
La bâtiment A a été épargné par les flammes, mais les stigmates de l’incendie restent palpables. Des grilles et du contreplaqué bloquent l’accès au bâtiment en cendre. Les habitants passent par le sous-sol, surveillé par des agents de sécurité, pour rentrer et sortir de chez eux.
Dans le bloc A, selon les habitants, les luminaires manquants avant le tragique événement ont été remplacés et du matériel en cas d'incendie installé, mais les coursives en bois, des véhicules hors d’usage dans le sous-sol, et des matériaux qui traînent çà et là n'ont pas bougé. Les locataires sont d’autant plus inquiets en raison de l’unique issue de secours que représente le sous-sol : “Nous nous sentons encore moins en sécurité qu’avant. On nous a demandé d’enlever les objets de nos terrasses, mais le feu n’est pas parti de là !", s’insurge une habitante.
De son domicile, la locataire a vue sur les appartements partis en fumée, sur les terrasses en bois qui n’ont pas tenu et sur des planches de contreplaqué disposées pour empêcher l’accès.
Marie* est de retour dans l’immeuble avec sa famille, la peur au ventre : "J’ai peur, on n'est pas en sécurité. J’ai une enfant autiste qui est traumatisée, qui voit tout ça. Je ne sais plus comment faire. On nous dit qu'on va nous reloger, j'attends depuis 2018".
Si un retour d'une quarantaine de familles à La Marina avait été annoncé, peu sont aujourd’hui présents dans la résidence et encore moins d'entre eux comptent revivre ici définitivement.
Dans le bloc A, selon les habitants, les luminaires manquants avant le tragique événement ont été remplacés et du matériel en cas d'incendie installé, mais les coursives en bois, des véhicules hors d’usage dans le sous-sol, et des matériaux qui traînent çà et là n'ont pas bougé. Les locataires sont d’autant plus inquiets en raison de l’unique issue de secours que représente le sous-sol : “Nous nous sentons encore moins en sécurité qu’avant. On nous a demandé d’enlever les objets de nos terrasses, mais le feu n’est pas parti de là !", s’insurge une habitante.
De son domicile, la locataire a vue sur les appartements partis en fumée, sur les terrasses en bois qui n’ont pas tenu et sur des planches de contreplaqué disposées pour empêcher l’accès.
Marie* est de retour dans l’immeuble avec sa famille, la peur au ventre : "J’ai peur, on n'est pas en sécurité. J’ai une enfant autiste qui est traumatisée, qui voit tout ça. Je ne sais plus comment faire. On nous dit qu'on va nous reloger, j'attends depuis 2018".
Si un retour d'une quarantaine de familles à La Marina avait été annoncé, peu sont aujourd’hui présents dans la résidence et encore moins d'entre eux comptent revivre ici définitivement.