Un lycéen est actuellement derrière les barreaux, accusé de tentative de viol sur une jeune femme le mois dernier à Saint-André. Une affaire sordide dont les faits se sont déroulés en marge des heurts avec les forces de l’ordre qui ont eu lieu fin mai dans le quartier de Fayard, dans la même commune. Les deux jeunes, dont un de 18 ans, passaient une soirée alcoolisée avec une femme d’une vingtaine d’années à Saint-Denis avant de se rendre à Saint-André pour y trouver de l’ecstasy. Un prétexte, semblerait-il, pour profiter d’elle.
"Vous voyez une femme en pleurs qui sort d’un sentier et vous voulez coucher avec elle ?"
Ce mardi, devant la chambre de l’instruction, les juges examinaient la demande de mise en liberté du plus jeune. Le soir des faits, son ami aurait traîné la victime depuis sa voiture garée sur un parking de la Rivière du Mât, jusqu’à un sentier. C’est là qu’il l’aurait violée. Le lycéen, devant la femme blessée et en larmes, aurait affirmé que c’était ensuite "son tour" avant de la ramener dans le sentier. Elle l’aurait supplié de la laisser tranquille, affirmant avoir des enfants et être la petite amie de leur copain. Ce sont, heureusement, ses cris qui ont finalement alerté les voisins. Ces derniers ont réussi à attraper le plus jeune. L’autre, en fuite, a été retrouvé plus tard par les forces de l’ordre.
Ce dernier conteste les faits malgré le fait que la voiture lui appartienne et qu’il présente des traces de griffures sur le torse et le dos. Le plus jeune affirme quant à lui avoir voulu coucher avec la victime mais nie toute tentative de viol. "Vous voyez une femme en pleurs qui sort d’un sentier et vous voulez coucher avec elle ?" demande la juge.
Ce lycéen de 18 ans, dont l’identité était encore incertaine du fait de ses origines mahoraises et un souci de passeport, préparait son bac professionnel. Un projet important pour ce jeune qui vit avec ses neuf frères et sœurs, son père qui travaille et sans sa mère. Il devra pour le moment abandonner ses études car il reste en prison en attendant son procès.
"Vous voyez une femme en pleurs qui sort d’un sentier et vous voulez coucher avec elle ?"
Ce mardi, devant la chambre de l’instruction, les juges examinaient la demande de mise en liberté du plus jeune. Le soir des faits, son ami aurait traîné la victime depuis sa voiture garée sur un parking de la Rivière du Mât, jusqu’à un sentier. C’est là qu’il l’aurait violée. Le lycéen, devant la femme blessée et en larmes, aurait affirmé que c’était ensuite "son tour" avant de la ramener dans le sentier. Elle l’aurait supplié de la laisser tranquille, affirmant avoir des enfants et être la petite amie de leur copain. Ce sont, heureusement, ses cris qui ont finalement alerté les voisins. Ces derniers ont réussi à attraper le plus jeune. L’autre, en fuite, a été retrouvé plus tard par les forces de l’ordre.
Ce dernier conteste les faits malgré le fait que la voiture lui appartienne et qu’il présente des traces de griffures sur le torse et le dos. Le plus jeune affirme quant à lui avoir voulu coucher avec la victime mais nie toute tentative de viol. "Vous voyez une femme en pleurs qui sort d’un sentier et vous voulez coucher avec elle ?" demande la juge.
Ce lycéen de 18 ans, dont l’identité était encore incertaine du fait de ses origines mahoraises et un souci de passeport, préparait son bac professionnel. Un projet important pour ce jeune qui vit avec ses neuf frères et sœurs, son père qui travaille et sans sa mère. Il devra pour le moment abandonner ses études car il reste en prison en attendant son procès.