Samedi soir, une dispute éclate entre voisins, avenue Jean Jaurès dans le quartier Labourdonnais à Saint-Benoît. Il s’agit d’un conflit de voisinage qui dérape ; un homme, inconscient, souffre d’un traumatisme crânien.
Il se serait pris des coups de batte de baseball et un coup de couteau. Trois personnes sont interpellées – deux mineurs et un majeur – et affirment qu’il n’y avait ni batte, ni couteau.
Ce vendredi, l’adulte, J.S, âgé de 40 ans, était jugé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis. "Il y avait pas de couteau et c’était un bout de bois de manguier", rectifie le prévenu.
Il affirme être arrivé alors qu’un groupe d’adolescents se disputait. L’un aurait roulé sur le pied de l’autre. Et c’est alors que le ton et la peur montent que J.S s’empare du bout de bois devant la victime qui maîtriserait le kick-boxing et connaîtrait les caïds du quartier. Ce père célibataire de six enfants, avec un emploi, qui défendait sa fille, se trouve malgré tout pour la onzième fois devant la justice.
L’avocate de la victime, Me Catherine Moissonnier, relate une toute autre version. Après la dispute impliquant les jeunes "qui fument, font du bruit et boivent dans la résidence", la victime serait tombée dans un "guet-apens". "Il aurait pu mal tomber et on serait aux assises", ajoute-t-elle.
La procureure demande 2 ans de prison avec mandat de dépôt et 8 mois de sursis. Il écope finalement de 18 mois de prison dont 12 avec sursis avec mandat de dépôt.
J.S dort donc de prison ce soir. En sortant, il ne pourra pas entrer en contact avec la victime ou porter une arme pendant une période de 3 ans.
Il se serait pris des coups de batte de baseball et un coup de couteau. Trois personnes sont interpellées – deux mineurs et un majeur – et affirment qu’il n’y avait ni batte, ni couteau.
Ce vendredi, l’adulte, J.S, âgé de 40 ans, était jugé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis. "Il y avait pas de couteau et c’était un bout de bois de manguier", rectifie le prévenu.
Il affirme être arrivé alors qu’un groupe d’adolescents se disputait. L’un aurait roulé sur le pied de l’autre. Et c’est alors que le ton et la peur montent que J.S s’empare du bout de bois devant la victime qui maîtriserait le kick-boxing et connaîtrait les caïds du quartier. Ce père célibataire de six enfants, avec un emploi, qui défendait sa fille, se trouve malgré tout pour la onzième fois devant la justice.
L’avocate de la victime, Me Catherine Moissonnier, relate une toute autre version. Après la dispute impliquant les jeunes "qui fument, font du bruit et boivent dans la résidence", la victime serait tombée dans un "guet-apens". "Il aurait pu mal tomber et on serait aux assises", ajoute-t-elle.
La procureure demande 2 ans de prison avec mandat de dépôt et 8 mois de sursis. Il écope finalement de 18 mois de prison dont 12 avec sursis avec mandat de dépôt.
J.S dort donc de prison ce soir. En sortant, il ne pourra pas entrer en contact avec la victime ou porter une arme pendant une période de 3 ans.