Il en a fallu du temps pour trouver et enfermer l’auteur présumé de deux viols sur des inconnues en pleine rue dans le sud de l’île. Les premiers faits datent de 2008 au Tampon. Une femme de 49 ans est interpellée dans la rue, rouée de coups et traînée par les cheveux dans une voiture où elle est violée. Fellation, pénétrations vaginales et anales forcées par cet homme de 21 ans. "Fous le camp salope", lui lance son agresseur en la repoussant dans la rue. La victime réussira tant bien que mal à décrire l’homme – petit de type créole blanc - et identifier le véhicule. Mais les forces de l’ordre ne parviennent pas à mettre la main dessus.
Quatre ans plus tard, une femme décrit des faits similaires. Un homme surgit, lui demande une relation sexuelle contre de l’argent, la gifle puis la traîne dans un petit chemin, la menaçant de mort. Alertés par les cris, des passants appellent les gendarmes pour une dispute entre un homme et une femme. L’homme s’enfuit.
L’année suivante, en 2015, la compagne d’un certain Jean-Christophe B. porte plainte pour violences. L’ADN est prélevé. Et ce n’est que plus tard, lors d’un viol, que l’ADN de Jean-Christophe B. est confondu avec celui de l’auteur présumé des deux viols. N'interpellé qu’en 2019, le trentenaire qui compte huit condamnations sur son casier judiciaire est mis en examen pour viol en 2020.
"Des pulsions sexuelles auxquelles il ne peut pas résister" depuis l’adolescence
Jean-Christophe B. a aujourd’hui 33 ans. Déjà marié dans le passé, il est père de trois enfants qu’il n’a pas reconnus. Parmi ses condamnations passées, l’une d’elles date de son adolescence. Alors qu’il est mineur, il agresse une jeune fille handicapée. Une infraction commise alors qu’il est sous sursis.
Ce mardi, le détenu se trouvait devant la chambre d’instruction et demandait à être placé sous contrôle judiciaire afin de pouvoir sortir de détention en attendant son procès devant la cour criminelle qui devrait se tenir dans les six prochains mois. L’avocate générale, sans surprise, s’y est opposée, rappelant le risque de pression sur la victime (la deuxième est malheureusement décédée), ses antécédents, le manque de remords et ces "pulsions sexuelles auxquelles il ne peut pas résister". Marié l’année dernière en prison, il serait toujours aussi dangereux. "Il était marié et avait des vies de famille au moment des faits", ajoute l’avocate générale.
N’ayant eu aucun contact avec son nouvel avocat, Jean-Christophe B. s’explique comme il le peut. "Je buvais de l’alcool et je prenais des médicaments au moment des faits. En prison je ne suis pas violent, mais je suis victime de violences. Je regrette sincèrement ; c’était une période sombre de ma vie".
La chambre d’instruction rendra sa décision quant à sa mise en liberté jeudi.
Quatre ans plus tard, une femme décrit des faits similaires. Un homme surgit, lui demande une relation sexuelle contre de l’argent, la gifle puis la traîne dans un petit chemin, la menaçant de mort. Alertés par les cris, des passants appellent les gendarmes pour une dispute entre un homme et une femme. L’homme s’enfuit.
L’année suivante, en 2015, la compagne d’un certain Jean-Christophe B. porte plainte pour violences. L’ADN est prélevé. Et ce n’est que plus tard, lors d’un viol, que l’ADN de Jean-Christophe B. est confondu avec celui de l’auteur présumé des deux viols. N'interpellé qu’en 2019, le trentenaire qui compte huit condamnations sur son casier judiciaire est mis en examen pour viol en 2020.
"Des pulsions sexuelles auxquelles il ne peut pas résister" depuis l’adolescence
Jean-Christophe B. a aujourd’hui 33 ans. Déjà marié dans le passé, il est père de trois enfants qu’il n’a pas reconnus. Parmi ses condamnations passées, l’une d’elles date de son adolescence. Alors qu’il est mineur, il agresse une jeune fille handicapée. Une infraction commise alors qu’il est sous sursis.
Ce mardi, le détenu se trouvait devant la chambre d’instruction et demandait à être placé sous contrôle judiciaire afin de pouvoir sortir de détention en attendant son procès devant la cour criminelle qui devrait se tenir dans les six prochains mois. L’avocate générale, sans surprise, s’y est opposée, rappelant le risque de pression sur la victime (la deuxième est malheureusement décédée), ses antécédents, le manque de remords et ces "pulsions sexuelles auxquelles il ne peut pas résister". Marié l’année dernière en prison, il serait toujours aussi dangereux. "Il était marié et avait des vies de famille au moment des faits", ajoute l’avocate générale.
N’ayant eu aucun contact avec son nouvel avocat, Jean-Christophe B. s’explique comme il le peut. "Je buvais de l’alcool et je prenais des médicaments au moment des faits. En prison je ne suis pas violent, mais je suis victime de violences. Je regrette sincèrement ; c’était une période sombre de ma vie".
La chambre d’instruction rendra sa décision quant à sa mise en liberté jeudi.