À la veille de l’assemblée plénière de la Région, le traditionnel point effectué la veille par la collectivité était organisé ce jeudi.
Le président de Région, Didier Robert, est revenu sur le compte administratif 2018 ainsi que le bilan d'activités de l'année écoulée de la Pyramide inversée. Entouré de ses vice-présidents, Didier Robert s'est félicité de la santé financière "saine et solide de la collectivité", qui a notamment permis à la majorité régionale de mobiliser plus de 600 millions d'euros en investissements et de réaliser ainsi "près de 93% de ses engagements".
Avant de parler chiffres, Didier Robert a tout d'abord insisté sur le fait que, suite au mouvement des Gilets jaunes de fin d'année à La Réunion, "un nouveau cycle a été entamé (...) Nous considérons un avant et un après mouvement des Gilets jaunes", assure-t-il. À ce titre, il a réaffirmé la volonté de la Région d'être plus performante en matière d'emploi, via notamment des accompagnements plus personnalisés et de plusieurs aides (Fonds de soutien pour l'emploi, Fonds de reconstruction dédié aux très petites entreprises, Cap Création…).
Le président de Région, Didier Robert, est revenu sur le compte administratif 2018 ainsi que le bilan d'activités de l'année écoulée de la Pyramide inversée. Entouré de ses vice-présidents, Didier Robert s'est félicité de la santé financière "saine et solide de la collectivité", qui a notamment permis à la majorité régionale de mobiliser plus de 600 millions d'euros en investissements et de réaliser ainsi "près de 93% de ses engagements".
Avant de parler chiffres, Didier Robert a tout d'abord insisté sur le fait que, suite au mouvement des Gilets jaunes de fin d'année à La Réunion, "un nouveau cycle a été entamé (...) Nous considérons un avant et un après mouvement des Gilets jaunes", assure-t-il. À ce titre, il a réaffirmé la volonté de la Région d'être plus performante en matière d'emploi, via notamment des accompagnements plus personnalisés et de plusieurs aides (Fonds de soutien pour l'emploi, Fonds de reconstruction dédié aux très petites entreprises, Cap Création…).
💶 Les principaux indicateurs de ce CA 2018: 640 millions d'€ d'investissements réalisés, 122,2 millions d'épargne brute, 63 millions d'euros de résultat final et 9,7 années en ratio de désendettement
— Samuel Irlepenne (@samzinfos974) 20 juin 2019
"Faire mieux avec moins est notre feuille de route"
De ce compte administratif 2018, Didier Robert retient quatre enseignements. Le premier concerne l'exécution de ce budget, qui malgré plusieurs décisions modificatives (enveloppe supplémentaire pour la RN5 Route de Cilaos, aides d'urgence aux entreprises après le mouvement social de fin 2018), possède un taux de réalisation des dépenses de 93,4%, "soit un mandatement de 1,108 milliard d'euros pour la troisième année consécutive".
Second point à relever pour Didier Robert, "la part très importante" accordée à l'investissement, à savoir 640 millions d'euros, soit 58% du budget 2018. "Entre 2010 et 2018, les dépenses liées aux investissements ont plus que triplé", indique-t-il. En effet, le montant des dépenses d'équipement est passé de 180 millions d'euros en 2010 à 441 millions en 2014 pour atteindre 534,3 millions d'euros en 2018. Des chiffres qui place la Région Réunion comme étant la première française en dépenses d'investissement, avec un ratio de 507€ par habitant contre 130€ en moyenne nationale. Des investissements qui ont un impact non-négligeable sur l'économie locale, puisque sur la période 2010-2018, les efforts de la collectivité "représentent près d'un tiers de la commande publique locale", poursuit le président de Région.
"C'est l'entreprise qui crée l'emploi. Notre mission à nous est d'être des facilitateurs"
Troisième enseignement à tirer de l'année écoulée: le respect "absolu" du Pacte de confiance signé entre l'Etat et la Région en juin 2018. "Entre 2017 et 2018, les dépenses de fonctionnement auront diminué de 8 millions d'euros, soit une baisse de 0,5%). Faire mieux avec moins est notre feuille de route", assure Didier Robert. Au niveau de la section de fonctionnement, près de 98,5 millions d'euros ont été mandatés pour la formation professionnelle et l'apprentissage pour près de 19 000 Réunionnais. Par ailleurs, dans le domaine de l'éducation, 74 millions d'euros ont été mis sur la table pour l'accompagnement de 50 lycées l'an denier.
Ce dernier note également l'amélioration "constante" des dispositifs comme la continuité territoriale (plus de 54 millions d'euros engagés par la Région en 2018 pour 155 000 bénéficiaires). La barre du million de bénéficiaires sera franchie "fin 2019", prévoit Didier Robert. Un dispositif "qui permet à La Réunion de s'ouvrir davantage sur l'extérieur et d'amener plus de justice et un peu de pouvoir d'achat aux Réunionnais".
De 1 000 à 3 000 emplois aidés
Enfin, dernier satisfecit pour Didier Robert: : la mise en place de dispositifs de soutien et d'accompagnement des entreprises. "C'est l'entreprise qui crée l'emploi. Notre mission à nous, acteurs publics, est d'être des facilitateurs", a rappelé le patron de la Pyramide inversée. La Région continuera à appuyer les secteurs qu'elle estime prioritaires comme "les énergies renouvelables, le numérique, le secteur agro-alimentaire".
Concernant le volume d'emplois aidés pour 2019, il sera sensiblement "le même qu'en 2018" ajoute-t-il, mais avec la possibilité via le dispositif Parcours Emploi Compétences (PEC) "de pouvoir en faire plus".
"Nous avons proposé à l'État, qui l'a accepté, que nous puissions passer de 1000 à 3000 emplois. La moitié de ces emplois sera orientée vers le secteur marchand. L'autre moitié permettra de maintenir et peut-être d'ouvrir de nouveaux chantiers dans le dispositif emploi vert", explique-t-il.
De ce compte administratif 2018, Didier Robert retient quatre enseignements. Le premier concerne l'exécution de ce budget, qui malgré plusieurs décisions modificatives (enveloppe supplémentaire pour la RN5 Route de Cilaos, aides d'urgence aux entreprises après le mouvement social de fin 2018), possède un taux de réalisation des dépenses de 93,4%, "soit un mandatement de 1,108 milliard d'euros pour la troisième année consécutive".
Second point à relever pour Didier Robert, "la part très importante" accordée à l'investissement, à savoir 640 millions d'euros, soit 58% du budget 2018. "Entre 2010 et 2018, les dépenses liées aux investissements ont plus que triplé", indique-t-il. En effet, le montant des dépenses d'équipement est passé de 180 millions d'euros en 2010 à 441 millions en 2014 pour atteindre 534,3 millions d'euros en 2018. Des chiffres qui place la Région Réunion comme étant la première française en dépenses d'investissement, avec un ratio de 507€ par habitant contre 130€ en moyenne nationale. Des investissements qui ont un impact non-négligeable sur l'économie locale, puisque sur la période 2010-2018, les efforts de la collectivité "représentent près d'un tiers de la commande publique locale", poursuit le président de Région.
"C'est l'entreprise qui crée l'emploi. Notre mission à nous est d'être des facilitateurs"
Troisième enseignement à tirer de l'année écoulée: le respect "absolu" du Pacte de confiance signé entre l'Etat et la Région en juin 2018. "Entre 2017 et 2018, les dépenses de fonctionnement auront diminué de 8 millions d'euros, soit une baisse de 0,5%). Faire mieux avec moins est notre feuille de route", assure Didier Robert. Au niveau de la section de fonctionnement, près de 98,5 millions d'euros ont été mandatés pour la formation professionnelle et l'apprentissage pour près de 19 000 Réunionnais. Par ailleurs, dans le domaine de l'éducation, 74 millions d'euros ont été mis sur la table pour l'accompagnement de 50 lycées l'an denier.
Ce dernier note également l'amélioration "constante" des dispositifs comme la continuité territoriale (plus de 54 millions d'euros engagés par la Région en 2018 pour 155 000 bénéficiaires). La barre du million de bénéficiaires sera franchie "fin 2019", prévoit Didier Robert. Un dispositif "qui permet à La Réunion de s'ouvrir davantage sur l'extérieur et d'amener plus de justice et un peu de pouvoir d'achat aux Réunionnais".
De 1 000 à 3 000 emplois aidés
Enfin, dernier satisfecit pour Didier Robert: : la mise en place de dispositifs de soutien et d'accompagnement des entreprises. "C'est l'entreprise qui crée l'emploi. Notre mission à nous, acteurs publics, est d'être des facilitateurs", a rappelé le patron de la Pyramide inversée. La Région continuera à appuyer les secteurs qu'elle estime prioritaires comme "les énergies renouvelables, le numérique, le secteur agro-alimentaire".
Concernant le volume d'emplois aidés pour 2019, il sera sensiblement "le même qu'en 2018" ajoute-t-il, mais avec la possibilité via le dispositif Parcours Emploi Compétences (PEC) "de pouvoir en faire plus".
"Nous avons proposé à l'État, qui l'a accepté, que nous puissions passer de 1000 à 3000 emplois. La moitié de ces emplois sera orientée vers le secteur marchand. L'autre moitié permettra de maintenir et peut-être d'ouvrir de nouveaux chantiers dans le dispositif emploi vert", explique-t-il.