Il attendra son procès derrière les barreaux. Cela fait deux ans que le trentenaire est en détention provisoire ; une détention qui devait prendre fin le 9 septembre prochain. Le parquet avait demandé son maintien en détention jusqu’à son procès. Devant la chambre d’instruction mardi, il affirmait à nouveau ne pas avoir voulu "porter atteinte à sa vie".
Mais pour l’avocate générale, le risque de réitération et de non présentation le jour de son procès est trop important. Les magistrats ont donné leur décision ce jeudi : il reste en prison.
Pour rappel, en mai 2018, une femme porte plainte contre son compagnon de 28 ans, père de leur enfant de 6 ans. Frappée trois jours auparavant à cause d’un "like" sous la photo d’un ami sur Facebook, les choses dérapent rapidement. Selon elle, deux jours plus tard, il l’attend dans sa chambre et réclame une relation sexuelle, qu’elle refuse. Il l’attache au lit et la viole. Un manche à balai se trouve dans le coin de la chambre ; il la menace avec.
Sous la menace ensuite d’un couteau, elle prend un bain et se lave les cheveux. Il lui affirme qu’il compte jeter le sèche-cheveux dans le bain tout en la maintenant sous l’eau avec le manche à balai pour qu’elle s’électrocute. Une scène qui ressemblerait à un accident. Elle le supplie de la laisser partir. Elle ne le quittera pas et ne dira rien, c’est promis.
Elle parvient malgré tout à porter plainte. En apprenant la nouvelle, il tente de mettre fin à ses jours en avalant du produit de lavage de voiture.
Si son ex avoue les violences mais nie toujours le viol, les lésions au niveau du vagin et de l’anus indiquent autre chose. D’abord soupçonné de viol, violences et tentative de meurtre, la dernière qualification n’est pas retenue.
Mais pour l’avocate générale, le risque de réitération et de non présentation le jour de son procès est trop important. Les magistrats ont donné leur décision ce jeudi : il reste en prison.
Pour rappel, en mai 2018, une femme porte plainte contre son compagnon de 28 ans, père de leur enfant de 6 ans. Frappée trois jours auparavant à cause d’un "like" sous la photo d’un ami sur Facebook, les choses dérapent rapidement. Selon elle, deux jours plus tard, il l’attend dans sa chambre et réclame une relation sexuelle, qu’elle refuse. Il l’attache au lit et la viole. Un manche à balai se trouve dans le coin de la chambre ; il la menace avec.
Sous la menace ensuite d’un couteau, elle prend un bain et se lave les cheveux. Il lui affirme qu’il compte jeter le sèche-cheveux dans le bain tout en la maintenant sous l’eau avec le manche à balai pour qu’elle s’électrocute. Une scène qui ressemblerait à un accident. Elle le supplie de la laisser partir. Elle ne le quittera pas et ne dira rien, c’est promis.
Elle parvient malgré tout à porter plainte. En apprenant la nouvelle, il tente de mettre fin à ses jours en avalant du produit de lavage de voiture.
Si son ex avoue les violences mais nie toujours le viol, les lésions au niveau du vagin et de l’anus indiquent autre chose. D’abord soupçonné de viol, violences et tentative de meurtre, la dernière qualification n’est pas retenue.