Depuis une quinzaine de mois, les accusations vont bon train concernant notamment la prise en charge déplorable des néphrologues au sein de l'AURAR.
L'association se défend et a voulu, lors d'une conférence de presse ce jour, mettre en lumière ses pratiques et "faire passer un message véridique", souligne Walid Arkouche, directeur médical de l'AURAR. Autrement dit, l'AURAR tend à prouver qu'elle est présente à chaque étape avec le patient: avant la dialyse, pendant, après, et ce, jusqu'à l'éventuelle greffe.
L'association se défend et a voulu, lors d'une conférence de presse ce jour, mettre en lumière ses pratiques et "faire passer un message véridique", souligne Walid Arkouche, directeur médical de l'AURAR. Autrement dit, l'AURAR tend à prouver qu'elle est présente à chaque étape avec le patient: avant la dialyse, pendant, après, et ce, jusqu'à l'éventuelle greffe.
"Aucun intérêt à surfacturer"
La CGSS de La Réunion a décidé de porter plainte contre l’Association pour l’Utilisation du Rein Artificiel à La Réunion, une information révélée par le JIR la semaine dernière. Le Journal de l'Île avait notamment pointé du doigt des consultations surfacturées. A cela, l'AURAR rétorque qu'elle n'a "aucun intérêt à surfacturer. (...) Que l'on voit 50 ou 100 malades, nous touchons le même salaire, nous sommes salariés", précise Walid Arkouche.
Il poursuit en déclarant que "sur nos pratiques, c'est un faux procès. (...) On valide les actes que l'on fait, s'il n'y a pas d'actes, il n'y a pas de facturation".
Même s'il confie qu'il n'y a pas d'impact sur le fonctionnement de l'AURAR, les médecins et néphrologues sont gênés par l'image que ces accusations renvoient et notamment vis à vis de la métropole. "On subit, on continue de faire notre travail, de s'occuper de nos patients", souligne Walid Arkouche.
Les Réunionnais réticents à la greffe rénale
Sur près de 300, seules 50 greffes ont pu être réalisées. L'AURAR explique notamment ce chiffre bas par le fait que les Réunionnais sont encore nombreux à refuser le prélèvement (57%), que ce soit pour raison culturelle, religieuse ou autre.
De plus la greffe sur donneur vivant n'existe toujours pas à La Réunion, alors qu'elle représente 18% en métropole. Malgré ça, ils se félicitent tout de même des progrès réalisés. "Nous avons notamment pu réaliser une greffe sur un homme de 81 ans, alors que la moyenne est de 70 ans", précise Walid Arkouche.
L'AURAR a également été accusée de favoriser la dialyse en centre. Or, selon ses chiffres, La Réunion n'est qu'à 46% de dialyse en centre, et 19% à l'AURAR, contre près de 55% en métropole. De plus, l'AURAR est la seule à proposer la dialyse à domicile à La Réunion.
Développer la prévention
Pour éviter d'arriver au stade de la greffe ou même de la dialyse, l'AURAR tend à développer une "maison de santé de prévention néphrologique". Cela permettrait de réduire le nombre de patients dialysés, ainsi que les coûts, car "c'est une maladie pénalisante et qui coûte cher à la société. (...) Par exemple, le coût des transports pour les dialysés est de l'ordre d'un milliard d'euros", précise-t-il.
La CGSS de La Réunion a décidé de porter plainte contre l’Association pour l’Utilisation du Rein Artificiel à La Réunion, une information révélée par le JIR la semaine dernière. Le Journal de l'Île avait notamment pointé du doigt des consultations surfacturées. A cela, l'AURAR rétorque qu'elle n'a "aucun intérêt à surfacturer. (...) Que l'on voit 50 ou 100 malades, nous touchons le même salaire, nous sommes salariés", précise Walid Arkouche.
Il poursuit en déclarant que "sur nos pratiques, c'est un faux procès. (...) On valide les actes que l'on fait, s'il n'y a pas d'actes, il n'y a pas de facturation".
Même s'il confie qu'il n'y a pas d'impact sur le fonctionnement de l'AURAR, les médecins et néphrologues sont gênés par l'image que ces accusations renvoient et notamment vis à vis de la métropole. "On subit, on continue de faire notre travail, de s'occuper de nos patients", souligne Walid Arkouche.
Les Réunionnais réticents à la greffe rénale
Sur près de 300, seules 50 greffes ont pu être réalisées. L'AURAR explique notamment ce chiffre bas par le fait que les Réunionnais sont encore nombreux à refuser le prélèvement (57%), que ce soit pour raison culturelle, religieuse ou autre.
De plus la greffe sur donneur vivant n'existe toujours pas à La Réunion, alors qu'elle représente 18% en métropole. Malgré ça, ils se félicitent tout de même des progrès réalisés. "Nous avons notamment pu réaliser une greffe sur un homme de 81 ans, alors que la moyenne est de 70 ans", précise Walid Arkouche.
L'AURAR a également été accusée de favoriser la dialyse en centre. Or, selon ses chiffres, La Réunion n'est qu'à 46% de dialyse en centre, et 19% à l'AURAR, contre près de 55% en métropole. De plus, l'AURAR est la seule à proposer la dialyse à domicile à La Réunion.
Développer la prévention
Pour éviter d'arriver au stade de la greffe ou même de la dialyse, l'AURAR tend à développer une "maison de santé de prévention néphrologique". Cela permettrait de réduire le nombre de patients dialysés, ainsi que les coûts, car "c'est une maladie pénalisante et qui coûte cher à la société. (...) Par exemple, le coût des transports pour les dialysés est de l'ordre d'un milliard d'euros", précise-t-il.