancinant de "rattrapage" vis-à-vis de la métropole, fixant plutôt l’ancrage de notre action ici même.
"Je le dis franchement : la connectivité de La Réunion ce n’est pas la French Tech Paris..., mais c’est la Digital Africa !" a-t-il notamment illustré son propos qui se voulait mobilisateur. "Photovoltaïque, biomasse, etc… plusieurs groupes sont là et sont très engagés dans leur domaine, vous avez des champions !", a-t-il imagé son discours offensif, mais ces porteurs de projets doivent, selon le président de la République, tendre de prime abord vers une inscription de leurs débouchés dans le bassin continental proche (Afrique, Inde et Asie du sud).
Ces projets sont d’autant plus porteurs pour La Réunion qu’ils "apportent des solutions adaptés aux questions de la région" et permettent d'"atteindre un marché qui est à l’échelle pour ces entreprises réunionnaises."
"Mesdames messieurs, vous êtes les acteurs de cette coopération"
La portée économique de son discours s’inscrit également dans d’autres domaines comme l’alimentaire. "Il nous faut réduire notre dépendance alimentaire. Si les produits sont aussi chers, c’est peut-être que l’on dépend de filières de métropole…" a-t-il faussement questionné la salle de la Nordev.
"Je crois en l’agenda qui inscrirait La Réunion dans sa zone géographique. Et cette question ne se réglera pas avec plus de subventions publiques mais avec la volonté de changer les choses. Et toute la zone en a besoin", a-t-il martelé à l’adresse des investisseurs présents, qu'ils soient locaux ou de l’océan Indien.
Ce changement de perspective ne concernerait pas que les grands groupes puisque, selon Emmanuel Macron, d’autres secteurs pourraient tirer partie de cette inscription régionale de notre territoire.
"La dernière stratégie en laquelle je crois c’est la stratégie d’un tourisme durable. Nous avons un vrai défi qui est celui d’embarquer tout notre artisanat. Nos petites et moyennes entreprises sont tirées par cette économie (du tourisme, ndlr). Cet agenda d’échanges pour le tourisme durable, c’est un agenda pour nos TPE ! Mesdames messieurs, vous êtes les acteurs de cette coopération des pays de la région. Cette stratégie doit être pensée depuis l’épicentre que constitue La Réunion et non pas depuis Paris", a-t-il conclu son discours sous les applaudissements.
"Choose La Réunion" est un sommet économique organisé en présence de chefs d'entreprises, d'investisseurs et de responsables gouvernementaux issus de nombreux pays de la zone, y compris du sous-continent indien. Comme cet anglicisme l'indique, ce format 'Choose Réunion" vise notamment à "renforcer l'attractivité du territoire" et "projeter les acteurs économiques réunionnais" vers l'extérieur, que ce soit vers le sous-continent indien ou vers l'Afrique australe.
Avec le retard accumulé depuis son passage par Mayotte ce midi, le discours d’Emmanuel Macron a commencé à 20h10 pour se conclure à 21H.
"Je le dis franchement : la connectivité de La Réunion ce n’est pas la French Tech Paris..."
Le Président de la République n’a eu de cesse de répéter l’ambition qu’il porte pour La Réunion dans sa géographie immédiate. "Nous pouvons être dans cette région une puissance stabilisatrice. Il s'agit d'assumer un destin commun (…) La région indo-pacifique est l’épicentre du commerce mondial. Cette région est en train d’être le carrefour maritime du monde. Nous souhaitons faire de La Réunion un hub économique", a-t-il plaidé pour l’intégration de notre département dans cet espace économique de l’hémisphère sud.
A de nombreuses reprises, le chef de l’Etat a balayé le discours lancinant de "rattrapage" vis-à-vis de la métropole, fixant plutôt l’ancrage de notre action ici même.
"Je le dis franchement : la connectivité de La Réunion ce n’est pas la French Tech Paris..., mais c’est la Digital Africa !" a-t-il notamment illustré son propos qui se voulait mobilisateur. "Photovoltaïque, biomasse, etc… plusieurs groupes sont là et sont très engagés dans leur domaine, vous avez des champions !", a-t-il imagé son discours offensif, mais ces porteurs de projets doivent, selon le président de la République, tendre de prime abord vers une inscription de leurs débouchés dans le bassin continental proche (Afrique, Inde et Asie du sud).
Ces projets sont d’autant plus porteurs pour La Réunion qu’ils "apportent des solutions adaptés aux questions de la région" et permettent d'"atteindre un marché qui est à l’échelle pour ces entreprises réunionnaises."
"Mesdames messieurs, vous êtes les acteurs de cette coopération"
La portée économique de son discours s’inscrit également dans d’autres domaines comme l’alimentaire. "Il nous faut réduire notre dépendance alimentaire. Si les produits sont aussi chers, c’est peut-être que l’on dépend de filières de métropole…" a-t-il faussement questionné la salle de la Nordev.
"Je crois en l’agenda qui inscrirait La Réunion dans sa zone géographique. Et cette question ne se réglera pas avec plus de subventions publiques mais avec la volonté de changer les choses. Et toute la zone en a besoin", a-t-il martelé à l’adresse des investisseurs présents, qu'ils soient locaux ou de l’océan Indien.
Ce changement de perspective ne concernerait pas que les grands groupes puisque, selon Emmanuel Macron, d’autres secteurs pourraient tirer partie de cette inscription régionale de notre territoire.
"La dernière stratégie en laquelle je crois c’est la stratégie d’un tourisme durable. Nous avons un vrai défi qui est celui d’embarquer tout notre artisanat. Nos petites et moyennes entreprises sont tirées par cette économie (du tourisme, ndlr). Cet agenda d’échanges pour le tourisme durable, c’est un agenda pour nos TPE ! Mesdames messieurs, vous êtes les acteurs de cette coopération des pays de la région. Cette stratégie doit être pensée depuis l’épicentre que constitue La Réunion et non pas depuis Paris", a-t-il conclu son discours sous les applaudissements.