En vacances à Paris au début du mois de janvier, une famille réunionnaise a décidé d'aller visiter les Champs-Elysées et les fameuses boutiques qui s’y trouvent.
Avec ses proches, Arthur a saisi cette occasion pour aller voir de plus près les célèbres montres suisses de luxe dont il rêve tant. Le vigile, posté devant l’entrée de la boutique, a mis un terme à ses aspirations.
“Mon neveu s’est présenté devant le magasin, il a demandé à entrer et l’agent de sécurité lui a répondu : 'C’est pas Carrefour ici !'“, relate Nelly, la tante du jeune homme, qui a assisté à la scène.
Arthur aurait alors expliqué qu’il souhaitait simplement voir les montres. Et l’agent de sécurité de lui suggérer que s’il voulait regarder, il n’avait qu'à aller les voir sur internet et qu'ici "c'est lui qui décide", selon sa tante.
Face à la déception d’Arthur, Nelly s’est avancée à son tour. D’autres personnes, après vérification des sacs par ce même vigile, rejoint par un collègue, ont eu l’autorisation de passer les portes, tandis que la famille a été ignorée malgré ses sollicitations jusqu’à son départ, précise-t-elle.
Cette mésaventure a laissé un goût amer : “On n’a pas compris. Pourquoi un tel mépris ? Ils ont dû se dire que mon neveu n’avait pas les moyens. On s’est senti rabaissés, jugés, méprisés ”, déplore Nelly.
Avec ses proches, Arthur a saisi cette occasion pour aller voir de plus près les célèbres montres suisses de luxe dont il rêve tant. Le vigile, posté devant l’entrée de la boutique, a mis un terme à ses aspirations.
“Mon neveu s’est présenté devant le magasin, il a demandé à entrer et l’agent de sécurité lui a répondu : 'C’est pas Carrefour ici !'“, relate Nelly, la tante du jeune homme, qui a assisté à la scène.
Arthur aurait alors expliqué qu’il souhaitait simplement voir les montres. Et l’agent de sécurité de lui suggérer que s’il voulait regarder, il n’avait qu'à aller les voir sur internet et qu'ici "c'est lui qui décide", selon sa tante.
Face à la déception d’Arthur, Nelly s’est avancée à son tour. D’autres personnes, après vérification des sacs par ce même vigile, rejoint par un collègue, ont eu l’autorisation de passer les portes, tandis que la famille a été ignorée malgré ses sollicitations jusqu’à son départ, précise-t-elle.
Cette mésaventure a laissé un goût amer : “On n’a pas compris. Pourquoi un tel mépris ? Ils ont dû se dire que mon neveu n’avait pas les moyens. On s’est senti rabaissés, jugés, méprisés ”, déplore Nelly.
Contacté, le Défenseur des droits indique qu'un établissement privé ne peut sélectionner ses clients sans motif apparent ni agir sur des critères discriminatoires (l’apparence physique, la vulnérabilité résultant de sa situation économique, la situation de famille, la perte d'autonomie etc).
En cas de suspicion de discrimination, l’autorité constitutionnelle indépendante peut être saisie gratuitement en vue d’une instruction pour rétablir la réalité des faits.
En cas de suspicion de discrimination, l’autorité constitutionnelle indépendante peut être saisie gratuitement en vue d’une instruction pour rétablir la réalité des faits.