Il n’a rien dit. Difficile donc d’en savoir un peu plus sur cet homme de 30 ans, SDF du Port, qui devait être jugé en comparution immédiate ce vendredi. Un procès renvoyé au 9 février à la demande d’une des victimes. Valentino V., sera jugé pour plusieurs faits datant de septembre 2019 à janvier 2020 : sa balade torse nu dans les rues du Port avec quatre couteaux de cuisine à la main, l’exhibition d’un sabre à des passants, une atteinte sexuelle sur une jeune femme qu’il a plaqué au sol avant de sortir son sexe et procéder à des attouchements sur sa victime, le vol d’une miche de pain, un jet de pierre sur une voiture, le vol du camion d’une quincaillerie et une conduite sans permis, et le vol à la roulotte d’un sac. À chaque fois, totalement ivre.
Placé en détention provisoire le 10 décembre dernier, il ne devait être jugé que ce vendredi à cause du délai causé par une expertise. Difficile de savoir si cet homme souffre d’une réelle maladie mentale, le résultat de l'expertise n'a pas été évoqué, l'affaire étant renvoyée. Hospitalisé à plusieurs reprises en hôpital psychiatrique, Valentino V., selon des médecins qui l'ont pris en charge, ne souffrirait pas de maladie psychiatrique. "Il souffre d’addictions quotidiennes et de troubles de la personnalité, affirme le procureur, et il y a un risque de réitération dû à son manque de repères et l’incompréhension de l’interdit".
Son avocat n’a rien pu ajouter, qualifiant son client d’homme "en perdition". Le prévenu reste en détention provisoire en attendant son procès.
Placé en détention provisoire le 10 décembre dernier, il ne devait être jugé que ce vendredi à cause du délai causé par une expertise. Difficile de savoir si cet homme souffre d’une réelle maladie mentale, le résultat de l'expertise n'a pas été évoqué, l'affaire étant renvoyée. Hospitalisé à plusieurs reprises en hôpital psychiatrique, Valentino V., selon des médecins qui l'ont pris en charge, ne souffrirait pas de maladie psychiatrique. "Il souffre d’addictions quotidiennes et de troubles de la personnalité, affirme le procureur, et il y a un risque de réitération dû à son manque de repères et l’incompréhension de l’interdit".
Son avocat n’a rien pu ajouter, qualifiant son client d’homme "en perdition". Le prévenu reste en détention provisoire en attendant son procès.