La rupture était officialisée le 15 avril dernier en conseil communautaire. Le TCO reprenait unilatéralement la gestion du port de Saint-Gilles à la date du 1er septembre 2019. Avant cette bascule, Joseph Sinimalé et ses élus ont dressé un état des lieux sans concession vis-à-vis de la gestion sortante de la CCIR.
En avril dernier, un point de non-retour était en effet atteint, après des mois de mises en demeure de la part de l’intercommunalité des villes de l’ouest envers la Chambre de commerce.
Au cours de ce point organisé ce jeudi à Saint-Gilles, le TCO n’y est pas allé de main morte pour décrire l’inaction de la CCIR ces dernières années.
Sécurité, propreté, écoute
"En juillet 2017, une manifestation a mobilisé un grand nombre d’usagers mécontents de la gestion quotidienne et de l’absence d’entretien des équipements. Une première liste de travaux d’urgence et de sécurité est alors présentée par les usagers eux-mêmes et transmise au concessionnaire. Des réunions techniques sont alors organisées avec la CCIR et les usagers, sans grand résultat", commente ainsi le TCO qui avoue qu’il "récupère un équipement en piteux état."
Face à ce manque de réaction de la CCIR, le TCO a fait établir plusieurs constats par des huissiers et envoyé une première mise en demeure en décembre 2017, accompagnée d’une liste de 89 travaux à réaliser. En septembre 2018, une seconde mise en demeure avait été envoyée à la CCIR, sous peine de résiliation de la concession.
Les menaces n’ont eu aucun effet sur la CCIR, concède le TCO qui a décidé de passer à la vitesse supérieure en résiliant, pour "faute", la concession de la Chambre de commerce et d'industrie.
Après avoir expliqué les raisons de la rupture, l’interco a mis sur la table ses projets. Trois axes sont dégagés : "améliorer l‘accueil, la propreté et la sécurité ; veiller à la maintenance des équipements, et établir un plan d'animation", affirme le président Joseph Sinimalé, pour "faire du port un lieu vivant et attractif digne d’une véritable station balnéaire."
La nouveauté viendra également de la méthode de prise de décision. "Les représentants des usagers seront associés à toutes les réflexions", promet le TCO.
Pas d’augmentation de tarifs en vue
Dans "moins d’un an", affirme le TCO, les amodiataires devraient pouvoir toucher du doigt plusieurs réalisations comme la mise sur pied de permanences de la Maison des usagers, la reprise des actions réclamées et non réalisées par la CCIR, un diagnostic des bâtiments, un projet de valorisation du port, une remise en état de l’éclairage, l'inventaire des bornes électriques défectueuses, le remplacement des gardes corps, l'élaboration d’un marché d’installation de vidéo-protection, la signature d'une convention avec la police municipale, l'embellissement des lieux (espaces verts,…) ou encore l'embauche d’un agent dédié à la propreté du site.
Enfin, le TCO adresse un message aux amodiataires qui pourraient être un peu perdus en raison de ce changement de gestionnaire. Dès le 1er septembre, la CCIR ne sera plus en droit de percevoir légalement des recettes. C’est en effet le régisseur de recettes de la régie des ports du TCO, pour le compte du Trésor public, qui est également habilité à percevoir tous les montants dus dans le cadre des contrats existants transférés de droit automatiquement au TCO.
Les usagers devront donc payer leur redevance au prorata à la CCIR (8 mois sur 12) et le solde au TCO (4 mois). Pour ceux qui auraient déjà payé pour l’ensemble de l’année, le TCO les invite à porter au régisseur les quittances de paiements pour éviter une double imposition sur la même période. Le TCO se chargera alors des formalités auprès de la CCIR, détaille le TCO. Un changement de gestionnaire qui s'accompagne d'une bonne nouvelle pour les amodiataires : le TCO n’envisage "aucune augmentation de tarifs pour 2019 et 2020."
En avril dernier, un point de non-retour était en effet atteint, après des mois de mises en demeure de la part de l’intercommunalité des villes de l’ouest envers la Chambre de commerce.
Au cours de ce point organisé ce jeudi à Saint-Gilles, le TCO n’y est pas allé de main morte pour décrire l’inaction de la CCIR ces dernières années.
Sécurité, propreté, écoute
"En juillet 2017, une manifestation a mobilisé un grand nombre d’usagers mécontents de la gestion quotidienne et de l’absence d’entretien des équipements. Une première liste de travaux d’urgence et de sécurité est alors présentée par les usagers eux-mêmes et transmise au concessionnaire. Des réunions techniques sont alors organisées avec la CCIR et les usagers, sans grand résultat", commente ainsi le TCO qui avoue qu’il "récupère un équipement en piteux état."
Face à ce manque de réaction de la CCIR, le TCO a fait établir plusieurs constats par des huissiers et envoyé une première mise en demeure en décembre 2017, accompagnée d’une liste de 89 travaux à réaliser. En septembre 2018, une seconde mise en demeure avait été envoyée à la CCIR, sous peine de résiliation de la concession.
Les menaces n’ont eu aucun effet sur la CCIR, concède le TCO qui a décidé de passer à la vitesse supérieure en résiliant, pour "faute", la concession de la Chambre de commerce et d'industrie.
Après avoir expliqué les raisons de la rupture, l’interco a mis sur la table ses projets. Trois axes sont dégagés : "améliorer l‘accueil, la propreté et la sécurité ; veiller à la maintenance des équipements, et établir un plan d'animation", affirme le président Joseph Sinimalé, pour "faire du port un lieu vivant et attractif digne d’une véritable station balnéaire."
La nouveauté viendra également de la méthode de prise de décision. "Les représentants des usagers seront associés à toutes les réflexions", promet le TCO.
Pas d’augmentation de tarifs en vue
Dans "moins d’un an", affirme le TCO, les amodiataires devraient pouvoir toucher du doigt plusieurs réalisations comme la mise sur pied de permanences de la Maison des usagers, la reprise des actions réclamées et non réalisées par la CCIR, un diagnostic des bâtiments, un projet de valorisation du port, une remise en état de l’éclairage, l'inventaire des bornes électriques défectueuses, le remplacement des gardes corps, l'élaboration d’un marché d’installation de vidéo-protection, la signature d'une convention avec la police municipale, l'embellissement des lieux (espaces verts,…) ou encore l'embauche d’un agent dédié à la propreté du site.
Enfin, le TCO adresse un message aux amodiataires qui pourraient être un peu perdus en raison de ce changement de gestionnaire. Dès le 1er septembre, la CCIR ne sera plus en droit de percevoir légalement des recettes. C’est en effet le régisseur de recettes de la régie des ports du TCO, pour le compte du Trésor public, qui est également habilité à percevoir tous les montants dus dans le cadre des contrats existants transférés de droit automatiquement au TCO.
Les usagers devront donc payer leur redevance au prorata à la CCIR (8 mois sur 12) et le solde au TCO (4 mois). Pour ceux qui auraient déjà payé pour l’ensemble de l’année, le TCO les invite à porter au régisseur les quittances de paiements pour éviter une double imposition sur la même période. Le TCO se chargera alors des formalités auprès de la CCIR, détaille le TCO. Un changement de gestionnaire qui s'accompagne d'une bonne nouvelle pour les amodiataires : le TCO n’envisage "aucune augmentation de tarifs pour 2019 et 2020."