A 36 ans, Mike C. est la plaie de la famille palmiplainoise. Sa sœur remplit la salle d’audience de sa rancoeur : "Il est comme mon fils, je lui ai donné le sein. Mais ce qu’il nous a fait, je lui pardonnerai jamais".
L’audience de comparution immédiate se transforme un temps en séance de thérapie familiale. Après les hurlements de la sœur, bien compréhensible au vu des faits, vient la plaidoirie de la compagne du prévenu, qui minimise les actes reprochés. "Moi aussi, je le tape. Vous, vous prenez un Doliprane quand vous avez mal à la tête. Nous on boit", détaille la jeune femme à l’attention du tribunal.
En mars dernier, Mika avait vraiment abusé de la bouteille. Chez son beau-père à la Plaine des Palmistes, il avait tout cassé et donné des coups à toutes les personnes présentes : mère en fauteuil roulant, beau-père, sœur en situation de handicap et compagne. Chacun en avait pris pour son grade. "Il faut qu’il se soigne", supplie la mère de Mike en larmes.
Le jour des faits, Mike avait été retrouvé par les gendarmes au milieu de la route, un bâton à la main et dans un tel état qu’il avait fallu l’hospitaliser.
Déjà condamné récemment pour des violences conjugales, Mike souffre d’un alcoolisme sévère et a commencé à boire à l’âge de 10 ans.
"Il faut qu’il prenne conscience", lance le procureur de la république, réclamant une peine de 2 ans d’emprisonnement et un mandat de dépôt.
Réquisitions auxquelles le tribunal a fait écho en condamnant Mike C. à 18 mois de prison dont 6 mois avec sursis probatoire, avec une obligation de soins. Un autre sursis de 2 mois issu d’une précédente condamnation se rajoute à la peine.
L’audience de comparution immédiate se transforme un temps en séance de thérapie familiale. Après les hurlements de la sœur, bien compréhensible au vu des faits, vient la plaidoirie de la compagne du prévenu, qui minimise les actes reprochés. "Moi aussi, je le tape. Vous, vous prenez un Doliprane quand vous avez mal à la tête. Nous on boit", détaille la jeune femme à l’attention du tribunal.
En mars dernier, Mika avait vraiment abusé de la bouteille. Chez son beau-père à la Plaine des Palmistes, il avait tout cassé et donné des coups à toutes les personnes présentes : mère en fauteuil roulant, beau-père, sœur en situation de handicap et compagne. Chacun en avait pris pour son grade. "Il faut qu’il se soigne", supplie la mère de Mike en larmes.
Le jour des faits, Mike avait été retrouvé par les gendarmes au milieu de la route, un bâton à la main et dans un tel état qu’il avait fallu l’hospitaliser.
Déjà condamné récemment pour des violences conjugales, Mike souffre d’un alcoolisme sévère et a commencé à boire à l’âge de 10 ans.
"Il faut qu’il prenne conscience", lance le procureur de la république, réclamant une peine de 2 ans d’emprisonnement et un mandat de dépôt.
Réquisitions auxquelles le tribunal a fait écho en condamnant Mike C. à 18 mois de prison dont 6 mois avec sursis probatoire, avec une obligation de soins. Un autre sursis de 2 mois issu d’une précédente condamnation se rajoute à la peine.