C’est sûr qu’attendre son procès depuis chez soi, c’est bien plus agréable que de le faire en prison. Mais au vu des faits dont Jimmy Imouza est accusé, les chances sont minces. Ce mardi, il demandait à sortir de détention et à être placé sous contrôle judiciaire en attendant son procès devant les assises prévu en novembre. Ce Saint-Pierrois de 51 ans accusé de viol, tortures et actes de barbarie sur sa compagne devait être jugé en avril mais la crise sanitaire a entraîné un report.
Ce mardi, devant la chambre d’instruction et sans avocat présent, il "ne conteste pas les faits" mais refuse toute pression sur la victime. "C’est pas la vérité". Une réaction qui est concordante avec le rapport de l’expert psychiatre : une personnalité narcissique, perverse et dangereuse qui ne ressent aucune empathie et pour laquelle l’autre n’est qu’un objet.
En effet, les trois jours vécus par sa compagne en juillet 2018. Des viols, mais pas seulement. L’introduction d’objets tels qu’une bouteille de rhum dans son vagin, de la cire chaude versée également. Le versement d’eau bouillante sur son corps, les claques, les coups de perceuse et de sabre. Devant le juge des libertés et de la détention en 2018, quelques jours après les faits, il avait assuré que c’était elle qui voulait des relations sexuelles et qu’il avait subi.
Devant la chambre d’instruction, il est plus prudent. "Mon avocat n’est pas là, je ne sais pas quoi dire, je ne sais pas sur quel point appuyer".
L’avocate générale a rappelé quant à elle la dangerosité de Jimmy Imouza en évoquant le risque de pression sur la victime, vulnérable, l’expertise psychiatrique et le peu de chance de représentation devant la justice s’il est placé sous contrôle judiciaire. En effet, le détenu encourt la perpétuité et n’a aucun emploi.
La décision de la chambre d’instruction sera rendue jeudi.
Ce mardi, devant la chambre d’instruction et sans avocat présent, il "ne conteste pas les faits" mais refuse toute pression sur la victime. "C’est pas la vérité". Une réaction qui est concordante avec le rapport de l’expert psychiatre : une personnalité narcissique, perverse et dangereuse qui ne ressent aucune empathie et pour laquelle l’autre n’est qu’un objet.
En effet, les trois jours vécus par sa compagne en juillet 2018. Des viols, mais pas seulement. L’introduction d’objets tels qu’une bouteille de rhum dans son vagin, de la cire chaude versée également. Le versement d’eau bouillante sur son corps, les claques, les coups de perceuse et de sabre. Devant le juge des libertés et de la détention en 2018, quelques jours après les faits, il avait assuré que c’était elle qui voulait des relations sexuelles et qu’il avait subi.
Devant la chambre d’instruction, il est plus prudent. "Mon avocat n’est pas là, je ne sais pas quoi dire, je ne sais pas sur quel point appuyer".
L’avocate générale a rappelé quant à elle la dangerosité de Jimmy Imouza en évoquant le risque de pression sur la victime, vulnérable, l’expertise psychiatrique et le peu de chance de représentation devant la justice s’il est placé sous contrôle judiciaire. En effet, le détenu encourt la perpétuité et n’a aucun emploi.
La décision de la chambre d’instruction sera rendue jeudi.