
Le tribunal correctionnel de Saint-Denis a rendu sa décision ce vendredi dans l’affaire de détournements, favoritisme et prise illégale d’intérêts au CCAS de Sainte-Marie. Les anciens directeur et vice-président, Julien Mallin et Gilbert Guezelot sont fixés sur leur sort.
Pour rappel, l’ex-directeur était accusé d’avoir profité de chaque projet personnellement entre 2014 et 2017. Des projets qu’il proposait et que le vice-président validait. Gilbert Guezelot paraissait néanmoins plus négligeant que mal attentionné – "un honnête homme" selon le président d’audience.
Mais concernant Julien Mallin, le président l’avait questionné point par point. Locations de belles voitures, paiements de prestations au sein de ses associations, paiements de salaires et formations pour le personnel de ces associations, paiements de services de la part de son fils… le tout en plus d’un salaire de 5.000 euros par mois. Pour l’ancien directeur, il s’agit d’un manque d’encadrement : "J’étais seul, je voulais trouver des solutions". Et ce à cause d’une pression pour trouver des partenariats. En effet, la situation financière du CCAS aurait été compliquée suite à une série d’embauches liée notamment à la prise en charge de crèches.
Le tribunal pourrait ordonner un complément d’information
Aussi complet qu’il puisse paraître, le dossier ne contiendrait pas tous les éléments nécessaires, selon les avocats de la défense. Pour Gilbert Guezelot, il manquerait les documents que son client aurait signé. Concernant Julien Mallin, c’est l’absence de l’ancien maire de Sainte-Marie, Jean-Louis Lagourgue, et du comptable du CCAS qui dérange son avocat.
Julien Mallin est condamné à 3 ans de prison avec sursis, 20 000 euros d'amende et 5 ans d'inéligibilité. Gilbert Guezelot est quant à lui condamné à 5 000 euros d’amende dont 3000 avec sursis.
Pour rappel, l’ex-directeur était accusé d’avoir profité de chaque projet personnellement entre 2014 et 2017. Des projets qu’il proposait et que le vice-président validait. Gilbert Guezelot paraissait néanmoins plus négligeant que mal attentionné – "un honnête homme" selon le président d’audience.
Mais concernant Julien Mallin, le président l’avait questionné point par point. Locations de belles voitures, paiements de prestations au sein de ses associations, paiements de salaires et formations pour le personnel de ces associations, paiements de services de la part de son fils… le tout en plus d’un salaire de 5.000 euros par mois. Pour l’ancien directeur, il s’agit d’un manque d’encadrement : "J’étais seul, je voulais trouver des solutions". Et ce à cause d’une pression pour trouver des partenariats. En effet, la situation financière du CCAS aurait été compliquée suite à une série d’embauches liée notamment à la prise en charge de crèches.
Le tribunal pourrait ordonner un complément d’information
Aussi complet qu’il puisse paraître, le dossier ne contiendrait pas tous les éléments nécessaires, selon les avocats de la défense. Pour Gilbert Guezelot, il manquerait les documents que son client aurait signé. Concernant Julien Mallin, c’est l’absence de l’ancien maire de Sainte-Marie, Jean-Louis Lagourgue, et du comptable du CCAS qui dérange son avocat.
Julien Mallin est condamné à 3 ans de prison avec sursis, 20 000 euros d'amende et 5 ans d'inéligibilité. Gilbert Guezelot est quant à lui condamné à 5 000 euros d’amende dont 3000 avec sursis.