Le premier jour d’audience du procès pour meurtre de Patrick Lao Kan a débuté ce jeudi. L’accusé avait tenté de se suicider le jour des faits en s’infligeant huit coups de couteaux. Il porte la trace d’un neuvième coup qu’il affirme avoir été porté par sa compagne le jour du meurtre. À la barre, un médecin légiste affirme à la barre que l’accusé a bien reçu deux coups identiques au niveau de la poitrine. En revanche, il est dans l’incapacité de prouver qu’ils proviennent du même auteur. Cette nuance est d’importance car Patrick Lao Kan atteste depuis le début qu’il a d’abord reçu un premier coup de la part de sa compagne avant de retourner l’arme sur elle.
Un deuxième médecin légiste est également entendu ce premier jour, c’est lui qui a pratiqué l’autopsie de la victime. Il indique avoir constaté trois plaies : une au thorax, une dans le bas du ventre et une au bras. Concernant le thorax, il explique qu’il s’agit d’une plaie de 19 cm de profondeur, transperçant le corps de la victime et lui coupant le coeur en deux. C’est celle qui est à l’origine du décès. Il conclut que le coup a été porté de haut en bas, de l’intérieur vers l’extérieur.
L’accusé a donné deux versions diamétralement opposées
Il apparait lors de l’instruction que l’accusé a donné deux versions diamétralement opposées. Le contexte est important. Le couple avait eu une dispute au sujet d’une liaison que la victime entretenait et qu’elle aurait reconnue le jour des faits. Elle lui aurait alors demandé de quitter le domicile conjugal peu avant leur échange verbal. La première version, le jour de son audition à l’hôpital après son opération : il était sur le canapé à regarder la télé. Sa compagne, serait venue près de lui en lui portant un coup de couteau. Il se serait emparé de l’arme qu’il aurait retourné contre elle pour se défendre.
Il faudra attendre le jour de la reconstitution des faits pour qu’il donne la deuxième version : Il fumait une cigarette sur le balcon et serait rentré dans le salon pour enlacer sa compagne afin d’apaiser les choses entre eux. Il aurait reçu un coup de couteau, et pris l’arme des mains de sa compagne pour se défendre, lui portant un coup en retour. Lorsque le médecin légiste évoque les blessures de la victime, il indique que celles du bras et du bas ventre sont dites défensives. Le directeur d’enquête indique à la barre, que les traces de sangs retrouvées ne sont pas compatibles avec la deuxième version.
Il parait établi qu’elle voulait le quitter
L’accusé est décrit par les proches de sa compagne comme quelqu’un de jaloux et possessif. La victime est décrite comme une femme de caractère qui, selon certains témoignages, "portait la culotte" dans le couple. Il parait établi qu’elle voulait le quitter pour rejoindre sa fille en métropole. Elle entretenait une liaison avec un homme mais cela restait des échanges par téléphone selon les éléments recueillis.
Ces deux jours de procès vont devoir déterminer si Patrick Lao Kan a bien reçu le premier coup comme il l’atteste. Au total, il porte trace de 9 coups : 8 qu’il s’est infligé, ce qu’il reconnait, et un neuvième qu’il prétend avoir reçu. La défense compte demander une requalification en coups mortels. Si l’ordre de mise en accusation reste en l’état, il risque la réclusion criminelle à perpétuité. Si sa défense venait à obtenir cette requalification, il n’encourrait plus que 30 ans de réclusion.
Un deuxième médecin légiste est également entendu ce premier jour, c’est lui qui a pratiqué l’autopsie de la victime. Il indique avoir constaté trois plaies : une au thorax, une dans le bas du ventre et une au bras. Concernant le thorax, il explique qu’il s’agit d’une plaie de 19 cm de profondeur, transperçant le corps de la victime et lui coupant le coeur en deux. C’est celle qui est à l’origine du décès. Il conclut que le coup a été porté de haut en bas, de l’intérieur vers l’extérieur.
L’accusé a donné deux versions diamétralement opposées
Il apparait lors de l’instruction que l’accusé a donné deux versions diamétralement opposées. Le contexte est important. Le couple avait eu une dispute au sujet d’une liaison que la victime entretenait et qu’elle aurait reconnue le jour des faits. Elle lui aurait alors demandé de quitter le domicile conjugal peu avant leur échange verbal. La première version, le jour de son audition à l’hôpital après son opération : il était sur le canapé à regarder la télé. Sa compagne, serait venue près de lui en lui portant un coup de couteau. Il se serait emparé de l’arme qu’il aurait retourné contre elle pour se défendre.
Il faudra attendre le jour de la reconstitution des faits pour qu’il donne la deuxième version : Il fumait une cigarette sur le balcon et serait rentré dans le salon pour enlacer sa compagne afin d’apaiser les choses entre eux. Il aurait reçu un coup de couteau, et pris l’arme des mains de sa compagne pour se défendre, lui portant un coup en retour. Lorsque le médecin légiste évoque les blessures de la victime, il indique que celles du bras et du bas ventre sont dites défensives. Le directeur d’enquête indique à la barre, que les traces de sangs retrouvées ne sont pas compatibles avec la deuxième version.
Il parait établi qu’elle voulait le quitter
L’accusé est décrit par les proches de sa compagne comme quelqu’un de jaloux et possessif. La victime est décrite comme une femme de caractère qui, selon certains témoignages, "portait la culotte" dans le couple. Il parait établi qu’elle voulait le quitter pour rejoindre sa fille en métropole. Elle entretenait une liaison avec un homme mais cela restait des échanges par téléphone selon les éléments recueillis.
Ces deux jours de procès vont devoir déterminer si Patrick Lao Kan a bien reçu le premier coup comme il l’atteste. Au total, il porte trace de 9 coups : 8 qu’il s’est infligé, ce qu’il reconnait, et un neuvième qu’il prétend avoir reçu. La défense compte demander une requalification en coups mortels. Si l’ordre de mise en accusation reste en l’état, il risque la réclusion criminelle à perpétuité. Si sa défense venait à obtenir cette requalification, il n’encourrait plus que 30 ans de réclusion.