Beaucoup d’affaires tristement banales ce mardi devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis. Car les hommes qui violentent, menacent et harcèlent leur conjointe, ils sont malheureusement nombreux. La justice, comme les médias, y est habituée.
Mais les sanctions sont là. Pour K.A, jugé pour des violences en 2019, ces faits auraient pourtant été une habitude pendant leur deux ans de relation, selon son ex-compagne. Menaces mort et coups de poing au visage. Mais aussi des insultes inscrites sur sa porte d’entrée. Des crachats au visage, aussi, un jour de déménagement. Des claques alors qu’elle tenait leur fille dans les bras. Un harcèlement téléphonique. Sur son casier judiciaire, sept condamnations alors qu’il n’a que 24 ans. Il avait pourtant fait "beaucoup d’efforts" depuis la prison… Le jeune n’y retournera normalement pas ; il a été condamné à 12 mois avec sursis.
D.B: 14 ans de vie commune pour D.B et son ex-conjointe. Monsieur avait déjà fait un stage en prévention de violences conjugales en 2018. Manifestement, ça n’a pas fonctionné. En décembre dernier, il est saoul. Il la frappe et menace de l’égorger avec un couteau. En garde à vue, il assure que le coup de poing était accidentel et le couteau, il le rangeait, tout simplement. Mais ce mardi devant le tribunal correctionnel, il avoue : "Mi regrete un ti peu mon geste". Cet homme d’une trentaine d’années, au casier judiciaire vierge, est finalement condamné à des travaux d’intérêt général.
Mais parfois, la justice reconnaît que les preuves ne sont pas réunies. C’est le cas de P.G, ancien militaire, accusé de harcèlement par son ex-conjointe. Le harcèlement, il le nie depuis son interpellation en mai, les menaces aussi. Oui, quand il boit, il devient "bête". Et oui, un jour il lui a tenu le bras lors d’une dispute. Madame, quant à elle, n’est pas connue pour ses relations stables. Six enfants de cinq pères différents. Le dernier en date est l’enfant du prévenu. Les larmes coulent d’ailleurs car sa fille, il ne la voit plus. Il a donc été condamné à deux ans de prison avec sursis pour l’hématome laissé sur le bras de la victime.
Enfin, J.B, 54 ans, devait être jugé pour menace de mort réitérée, agression sexuelle, détention d’arme et violences habituelles. Il ne sera finalement devant le tribunal qu’en février ; l’affaire ayant été renvoyée, le temps qu’une expertise psychiatrique soit effectuée.
Mais les sanctions sont là. Pour K.A, jugé pour des violences en 2019, ces faits auraient pourtant été une habitude pendant leur deux ans de relation, selon son ex-compagne. Menaces mort et coups de poing au visage. Mais aussi des insultes inscrites sur sa porte d’entrée. Des crachats au visage, aussi, un jour de déménagement. Des claques alors qu’elle tenait leur fille dans les bras. Un harcèlement téléphonique. Sur son casier judiciaire, sept condamnations alors qu’il n’a que 24 ans. Il avait pourtant fait "beaucoup d’efforts" depuis la prison… Le jeune n’y retournera normalement pas ; il a été condamné à 12 mois avec sursis.
D.B: 14 ans de vie commune pour D.B et son ex-conjointe. Monsieur avait déjà fait un stage en prévention de violences conjugales en 2018. Manifestement, ça n’a pas fonctionné. En décembre dernier, il est saoul. Il la frappe et menace de l’égorger avec un couteau. En garde à vue, il assure que le coup de poing était accidentel et le couteau, il le rangeait, tout simplement. Mais ce mardi devant le tribunal correctionnel, il avoue : "Mi regrete un ti peu mon geste". Cet homme d’une trentaine d’années, au casier judiciaire vierge, est finalement condamné à des travaux d’intérêt général.
Mais parfois, la justice reconnaît que les preuves ne sont pas réunies. C’est le cas de P.G, ancien militaire, accusé de harcèlement par son ex-conjointe. Le harcèlement, il le nie depuis son interpellation en mai, les menaces aussi. Oui, quand il boit, il devient "bête". Et oui, un jour il lui a tenu le bras lors d’une dispute. Madame, quant à elle, n’est pas connue pour ses relations stables. Six enfants de cinq pères différents. Le dernier en date est l’enfant du prévenu. Les larmes coulent d’ailleurs car sa fille, il ne la voit plus. Il a donc été condamné à deux ans de prison avec sursis pour l’hématome laissé sur le bras de la victime.
Enfin, J.B, 54 ans, devait être jugé pour menace de mort réitérée, agression sexuelle, détention d’arme et violences habituelles. Il ne sera finalement devant le tribunal qu’en février ; l’affaire ayant été renvoyée, le temps qu’une expertise psychiatrique soit effectuée.