Le Grand Port a enregistré un trafic au plus haut en 2021, avec 6 millions de tonnes de marchandises transitant par ses installations. Cette forte activité, qui s’explique en partie par un report de l’activité de 2020 sur 2021, exige de nouvelles infrastructures pour éviter un phénomène de saturation.
Le trafic de conteneurs atteint lui aussi des records, avec 392.000 conteneurs de près de 20 pieds (environ 6 mètres) de long. Pour absorber les besoins quotidiens, “il faut au moins cinq portiques”, explique le directeur du site qui en comptera bientôt six. Les deux nouveaux portiques, qui seront installés d’ici juin, permettront également de mieux gérer le transbordement et ainsi améliorer la dynamique de l’activité.
Le trafic de conteneurs atteint lui aussi des records, avec 392.000 conteneurs de près de 20 pieds (environ 6 mètres) de long. Pour absorber les besoins quotidiens, “il faut au moins cinq portiques”, explique le directeur du site qui en comptera bientôt six. Les deux nouveaux portiques, qui seront installés d’ici juin, permettront également de mieux gérer le transbordement et ainsi améliorer la dynamique de l’activité.
L’heure est aujourd’hui au démantèlement des deux vieux portiques, installés au démarrage de l’activité en 1993. “Entre 1990 et aujourd’hui, la taille des navires a pratiquement doublé, la capacité d’emport de conteneurs a triplé ou quadruplé. C’est normal qu’il y ait une évolution des outillages, pour procéder aux opérations”.
Après près de 30 ans de service et 2 millions de mouvements, les deux portiques de manutention, de 1.100 tonnes chacun et de 70 mètres de hauteur, sont démontés, puis découpés sur place avant d’être enlevés du site. La ferraille sera valorisée ultérieurement, pour lui donner une seconde vie. Ces travaux considérables s’effectuent sur plusieurs jours, tandis que l’activité portuaire continue de tourner à plein régime. Une opération délicate et un investissement de 21 millions d’euros nécessaires pour que le port maritime retrouve un potentiel de manutention cohérent avec les besoins de La Réunion.