
Jessica a survécu au drame de La Résidence La Marina qui a eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi. Après avoir passé deux nuits hors de son domicile, le bailleur lui indique qu’elle peut retourner chez elle. Pour la mère de deux enfants, traumatisée par l’incendie qui a coûté la vie à son amie et ses enfants, impossible d’y retourner.
“Physiquement et mentalement, ça ne va pas du tout. Je suis déjà très reconnaissante pour mes enfants et moi qui n’avons pas été blessés, et j’adresse mes condoléances à la famille des victimes. Rentrer ? Impossible. Je ne veux pas y aller, je ne peux plus y aller. On ne va pas fêter Noël là. C’est inimaginable de mettre de la musique et de vivre à deux pas de l’immeuble en cendres !”
“On ne se sent pas en sécurité"
Comme Jessica, la plupart des locataires ne souhaitent plus vivre dans leur foyer du chemin de la Vierge. “On ne se sent pas en sécurité, on a vu tout ce qui s’est passé, j’ai encore les images de la nuit de dimanche qui défilent”, explique une témoin du drame, avant de poursuivre : “Et pour ceux qui restent, ils vont avoir ça en tête, et vivre avec les travaux à venir."
De son côté, La SIDR leur proposerait une autre solution, un hébergement temporaire : "Si je ne retourne pas à La Marina, on me propose un T2 pour mes deux enfants et moi”, indique la mère de famille. Ensuite, les familles devront de nouveau faire des demandes de logement social, demandes qui devraient être traitées en priorité.
“J’y suis pour récupérer mes affaires”, confie une habitante du bâtiment A, “mais je ne dormirai plus ici”, assure-t-elle. Face à son refus, la locataire, mère d’une petite fille, s’est elle aussi vu proposer un logement temporaire : "On me propose un T1, c’est très compliqué, je comprends que la priorité soit donnée aux sinistrés. Je patiente. Ici, on est comme des lions en cage”.
L'Etat comme la mairie ont fixé comme objectif de reloger toutes les familles avant les fêtes de fin d'année. Mais la situation reste encore compliquée pour les sinistrés à quelques jours de la Fête de la Liberté.
Zinfos974 lance une cagnotte en aide aux sinistrés. Les dons seront reversés directement à la Croix Rouge. Cliquez ici pour participer !
“Physiquement et mentalement, ça ne va pas du tout. Je suis déjà très reconnaissante pour mes enfants et moi qui n’avons pas été blessés, et j’adresse mes condoléances à la famille des victimes. Rentrer ? Impossible. Je ne veux pas y aller, je ne peux plus y aller. On ne va pas fêter Noël là. C’est inimaginable de mettre de la musique et de vivre à deux pas de l’immeuble en cendres !”
“On ne se sent pas en sécurité"
Comme Jessica, la plupart des locataires ne souhaitent plus vivre dans leur foyer du chemin de la Vierge. “On ne se sent pas en sécurité, on a vu tout ce qui s’est passé, j’ai encore les images de la nuit de dimanche qui défilent”, explique une témoin du drame, avant de poursuivre : “Et pour ceux qui restent, ils vont avoir ça en tête, et vivre avec les travaux à venir."
De son côté, La SIDR leur proposerait une autre solution, un hébergement temporaire : "Si je ne retourne pas à La Marina, on me propose un T2 pour mes deux enfants et moi”, indique la mère de famille. Ensuite, les familles devront de nouveau faire des demandes de logement social, demandes qui devraient être traitées en priorité.
“J’y suis pour récupérer mes affaires”, confie une habitante du bâtiment A, “mais je ne dormirai plus ici”, assure-t-elle. Face à son refus, la locataire, mère d’une petite fille, s’est elle aussi vu proposer un logement temporaire : "On me propose un T1, c’est très compliqué, je comprends que la priorité soit donnée aux sinistrés. Je patiente. Ici, on est comme des lions en cage”.
L'Etat comme la mairie ont fixé comme objectif de reloger toutes les familles avant les fêtes de fin d'année. Mais la situation reste encore compliquée pour les sinistrés à quelques jours de la Fête de la Liberté.
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