L’ex-vice-président du Conseil départemental a lu et relu les affaires présentées en conseil municipal ces dernières semaines et le compte n’y est décidément pas, selon lui.
Les opposants au maire tiennent pour preuve le trop grand écart, selon eux, entre les orientations budgétaires présentées il y a seulement 1 mois, et le budget voté la semaine dernière avec une majorité qui ne tenait d’ailleurs qu’à un fil.
Ce budget est insincère, affirment Yolande Pausé, Daniel Alamélou, Antonio Grondin et Jeannick Cidney. "Pas plus tard que le 27 février, le maire avait fait voter des recettes en section d’investissements concernant la vente de terrains appartenant à la commune. Il s’agissait, dans le détail, de terrains à Bagatelle d’une valeur de 600.000 euros, 117.000 euros, plus deux autres à 300.000 euros, d’un terrain à Deux rives pour 212.000 euros, plus la mairie annexe de Quartier français (530.000 euros), et enfin le foncier de l’ancienne gendarmerie (745.000 euros)", énumère le groupe.
Les opposants au maire tiennent pour preuve le trop grand écart, selon eux, entre les orientations budgétaires présentées il y a seulement 1 mois, et le budget voté la semaine dernière avec une majorité qui ne tenait d’ailleurs qu’à un fil.
Ce budget est insincère, affirment Yolande Pausé, Daniel Alamélou, Antonio Grondin et Jeannick Cidney. "Pas plus tard que le 27 février, le maire avait fait voter des recettes en section d’investissements concernant la vente de terrains appartenant à la commune. Il s’agissait, dans le détail, de terrains à Bagatelle d’une valeur de 600.000 euros, 117.000 euros, plus deux autres à 300.000 euros, d’un terrain à Deux rives pour 212.000 euros, plus la mairie annexe de Quartier français (530.000 euros), et enfin le foncier de l’ancienne gendarmerie (745.000 euros)", énumère le groupe.
"Toutes ces ventes de biens communaux affichaient il y a à peine un mois un montant de 2,5 millions euros et là, lors du dernier conseil, le produit de cette recette correspondait à 745.000 euros. On ne trouve pas les autres recettes. Il y a donc une différence flagrante entre les orientations budgétaires et le budget voté qui, pour nous, montre bien l’improbabilité de ces ventes et les justifications qui allaient avec lors des OB". Autre détail relevé lors de ce même conseil du 3 avril, Maurice Gironcel a "demandé à sa majorité de lui donner quitus pour signer l’acte de vente futur de la mairie annexe de Quartier français alors que dans le budget on ne trouve pas cette recette", ironise Daniel Alamélou.
S’il y a donc près de 2 millions manquants et donc un budget qui ne pouvait être présenté en déséquilibre, le maire a, selon lui, sorti de son chapeau une ligne budgétaire en recettes plutôt évasive. « Le maire a présenté les recettes manquantes en ‘subvention de l’Etat, de la Région, du Département et de la Cinor’ pour 2,3 millions d’euros. Je demande à voir, affirme Daniel Alamélou, peu convaincu par la réalité de ces engagements avec ces quatre partenaires institutionnels.
S’il y a donc près de 2 millions manquants et donc un budget qui ne pouvait être présenté en déséquilibre, le maire a, selon lui, sorti de son chapeau une ligne budgétaire en recettes plutôt évasive. « Le maire a présenté les recettes manquantes en ‘subvention de l’Etat, de la Région, du Département et de la Cinor’ pour 2,3 millions d’euros. Je demande à voir, affirme Daniel Alamélou, peu convaincu par la réalité de ces engagements avec ces quatre partenaires institutionnels.

L'association présidée par René Sotaca a été bien servie, selon l'opposition qui note au passage la différence de montant (42500€) entre le texte lu en séance et l'annexe (52300€)
Le groupe d’opposition compte en tout cas signaler cette supposée insincérité budgétaire à la préfecture, via son contrôle de légalité.
Une association bien arrosée par la mairie
Les imprécisions de l’exécutif ou tout le moins, à ce stade, le défaut d’information aux élus pour qu’ils votent en pleine connaissance de cause, ont peut-être été à l’origine de la distance prise par certains élus de la majorité ce jour-là. "Une dizaine de conseillers du maire a appliqué la politique de la chaise vide. Ils ne suivent pas le maire", croit savoir Daniel Alamélou car "ils voient bien que les dossiers présentés étaient fragiles et pas conformes aux règles. Ils étaient 17 élus alors qu’il en fallait 18. C’est l’opposition qui a fait le quorum avant qu’un élu de la majorité n’arrive 30 minutes après le début de séance."
Le deuxième point évoqué lors de cette conférence de presse de ce mercredi prend également sa source dans le dernier conseil municipal. "Le maire a fait voter l’attribution d’une subvention importante de 42.500 euros, validée par sa majorité, pour une association sportive et culturelle créée il y a un an et dont le président n’est autre que René Sotaca". C’est lui qui remplace depuis début avril Maurice Gironcel au Département. Le mélange des genres intrigue là aussi les opposants qui relèvent par ailleurs que les associations qui oeuvrent depuis des années à Sainte-Suzanne peinent quant à elles à obtenir 1500 euros de la mairie.
Une association bien arrosée par la mairie
Les imprécisions de l’exécutif ou tout le moins, à ce stade, le défaut d’information aux élus pour qu’ils votent en pleine connaissance de cause, ont peut-être été à l’origine de la distance prise par certains élus de la majorité ce jour-là. "Une dizaine de conseillers du maire a appliqué la politique de la chaise vide. Ils ne suivent pas le maire", croit savoir Daniel Alamélou car "ils voient bien que les dossiers présentés étaient fragiles et pas conformes aux règles. Ils étaient 17 élus alors qu’il en fallait 18. C’est l’opposition qui a fait le quorum avant qu’un élu de la majorité n’arrive 30 minutes après le début de séance."
Le deuxième point évoqué lors de cette conférence de presse de ce mercredi prend également sa source dans le dernier conseil municipal. "Le maire a fait voter l’attribution d’une subvention importante de 42.500 euros, validée par sa majorité, pour une association sportive et culturelle créée il y a un an et dont le président n’est autre que René Sotaca". C’est lui qui remplace depuis début avril Maurice Gironcel au Département. Le mélange des genres intrigue là aussi les opposants qui relèvent par ailleurs que les associations qui oeuvrent depuis des années à Sainte-Suzanne peinent quant à elles à obtenir 1500 euros de la mairie.