Alors qu'il était attendu en préfecture à partir de 10 heures, Emmanuel Macron a déjoué le programme initial en se rendant dans un quartier de Saint-Denis. Il se trouve dans le quartier des Camélias depuis 9H40. Cette séquence était forcément programmée mais n'avait pas été dévoilée pour des raisons probables de sécurité.
Sur son parcours, le président de la République doit notamment venir écouter, de façon directe, les doléances des citoyens. Depuis hier après-midi en effet, ce n'est qu'à travers le filtre médiatique que le chef de l'Etat s'est connecté aux problématiques réunionnaises.
Cette séquence renforce donc l'aspect de proximité que souhaitait mettre en avant le staff présidentiel dans les toutes premières heures de son deuxième jour de visite. De l'avis de nombreux observateurs en effet, sa première demi-journée de visite, marquée par de nombreux discours incantatoires, n'a pas véritablement séduit. Mais c'est surtout aujourd'hui, lors de cette séquence prévue justement en préfecture avec les membres de l'Observatoire des prix que des annonces fortes sont attendues.
Emmanuel Macron est guidé, dans son déplacement aux Camélias, par le maire de Saint-Denis Gilbert Annette.
Si la séquence avait commencé avec des échanges plutôt cordiaux avec des habitants sans doute sélectionnés par la garde rapprochée du maire, la suite de ce déplacement imprévu donne lieu à un dialogue à bâtons rompus avec des jeunes du quartier. Le ton est monté, signe du ras-le-bol ambiant, mais sans aucun débordement. Le président de la République a dû tendre l'oreille pour comprendre les reproches, parfois énoncés en créole. Alors que ce déplacement à pied met sur les dents le service d'ordre du président et les forces de police locales, il s'est quand même arrêté pendant plus de dix minutes devant ces jeunes qui avaient beaucoup de demandes mais aussi beaucoup de reproches sur cette classe politique qui ne fait que "promettre".
Cette confrontation d'idées s'est achevée par des poignées de main avec des points de vue difficilement conciliables en un coup de baguette magique. L'échange s'est conclu avec d'un côté l'attente des jeunes pour une réponse immédiate et des réponses décalées du président qui les renvoyait aux annonces fortes qu'il fera durant son séjour.
Sur son parcours, le président de la République doit notamment venir écouter, de façon directe, les doléances des citoyens. Depuis hier après-midi en effet, ce n'est qu'à travers le filtre médiatique que le chef de l'Etat s'est connecté aux problématiques réunionnaises.
Cette séquence renforce donc l'aspect de proximité que souhaitait mettre en avant le staff présidentiel dans les toutes premières heures de son deuxième jour de visite. De l'avis de nombreux observateurs en effet, sa première demi-journée de visite, marquée par de nombreux discours incantatoires, n'a pas véritablement séduit. Mais c'est surtout aujourd'hui, lors de cette séquence prévue justement en préfecture avec les membres de l'Observatoire des prix que des annonces fortes sont attendues.
Emmanuel Macron est guidé, dans son déplacement aux Camélias, par le maire de Saint-Denis Gilbert Annette.
Si la séquence avait commencé avec des échanges plutôt cordiaux avec des habitants sans doute sélectionnés par la garde rapprochée du maire, la suite de ce déplacement imprévu donne lieu à un dialogue à bâtons rompus avec des jeunes du quartier. Le ton est monté, signe du ras-le-bol ambiant, mais sans aucun débordement. Le président de la République a dû tendre l'oreille pour comprendre les reproches, parfois énoncés en créole. Alors que ce déplacement à pied met sur les dents le service d'ordre du président et les forces de police locales, il s'est quand même arrêté pendant plus de dix minutes devant ces jeunes qui avaient beaucoup de demandes mais aussi beaucoup de reproches sur cette classe politique qui ne fait que "promettre".
Cette confrontation d'idées s'est achevée par des poignées de main avec des points de vue difficilement conciliables en un coup de baguette magique. L'échange s'est conclu avec d'un côté l'attente des jeunes pour une réponse immédiate et des réponses décalées du président qui les renvoyait aux annonces fortes qu'il fera durant son séjour.