En deux mois, entre juin et juillet 2018, Dimitri N. n’a pas chômé. Une quinzaine de filles auraient été contactées par ce prédateur sexuel d’une trentaine d’années, cinq ou six violées ; et quatre d’entre elles ont porté plainte. Il est jugé sur deux jours devant la cour criminelle qui rendra son verdict ce vendredi. Âgées entre 16 et 18 ans, il s’agit d’adolescentes naïves et influençables de toute l’île qui ont cru à un shooting photo contre rémunération. Il n’en était rien. Il était à la recherche de filles assez jeunes ne pouvant comparer ni juger… en raison de son sexe de petite taille.
Arrivées sur le lieu du rendez-vous, il les conduisait dans des endroits isolés avant de prendre des photos d’elles dénudées souvent malgré leur refus. Puis, sous la menace physique ou celle de dévoiler les photos, il les violait. C’est en forçant une première victime à donner ses identifiants Messenger et en utilisant son compte qu’il a appâté les autres. Il indiquait ensuite qu’elles allaient avoir affaire à un cousin photographe et il allait à leur rencontre.
Il s’assène un coup de couteau à la gorge à l’arrivée des forces de l’ordre
Suite à la plainte d’une première victime le 4 août 2018, Dimitri N. est convoqué par la police le 7 août. Il ne se présente pas et est donc activement recherché jusqu’au 13 août. Ce jour-là, il est retrouvé couché à l’arrière de sa voiture à la Saline-les-Bains. En voyant les enquêteurs, il s’assène un coup de couteau en pleine gorge. À l’issue de son hospitalisation, il est placé en garde à vue où il racontera avoir perdu toute confiance en lui à cause de son "petit sexe" et de sa calvitie. L'explication, selon lui, de ses actes.
Une erreur de procédure "scandaleuse"
Aucune pitié de la part de l’avocat d’une des victimes, le bâtonnier Georges-André Hoarau, qui évoque le "complexe du zizi rikiki" d’un prédateur calculateur. Il rappelle non seulement les viols, mais l’extorsion et la pression constante subies par les victimes. "C’est quelqu’un d’abject, affirme le bâtonnier, et les tentatives de suicide ne m’impressionnent pas. Il avait 8 jours dans sa voiture pour le faire". Mais l’avocat ne s’en prend pas seulement à l’accusé. Car pendant ces 8 jours, il en aurait violé une autre. "Une victime de plus pendant ce laps de temps qui aurait pu être évitée s’il n’y avait pas eu cette négligence de la part de la police et s’il avait été convoqué et recherché le jour même de la première plainte".
Le verdict de la cour criminelle est prévu vendredi.
Arrivées sur le lieu du rendez-vous, il les conduisait dans des endroits isolés avant de prendre des photos d’elles dénudées souvent malgré leur refus. Puis, sous la menace physique ou celle de dévoiler les photos, il les violait. C’est en forçant une première victime à donner ses identifiants Messenger et en utilisant son compte qu’il a appâté les autres. Il indiquait ensuite qu’elles allaient avoir affaire à un cousin photographe et il allait à leur rencontre.
Il s’assène un coup de couteau à la gorge à l’arrivée des forces de l’ordre
Suite à la plainte d’une première victime le 4 août 2018, Dimitri N. est convoqué par la police le 7 août. Il ne se présente pas et est donc activement recherché jusqu’au 13 août. Ce jour-là, il est retrouvé couché à l’arrière de sa voiture à la Saline-les-Bains. En voyant les enquêteurs, il s’assène un coup de couteau en pleine gorge. À l’issue de son hospitalisation, il est placé en garde à vue où il racontera avoir perdu toute confiance en lui à cause de son "petit sexe" et de sa calvitie. L'explication, selon lui, de ses actes.
Une erreur de procédure "scandaleuse"
Aucune pitié de la part de l’avocat d’une des victimes, le bâtonnier Georges-André Hoarau, qui évoque le "complexe du zizi rikiki" d’un prédateur calculateur. Il rappelle non seulement les viols, mais l’extorsion et la pression constante subies par les victimes. "C’est quelqu’un d’abject, affirme le bâtonnier, et les tentatives de suicide ne m’impressionnent pas. Il avait 8 jours dans sa voiture pour le faire". Mais l’avocat ne s’en prend pas seulement à l’accusé. Car pendant ces 8 jours, il en aurait violé une autre. "Une victime de plus pendant ce laps de temps qui aurait pu être évitée s’il n’y avait pas eu cette négligence de la part de la police et s’il avait été convoqué et recherché le jour même de la première plainte".
Le verdict de la cour criminelle est prévu vendredi.