
Deux vétérinaires s'approchent. Le premier fait diversion et le second présente une seringue contenant du produit pour tranquilliser Noëlle
La visite d'un éléphant de mer n'est déjà pas habituelle sous nos latitudes alors lorsqu'il s'agit d'extraire deux hameçons, cela relève de l'inédit. C'est pourtant le défi qu'ont dû relever quatre vétérinaires ce dimanche à Grand fond Saint-Gilles.
Noëlle a été patiente, comme si elle réclamait de l’aide. Depuis ce dimanche matin, elle est restée sagement entre deux blocs rocheux comme pour mieux attendre une main tendue.
Non pas un mais...deux hameçons
C’est en fin de matinée que ses sauveurs ont entamé la délicate opération. Il s’agissait de bloquer le passage pour que le mammifère marin ne reparte pas vers le large tout en essayant de la rabattre vers la plage.
Ce qui avait été imaginé a fonctionné à merveille. Après l’administration d’un sédatif, Noëlle a baissé la garde et, à proximité du sable blanc, a pu être roulée sur une bâche déployée.
Les bénévoles de Globice ont pris le relais pour la transporter un peu plus haut pour que l’animal ne soit plus balloté par le ressac. Endormi, il a pu être examiné et là, surprise, ce n’est pas un hameçon mais deux que les quatre vétérinaires ont découvert.
Ils s'attendent à la revoir
"Nous avons pu extraire celui resté coincé dans la joue. C'était un hameçon moyen, il mesurait environ 5 cm, mais le second, plus petit, de type pêche à la ligne côtière, ne pourra être extrait car il est un peu plus loin", développe un bénévole de Globice présent depuis 8H30 environ. Le premier hameçon risquait de s'infecter, d'empêcher l'animal de se nourrir et donc de le condamner à une mort lente. Le deuxième hameçon, coincé quant à lui dans l’oesophage, "devrait s’enkyster". Les spécialistes ne sont guère inquiets concernant ce corps étranger ingéré bien malgré lui par le mammifère marin. L'inquiétude venait surtout du fil de pêche associé qui aurait pu obstruer ou s'enrouler dans les intestins de l'animal.
Après cet examen approfondi, une dose d’anti-inflammatoires et d’antibiotique a été administrée car il s’agira, dans les heures qui viennent, de laisser l’éléphante de mer retrouver son instinct pour, soit regagner le large soit rester sagement le long de la côte après cette nouvelle péripétie.
Nul doute qu’il ne s’agissait, ce dimanche 9 janvier, que d’un énième épisode du feuilleton Noëlle qui a décidé de jouer les prolongations sous nos tropiques. C'est en tout cas le scénario qu'envisagent les bénévoles de Globice. Il faut dire que depuis sa première apparition le 26 décembre, Noëlle n'a pour ainsi dire jamais quitté nos côtes. Soit au large soit tout simplement pas observée, elle continue de prendre des forces comme l'atteste sa tentative pour s'alimenter. Malheureusement, il a fallu qu'elle tombe sur des dispositifs de pêche.
Noëlle a été patiente, comme si elle réclamait de l’aide. Depuis ce dimanche matin, elle est restée sagement entre deux blocs rocheux comme pour mieux attendre une main tendue.
Non pas un mais...deux hameçons
C’est en fin de matinée que ses sauveurs ont entamé la délicate opération. Il s’agissait de bloquer le passage pour que le mammifère marin ne reparte pas vers le large tout en essayant de la rabattre vers la plage.
Ce qui avait été imaginé a fonctionné à merveille. Après l’administration d’un sédatif, Noëlle a baissé la garde et, à proximité du sable blanc, a pu être roulée sur une bâche déployée.
Les bénévoles de Globice ont pris le relais pour la transporter un peu plus haut pour que l’animal ne soit plus balloté par le ressac. Endormi, il a pu être examiné et là, surprise, ce n’est pas un hameçon mais deux que les quatre vétérinaires ont découvert.
Ils s'attendent à la revoir
"Nous avons pu extraire celui resté coincé dans la joue. C'était un hameçon moyen, il mesurait environ 5 cm, mais le second, plus petit, de type pêche à la ligne côtière, ne pourra être extrait car il est un peu plus loin", développe un bénévole de Globice présent depuis 8H30 environ. Le premier hameçon risquait de s'infecter, d'empêcher l'animal de se nourrir et donc de le condamner à une mort lente. Le deuxième hameçon, coincé quant à lui dans l’oesophage, "devrait s’enkyster". Les spécialistes ne sont guère inquiets concernant ce corps étranger ingéré bien malgré lui par le mammifère marin. L'inquiétude venait surtout du fil de pêche associé qui aurait pu obstruer ou s'enrouler dans les intestins de l'animal.
Après cet examen approfondi, une dose d’anti-inflammatoires et d’antibiotique a été administrée car il s’agira, dans les heures qui viennent, de laisser l’éléphante de mer retrouver son instinct pour, soit regagner le large soit rester sagement le long de la côte après cette nouvelle péripétie.
Nul doute qu’il ne s’agissait, ce dimanche 9 janvier, que d’un énième épisode du feuilleton Noëlle qui a décidé de jouer les prolongations sous nos tropiques. C'est en tout cas le scénario qu'envisagent les bénévoles de Globice. Il faut dire que depuis sa première apparition le 26 décembre, Noëlle n'a pour ainsi dire jamais quitté nos côtes. Soit au large soit tout simplement pas observée, elle continue de prendre des forces comme l'atteste sa tentative pour s'alimenter. Malheureusement, il a fallu qu'elle tombe sur des dispositifs de pêche.
Noëlle, prise en photo dès 7H, on aperçoit ici l'hameçon coincé dans sa joue (Merci à Anélie pour cette photo) :