Le phénomène Freddy, baptisé le 7 février 2023, a commencé à se former le samedi 4 février avant d'entamer son passage dans la zone océan Indien le 14 février. D’abord au stade de cyclone tropical très intense, le stade le plus élevé dans la graduation des systèmes, lors de son passage le 19 février à plus de 250 km au large de Rodrigues, il s’affaiblit au stade de stade de cyclone intense en s’approchant de Maurice l’après-midi du 20 février puis à 190 km des côtes réunionnaises dans la nuit.
Freddy frappe quatre fois
Si les services de Météo France ne pouvaient exclure un impact direct sur La Réunion, Freddy épargne l'île et poursuit sa course sans y faire de victimes mais touche par la suite les terres habitées à quatre reprises.
Des plus dévastateur, le phénomène frappe une première fois Madagascar dans la nuit du 21 au 22 février puis impacte le Mozambique dans la journée du 24 février avant de frapper une seconde fois Madagascar dans la nuit du 5 au 6 mars. Il touchera une seconde fois le Mozambique dans la nuit du 11 au 12 mars, impact qui sera le plus destructeur.
“Après être rentré sur terre, il est revenu plusieurs jours après à nouveau sur mer, il s’est rapproché de Madagascar, il a rebroussé chemin et il est reparti vers le Mozambique. A chaque fois, le système a réussi à se placer dans des zones où il a pu retrouver des forces et se redévelopper au stade de tempête puis de cyclone en s’approchant du Mozambique”, explique Sébastien Langlade, responsable prévisionniste chez Météo France.
Le bilan, toujours partiel, fait état d’au moins 17 décès et plus de 40 000 personnes touchées à Madagascar et 209 morts et 37 disparus au Mozambique et au Malawi.
Freddy s’est définitivement dissipé en fin de journée ce mardi 14 mars, sur les terres habitées de l’Afrique Australe, près du Malawi. La fin d'un cauchemar.
Freddy frappe quatre fois
Si les services de Météo France ne pouvaient exclure un impact direct sur La Réunion, Freddy épargne l'île et poursuit sa course sans y faire de victimes mais touche par la suite les terres habitées à quatre reprises.
Des plus dévastateur, le phénomène frappe une première fois Madagascar dans la nuit du 21 au 22 février puis impacte le Mozambique dans la journée du 24 février avant de frapper une seconde fois Madagascar dans la nuit du 5 au 6 mars. Il touchera une seconde fois le Mozambique dans la nuit du 11 au 12 mars, impact qui sera le plus destructeur.
“Après être rentré sur terre, il est revenu plusieurs jours après à nouveau sur mer, il s’est rapproché de Madagascar, il a rebroussé chemin et il est reparti vers le Mozambique. A chaque fois, le système a réussi à se placer dans des zones où il a pu retrouver des forces et se redévelopper au stade de tempête puis de cyclone en s’approchant du Mozambique”, explique Sébastien Langlade, responsable prévisionniste chez Météo France.
Le bilan, toujours partiel, fait état d’au moins 17 décès et plus de 40 000 personnes touchées à Madagascar et 209 morts et 37 disparus au Mozambique et au Malawi.
Freddy s’est définitivement dissipé en fin de journée ce mardi 14 mars, sur les terres habitées de l’Afrique Australe, près du Malawi. La fin d'un cauchemar.
“Une trajectoire ping-pong”
La longévité hors norme du système s’explique par sa trajectoire assez atypique, tracée au fil d'une double inversion du courant atmosphérique :
Le courant atmosphérique, très rapide, a d’abord emporté le cyclone dans une direction bien donnée très rapidement, “c’est ce qui s’est passée lorsqu’il a circulé au large des Mascareignes”, explique le responsable prévisionniste de Météo France, qui poursuit :
“Fin février lorsque le système poursuivait sa progression sur terre vers l’Ouest, son environnement a radicalement changé. Le courant atmosphérique dans lequel il baignait a changé de sens et ramené ce cyclone sur les eaux du canal du Mozambique où il a pu retrouver des conditions favorables a son développement. On a eu à nouveau une inversion des courants atmosphériques qui ont ensuite ramené le système vers l’Ouest et vers le Mozambique. C’est cette situation particulière de double inversion du courant atmosphérique qui a donné lieu à cette trajectoire ping-pong assez rare", conclut le responsable prévisionniste à Météo France. .
Freddy n’est pas la tempête qui aura duré le plus longtemps, le titre revenant à l'ouragan John de 1994 (28 jours et demi d'activité), mais fait bien l’objet d’un record. si l’on considère le système depuis ses prémices le 4 février 2023 jusqu’à sa dissipation, il aura été restant actif durant 38 jours, du jamais vu à l'échelle du globe .
La longévité hors norme du système s’explique par sa trajectoire assez atypique, tracée au fil d'une double inversion du courant atmosphérique :
Le courant atmosphérique, très rapide, a d’abord emporté le cyclone dans une direction bien donnée très rapidement, “c’est ce qui s’est passée lorsqu’il a circulé au large des Mascareignes”, explique le responsable prévisionniste de Météo France, qui poursuit :
“Fin février lorsque le système poursuivait sa progression sur terre vers l’Ouest, son environnement a radicalement changé. Le courant atmosphérique dans lequel il baignait a changé de sens et ramené ce cyclone sur les eaux du canal du Mozambique où il a pu retrouver des conditions favorables a son développement. On a eu à nouveau une inversion des courants atmosphériques qui ont ensuite ramené le système vers l’Ouest et vers le Mozambique. C’est cette situation particulière de double inversion du courant atmosphérique qui a donné lieu à cette trajectoire ping-pong assez rare", conclut le responsable prévisionniste à Météo France. .
Freddy n’est pas la tempête qui aura duré le plus longtemps, le titre revenant à l'ouragan John de 1994 (28 jours et demi d'activité), mais fait bien l’objet d’un record. si l’on considère le système depuis ses prémices le 4 février 2023 jusqu’à sa dissipation, il aura été restant actif durant 38 jours, du jamais vu à l'échelle du globe .