« Nous sommes dans une situation où il y a un marasme alimenté par des calculs politiciens qui consistent à monter les élus les uns contre les autres. Je ne me reconnais plus du tout dans ce format là ». Rémy Lagourgue a des mots très forts pour dénoncer la situation qu’il dit vivre au sein de la majorité depuis quelques mois.
A défaut de trouver une écoute auprès du 1er magistrat, il se résout à quitter la majorité. 2ème adjoint délégué à l’économie et à la communication, Rémy Lagourgue conservera néanmoins son siège de simple conseiller municipal. Ce qui ne l’empêchera pas, dit-il, de voter des deux mains si les affaires à l'ordre du jour vont dans le sens de l’intérêt général.
« J’ai pris sur moi pendant plusieurs mois, j’ai d’ailleurs tenté d’apaiser les choses en faisant amende honorable devant le groupe majoritaire. J’ai également, lorsque j’ai ouvert ma permanence à Duparc, convié tout le groupe majoritaire pour prôner l’union tout en mettant en avant le fait que je n’étais pas dans une démarche d’appropriation du pouvoir à Sainte-Marie, au vu de la filiation que j’ai avec l’ancien maire. J’étais tout à fait ouvert à l’idée que d’autres personnes puissent, au sein de notre propre groupe, émerger et de mon côté continuer, malgré tout, à exister. Malgré cette démarche d’ouverture, ce sont les mêmes schémas qui se répètent, ce sont des schémas de véhémence qui sont entretenus par 2 ou 3 personnes de la majorité, autour de ma personne et qui prennent des proportions extrêmement lourdes », indique-t-il, d'autant plus que ce « débat de personne a été amplifié, je l’avoue, par la relation compliquée entre le maire et le sénateur (son père Jean-Louis Lagourgue, ndlr)».
Faute de voir en Richard Nirlo la « volonté de trancher et de rappeler à l’ordre certains de ses proches collaborateurs. Des collaborateurs qui sont dans un souci permanent de personnifier le débat », il préfère donc se mettre en retrait de la majorité.
Lorsqu’on lui demande qui sont ces proches qui feraient la pluie et le beau temps, Rémy Lagourgue évoque « 2 ou 3 élus et quelques collaborateurs qui ont la bénédiction du maire ».
"Porter un projet politique alternatif demain"
C’est bien « l’inertie du maire vis-à-vis de cette situation qui a fait qu’à un moment donné, les choses sont devenues pour moi lourdes à porter. J’ai pesé cette décision. Ce n’est pas une décision prise sur un coup de tête. Il n’y a pas de colère, aucune véhémence, aucun sentiment de rancune. En aucun cas je suis dans une démarche qui consiste à faire le putsch ou à titrer à boulets rouges sur l’équipe municipale, je décide simplement de prendre ma liberté d’action et de porter un projet politique alternatif demain, en 2021 », précise-t-il. « J’ai vraiment à coeur de m’extirper de ce climat malsain et de m’intéresser au vrai débat : comment servir au mieux cette population de Sainte-Marie qui nous a fait confiance il y a moins d’un an à hauteur de 57% ».
Il faudra compter sur lui pour les départementales de juin. Mais cette campagne, il l’envisage sans son binôme de 2015 Marie Lyne Soubadou. L’explication tient dans la cohérence politique, explique-t-il naturellement puisque son binôme demeure au sein de la majorité. « Mme Soubadou fait les frais de la situation. Je ne peux malheureusement pas me présenter aux cantonales avec elle, au-delà du bon travail qu’on a réalisé ensemble, alors même que je quitte la majorité municipale et qu’elle est 3ème adjointe ».
Le conseiller départemental du canton 23 estime qu’il est fort probable qu’il mette en avant, chez son futur binôme et ses suppléants, « la population civile qui, je pense, peut aussi incarner demain la relève politique à Sainte-Marie ».
A défaut de trouver une écoute auprès du 1er magistrat, il se résout à quitter la majorité. 2ème adjoint délégué à l’économie et à la communication, Rémy Lagourgue conservera néanmoins son siège de simple conseiller municipal. Ce qui ne l’empêchera pas, dit-il, de voter des deux mains si les affaires à l'ordre du jour vont dans le sens de l’intérêt général.
« J’ai pris sur moi pendant plusieurs mois, j’ai d’ailleurs tenté d’apaiser les choses en faisant amende honorable devant le groupe majoritaire. J’ai également, lorsque j’ai ouvert ma permanence à Duparc, convié tout le groupe majoritaire pour prôner l’union tout en mettant en avant le fait que je n’étais pas dans une démarche d’appropriation du pouvoir à Sainte-Marie, au vu de la filiation que j’ai avec l’ancien maire. J’étais tout à fait ouvert à l’idée que d’autres personnes puissent, au sein de notre propre groupe, émerger et de mon côté continuer, malgré tout, à exister. Malgré cette démarche d’ouverture, ce sont les mêmes schémas qui se répètent, ce sont des schémas de véhémence qui sont entretenus par 2 ou 3 personnes de la majorité, autour de ma personne et qui prennent des proportions extrêmement lourdes », indique-t-il, d'autant plus que ce « débat de personne a été amplifié, je l’avoue, par la relation compliquée entre le maire et le sénateur (son père Jean-Louis Lagourgue, ndlr)».
Faute de voir en Richard Nirlo la « volonté de trancher et de rappeler à l’ordre certains de ses proches collaborateurs. Des collaborateurs qui sont dans un souci permanent de personnifier le débat », il préfère donc se mettre en retrait de la majorité.
Lorsqu’on lui demande qui sont ces proches qui feraient la pluie et le beau temps, Rémy Lagourgue évoque « 2 ou 3 élus et quelques collaborateurs qui ont la bénédiction du maire ».
"Porter un projet politique alternatif demain"
C’est bien « l’inertie du maire vis-à-vis de cette situation qui a fait qu’à un moment donné, les choses sont devenues pour moi lourdes à porter. J’ai pesé cette décision. Ce n’est pas une décision prise sur un coup de tête. Il n’y a pas de colère, aucune véhémence, aucun sentiment de rancune. En aucun cas je suis dans une démarche qui consiste à faire le putsch ou à titrer à boulets rouges sur l’équipe municipale, je décide simplement de prendre ma liberté d’action et de porter un projet politique alternatif demain, en 2021 », précise-t-il. « J’ai vraiment à coeur de m’extirper de ce climat malsain et de m’intéresser au vrai débat : comment servir au mieux cette population de Sainte-Marie qui nous a fait confiance il y a moins d’un an à hauteur de 57% ».
Il faudra compter sur lui pour les départementales de juin. Mais cette campagne, il l’envisage sans son binôme de 2015 Marie Lyne Soubadou. L’explication tient dans la cohérence politique, explique-t-il naturellement puisque son binôme demeure au sein de la majorité. « Mme Soubadou fait les frais de la situation. Je ne peux malheureusement pas me présenter aux cantonales avec elle, au-delà du bon travail qu’on a réalisé ensemble, alors même que je quitte la majorité municipale et qu’elle est 3ème adjointe ».
Le conseiller départemental du canton 23 estime qu’il est fort probable qu’il mette en avant, chez son futur binôme et ses suppléants, « la population civile qui, je pense, peut aussi incarner demain la relève politique à Sainte-Marie ».